Batman, tome 3 : Le deuil de la famille

À peine remis de la lecture de la cour des hiboux, on retrouve Batman et son Némésis dans ce nouveau roman graphique.

Pour le scénario, il n'a rien à voir avec le premier du même nom. On suit l'histoire en deux tome de la cour des hiboux, mais il n'est plus omniprésent dans cette suite. La Cour des hiboux est seulement mentionnée par les personnages (notamment le Joker), mais l'histoire reste très prenante et assez bien ficelée.

On s'aperçoit que le Joker est devenu bien pire qu'avant. Il est devenu plus dérangeant, plus cinglé ! Ce qui, bizarrement, nous en apprend encore plus sur lui, sa personnalité de psychopathe.

Batman le deuil de la famille est un classique de chez DC Comics. Une fois de plus, les francophones sont chanceux, grâce a une belle édition française comme à chaque fois de la part de la maison d'édition française "Urban Comics" qui fait un travail remarquable.

Comme d'habitude les dessins sont magnifiques ! J'ai particulièrement aimé ce tome grâce au Joker complètement déjanté et machiavélique comme on l'aime !

On retrouve le Joker dans une version encore plus tordue au travers de ce tome. Il m'a fallu avoir le coeur bien accroché car, cette fois, il n'est pas seulement revenu pour Batman, mais pour torturer toute son équipe, sa famille. Une excellente lecture donc, et qui permet d'en comprendre peut-être un peu plus sur la relation Batman/Joker, extrêmement malsaine.

« La méchanceté des fous est moins à craindre que la folie des méchants ». Cette citation d'Adolphe d'Houdetot illustre parfaitement ce troisième volet des aventures de notre cher Batou des familles sauce DC Renaissance. Avertissement toutefois, en Babélionaute prévenant que je suis je me vois dans l'obligation de vous mettre en garde si vous êtes particulièrement sensible à la conjecture lugubre actuelle : n'envisagez pas cette lecture.

Scott Snyder continue de tisser une diabolique intrigue dédaléenne en recyclant une énième fois l'antagonisme avec le Joker. En soi l'exercice est habilement orchestré et savoureux à suivre, notamment grâce à une construction linéaire préférable à celle en deux parties scindées du précédent opus dont la seconde pâtissait d'un intérêt amoindri. le bouquet final, même s'il n'atteint pas le paroxysme convoité et n'achève pas parfaitement le sillon entamé par ses aînés, offre un plaisant moment de tension empreint d'une noirceur très prononcée.

Seule ombre à ce tableau pourtant si prometteur, l'auteur a tendance à trop tirer sur la corde scénaristique et se perdre dans des dialogues prolixes censés être au service de la confrontation mythique de la chauve-souris avec son ennemi juré le plus emblématique alors qu'au final, ils desservent l'oeuvre qui perd alors en intensité. L'intention de vouloir égaler The Killing Joke – prétendre surpasser l'éminent travail d'Alan Moore serait perçu comme présomptueux – est louable mais tomber dans la surenchère était le risque majeur et l'écrivain n'y échappe malheureusement pas.

Côté dessins en revanche, la qualité ne cesse de gagner en irrégularité depuis le second tome. Jock fait preuve d'un coup de crayon imprécis qui, de par son parti pris audacieux, ne fera pas l'unanimité. Greg Capullo, de son côté, délaisse parfois sa patte graphique pourtant si gracieuse, afin d'essayer d'harmoniser son univers visuel à celui de son compère. le résultat est hétéroclite avec une cohérence esthétique parfois confuse.

Sans atteindre la puissance des piliers originels de l'univers Batman, cet arc contemporain se révèle agréable à découvrir et insuffle un nouveau souffle à la sphère de Gotham sans pour autant la dépoussiérer. Bienvenue dans l'antre de la folie.

8eme tome de l'opération DC de cet été et suite de la cour des hiboux, on y voit le retour du Joker. Récit très sombre où le méchant est vraiment très violent et manipulateur, où le dessin est à la hauteur et nous montre un antagoniste plus effrayant qu'ordinairement.
On s'accroche avec Batman pour sauver la famille. Assez réussi.

#CycleBatman #N3 : "Batman Tome 3" de Scott Snyder et Greg Capullo chez @UrbanComics

Synopsis Tome 3 :

"À peine remis de son éprouvant combat contre la Cour des Hiboux, Batman voit revenir son pire cauchemar, le plus terrible de ses adversaires : le Joker ! Et cette fois-ci le Clown Prince du Crime est décidé à détruire non pas uniquement le Chevalier Noir, mais également tous les associés qui gravitent autour, à commencer par Alfred, le fidèle serviteur..."

Votre serviteur vous avez prévenu, ce tome annonce le retour en fanfare du célèbre et du plus cruel et machiavélique des ennemies de #Batman : j'ai nommé : le #Joker. Et cette fois-ci il ne va pas faire dans la dentelle mais plutôt dans la peau humaine. Rien que la couverture fait également office d'avertissement. de plus, il ne s'attaque pas uniquement à notre héros ou à #Gotham (c'est tellement surfait) mais à toute la #BatFamily. Même le pauvre #Alfred va prendre cher. Vous voyez donc la situation dans laquelle se retrouve notre justicier tout juste remis de sa rencontre avec "La Cour des Hiboux". Comment notre justicier va se sortir de cette situation compliquée? Pourra-t-il faire face à sa #Némésis? Vous le saurez en parcourant les pages de ce #Nécronomicon batmaniesque.

Qu'est-ce que je pense de ce tome ? : 

Rien qu'à la couverture de ce tome, j'étais en #PLS tellement je la trouve belle. Voici un #Joker aussi #badass voire plus que notre cher #HedgeLedger et cela m'a rempli d'une joie intense. Joie qui s'est transformée en pur plaisir livresque lorsque j'ai fini ce livre. En effet, le scénario, les dessins et la colorisation sont de toute beauté. le #Joker incarne si bien the #DarkSide of #Gotham que tous les autres vilains font office d'apéritif au mieux. Une telle folie, une telle intelligence maléfique sont ce qui donne envie de dévorer ce #comics.

Note : 19.5/20.

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See you soon sur les ondes...

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3ème tome de la série DC RENAISSANCE. Après la cours des hiboux, Batman affronte son pire ennemi, le Joker. Il est de retour, encore plus psychopathe et dangereux que les autres fois.
Nous voyons également toute la famille de Batman (Robin, Batgirl etc..)

Comme les comics précédents, le style graphique est très bien. L'histoire est bien ficelée. Nous plongeons vite dans ce nouvel opus.

A lire !

La couverture, avec ce Joker des plus effrayants, regorge de promesses, et le deuil de la famille les tient aisément. le pire ennemi de Batman est de retour, et il est encore plus dérangé qu'auparavant. Il a bien l'intention de faire des dégâts et, il faut bien l'avouer, mon petit coeur a parfois eu du mal à suivre tant le récit est intense.
L'histoire se concentre sur Batman et le Joker, mais d'autres personnages (qui sont présentés au début du tome au cas où vous ne les connaîtriez pas) font leur apparition et ont leur importance. A dire vrai, même si on ne les voit pas tant que ça, on note une nette évolution dans leur relation avec Batman, avec le Joker pour certain.e.s.
Il faut dire que la narration est bien construite, faisant petit à petit augmenter la tension qui est déjà assez élevée dès le début du récit. Les protagonistes sont tendus, les événements sont tendus… Tout est sur le fil du rasoir, on ne sait pas à quel moment tout va basculer ; dans quoi ? On ne sait pas trop, mais c'est malsain, névrotique. En tant que lectrice, je me suis sentie autant piégée que l'homme chauve-souris.

Le deuil de la famille est un très bon tome qui est presque impossible à lâcher tant qu'on ne l'a pas terminé ; la tension est palpable et ce n'est qu'en finissant le récit qu'on peut refermer ce comics, non sans fébrilité. A découvrir d'urgence.
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Lu dans la foulée de l'excellent dyptique Cour des Hiboux / Nuit des Hiboux, le Deuil dans la famille est un one-shot. Comme toute la série Snyder/Capullo, publiée en format presse, les références avec d'autres histoires "Batman Saga" sont nombreuses et peuvent sembler manquer pour la bonne compréhension. L'histoire publiée en format relié par Urban reste néanmoins une histoire complète se suffisant à elle-même.
Il est peu de dire qu'il s'agit de l'un des joker les plus effrayants jamais rencontrés, voir un des méchants les plus terrifiants jamais créés. Rares sont les albums où l'on ressent un malaise, le Deuil en fait partie. Totalement fou et lié "psychanalitiquement" au Batman, le Joker revient à la recherche de son visage (oui oui, littéralement!) et décidé à attaquer Batman là où ca fait mal: sa "famille". Les liaisons avec la mythologie global du bat-univers sont nombreuses, des Puits de Lazare aux méchants iconiques (Pingouin, etc). Mais surtout, le dessin de Capullo, bien plus "sale" qu'à l'accoutumée, retranscrit l'horreur physique que représente un Joker écorché qui semble défier les lois de la physique, du temps et de l'esprit. Totalement invincible, omniprésent, ce méchant nous plonge dans un album nihiliste dont l'ambiance vue dans les séquences du labyrinthe des Hiboux des tomes précédents se prolonge jusqu'au bout.
Noir c'est noir. Batman va en baver... et on aime ca!
Lien : https://etagereimaginaire.wo..

(...) La famille Batman au grand complet et une brochette de méchants emblématiques pour une histoire haletante et glauque au possible sont les ingrédients de cet épisode particulièrement malsain de la lutte entre Batman et le Joker. Âmes sensibles, ne vous abstenez pas, mais soyez prévenues: c'est souvent beurk beurk!

Ce comics fait plus ou moins suite à La Cour des Hiboux et fait référence à d'autres aventures précédemment vécues par Batman et ses acolytes. Il m'a manqué d'en avoir lu certaines pour tout comprendre dans le détail, mais ça n'entrave pas réellement la lecture, d'autant que la préface précise le contexte.

L'intrigue est bien menée, sans temps morts, et on découvre petit à petit l'ampleur de la folie du Joker: qui aurait cru qu'il serait possible qu'il revienne encore pire qu'avant? ^^ Les dessins quant à eux vont du bon à l'excellent. Ils sont servis par des couleurs et une mise en page qui accentuent le côté glauque et hyper sombre de l'histoire.

Une réussite sur tous les plans, les fans apprécieront!
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