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4,11

sur 1284 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
J'ai découvert Soljenitsyne par ce roman. le registre de langue est familier et surprenant; moi qui ne connaissait de la littérature russe que Gogol et Dostoïevski ... J'ai cependant beaucoup appris sur le quotidien du goulag. Ce récit ressemble à un manuel de survie. Instructif et révoltant quant au respect de l'être humain.
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Ivan Denissovitch Choukhov, fut déporté dans un goulag en 1941 pour avoir douté de la victoire de Staline face aux envahisseurs allemands. Cette journée, narrée avec une foultitude de détails donne une description froide, presque clinique, de ce qu'était le goulag.

Elle se passe en 1951, donc deux ans avant le décès du dictateur soviétique. On y apprend que les zeks dorment sur des paillasses inconfortables, qu'on les nourrit à coups de soupe le matin et d'avoine à l'eau le midi, et que la moindre erreur peut leur coûter le mitard ou un allongement de leur peine et tout ça dans le froid sibérien . Mais malgré tout, ils ne perdent jamais espoir de retrouver la liberté un jour.

Solenitsyne nous décrit ici une réalité assez effroyable bien que je trouve qu'il ne réussit pas totalement à retranscrire la réalité du goulag, ce qu'il fera bien mieux avec "L'archipel du goulag, grâce en partie aux nombreux témoignages qu'il aura accumulé nonobstant le risque de se faire arrêter par la Guépéou sous le régime de Brejnev.

Un livre remarquable et nécessaire !
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Ce livre est incontestablement historique puisque c'est le premier ouvrage livrant au grand jour la face sombre et cachée de la Russie soviétique stalinienne à l'heure où celle-ci était encore un rêve pour beaucoup dans le monde.
Ce simple fait pousse à sa lecture.
60 ans plus tard , cette réalité très largement connue et partagée qu'apporte la lecture de ce livre si on occulte l'aspect iconique de son auteur? A mon sens , ce n'est ni le mieux écrit , ni le plus fort , ni le plus passionnant.
C'est un bon livre. Sans plus.
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J'ai trouvé le roman à l'image de la vie dans les camps ; monotone. Si je n'avais jamais lu de livre prenant place dans un goulag, je m'attendais à pouvoir le comparer avec les témoignages des camps de concentration hitlériens de la Seconde Guerre Mondiale. Pour le coup, j'avais visé juste : la différence est à peine distinguable et j'en reste légèrement déçue. Je tiens tout de même à souligner la prouesse de décrire une seule journée en plus de 200 pages.
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Ivan Denissovitch Choukhov est un zek, c'est-à-dire un bagnard dans un camp soviétique de Sibérie. Comme le précise le titre du roman, nous découvrons pendant une journée d'hiver la vie des zeks, dans les années 50.

Dans ce livre de Soljenitsyne, nous suivons notre malheureux guide se battre contre le froid, la malnutrition et continuer à survivre dans un environnement bureaucratique des plus stupides. C'est aussi le combat d'un homme qui tente de ne pas sombrer dans la folie pour se donner des raisons de vivre. La satisfaction d'Ivan à monter parfaitement un mur de briques dans la steppe sibérienne illustre cette volonté de conserver un sens à sa vie.

Mais quel crime à commis notre ami Ivan ? Soldat de la guerre patriotique en 1941, celle contre les allemands, il a eu le premier tort d'être fait prisonnier des Nazi et le deuxième de s'être échappé pour retourner combattre avec les siens. Conclusion du commissaire politique : c'est forcément un espion ! Il est donc condamné au bagne pour une durée limitée mais avec tacite reconduction des représentants du Soviet Suprem ! Notre Ivan ne sait donc pas quand il sortira, si un jour il est libéré.

Soljenitsyne nous offre un témoignage supplémentaire de cette vie des goulags. Cependant, la faute aux traducteurs ou parce que je n'étais pas assez réceptif dans cette période estivale, je n'ai pas réussi à être subjugué par ce roman de renommée mondiale. Je suis déçu.
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Avant de commencer ce commentaire, je tiens à m'excuser car cela fait plus d'un mois que je n'ai pas mis à jour mon blog. C'est en partie à cause de belles vacances, des révisions fatigantes et des partiels assez difficiles.
Ce livre a été applaudi par les critiques et a été vivement apprécié. Globalement, je trouve qu'il était bien mais j'ai du mal à mettre une note supérieure. C'est vrai que l'histoire est très réaliste, d'autant plus que l'auteur avait passé plusieurs années au goulag et qu'il arrivait à rendre l'atmosphère de l'endroit. On sentait presque le froid qui soufflait sur le visage des zeks, leurs mains gelés, la faim qui les tenaillait, la fatigue dans les muscles après une dure journée de travail. C'est encore plus réaliste car le livre n'était pas coupé en chapitres et on avait l'impression de suivre Choukhov tout au long de la journée.
On découvre aussi l'absurdité de ce système : les détenus comptés au moins dix fois par jour dans un froid de - 25 degrés, les tâches ingrates imposées afin de les occuper durant la journée, la nourriture immonde (même les animaux sont mieux nourris), les règlements intérieurs moyennageux qui les envoient au cachot une fois sur deux... J'ai eu le coeur serré en lisant le livre et en pensant à tous ces gens qui ont subi, souvent malgré eux, ce traitement inhumain pendant au moins dix ans.
Mais malgré toutes ses qualités, je n'ai pas totalement adhéré aux critiques élogieuses des autres sites. En effet, il y avait une sensation de vide en lisant l'ouvrage, comme si l'auteur exposait uniquement des faits bruts sans chercher à y mettre un peu d'émotion. Cela explique sûrement pourquoi j'ai eu du mal à m'attacher au personnage principal, ni comprendre ses motivations lorsqu'il travaillait d'arrache-pied. J'avais envie qu'il se batte et qu'il se révolte alors que, Choukhov, lui, tentait de survivre au jour le jour.
De plus, la partie sur la maçonnerie m'a profondément ennuyée et j'ai trouvé le style d'écriture difficile, surtout parce qu'il utilisait le parler des paysans soviétiques.
Lien : http://leslecturesdehanta.co..
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Malheureusement, je n'ai pas accroché plus que cela à ce court récit. Je donne trois étoiles car le livre est important pour garder la mémoire de ces hommes sacrifiés au travail forcé.
Cependant, je n'ai pas accroché avec la traduction, souvent lourde, et au langage très fautif : "malgré que", "à cause que" et autres barbarismes. Si cela permet de mieux s'immerger dans l'univers du goulag, c'est assez pénible à lire.
Je me suis aussi ennuyée car je m'attendais à un récit aussi tragique que les récits des camps de la mort ou de concentration... J'aurais voulu plus de sentiments sur les conditions vécues. Cela est resté trop froid pour moi, même si les personnages ont une réalité...
Petit récit essentiel mais je n'ai pas été passionnée par ma lecture.
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Anesthésiant, ce court roman narre le quotidien d'un prisonnier russe envoyé au goulag pour une futile raison. L'indifférence profonde et la morosité qui imprègne la totalité du livre met profondément mal à l'aise et dénonce parfaitement les déboires du régime soviétique.
Si le but de l'auteur est aisément atteint, Une journée d'Ivan Denissovitch n'en reste pas moins ardu à lire, à terminer, tant on cherche à ne pas se laisser écraser par sa noirceur.
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J ai trouve cette version, sans doute mal traduite, d'une lecture laborieuse même si l on retrouve dans ce récit des accents de Céline.
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Je comprends le chef d'oeuvre que représente un tel ouvrage.
Je comprends l'engouement de certains pour un tel ouvrage.
J'ai été happé au début, j'ai eu envie d'en savoir vite davantage...
Mais, je crois que je manque sérieusement de quelque-chose car j'ai trouvé cette lecture assez laborieuse...
Ou alors je suis rentré pleinement dedans, dans cette vie difficile, éreintante, fatiguante...
Hmmm...
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