Un bombardier américain, dans le plus grand secret, survole l'Allemagne. Nous sommes en 1945. de la soute, deux dieux, le Danseur et la Reine des Neiges, s'envolent pour atterrir dans le parc d'un château en Bavière. le lieu qui semble idyllique est un repère nazi. Un endroit top secret dans lequel est cachée une arme redoutable. Les deux dieux n'ont, grâce leur pouvoir, aucun mal vaincre les soldats qui défendent l'endroit. Leur mission accomplie, ils se demandent s'ils doivent encore s'occuper des conflits humains…
Pour ce quatrième tome, l'illustrateur choisi est un dessinateur qui est un maître du comics. La série, si ne n'est le premier tome qui se déroule dans le futur, se veut « uchronique ». Elle revisite l'histoire en y ajoutant un thème fantastique qui boulversé le passé et réécrit l'avenir. Si le concept ouvre la porte à l'imagination délirante et peut générer des récits géniaux, je trouve que tous les scénarios depuis le début de cette série manquent leur objectifs. Soit les histoires sont trop courtes pour être abouties, soit le manque de cohésion entre les épisodes qui ne sont jamais la suite du précédent ne produit que des amorces de récits qui auraient besoin de suites pour être développés d'avantage. Au final, c'est frustrant, non abouti et seul les dessins sauvent cette série du médiocre. Un beau projet qui fait plouf, dommage, je crois qu'on passe à côté du génie par manque d'ambition.
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On retrouve avec Un château en Bavière ce qui a fait la beauté des débuts de la série : une économie, des références, des indices et du flou.
Lire la critique sur le site : BullesEtOnomatopees
Dans ce quatrième volume, on est dans un rapport plus basique avec les super-pouvoirs ! Et malgré un petit parallèle avec la femme robot de Fritz Lang […] le reste de l'album, ou tout du moins de cette histoire, ne dépasse guère le stade du comics le plus basique […].
Lire la critique sur le site : Sceneario
Peter Snejbjerg en interview sur PlaneteBD.com .