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Bernard Poulet (Adaptateur)Byron Wien (Adaptateur)Krisztina Koenen (Adaptateur)Hélène Prouteau (Traducteur)
EAN : 9782266082167
205 pages
Plon (26/02/1998)
3.36/5   7 notes
Résumé :

George Soros est le gourou des marchés financiers.

Quand il achète des mines d'or, le métal jaune monte. Et l'or baisse si l'on apprend qu'il a vendu. Celui qui aurait investi 50 000 francs dans son Quantum Fund en 1969 serait aujourd'hui à la tête de 60 millions !

Soros est devenu malgré lui l'homme qui fait trembler les marchés et le symbole de la spéculation internationale. Et pourtant, il est l'un des plus féroces critiq... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Un livre écrit en 1996, quand Soros le financier n'est pas encore tout à fait Soros le philanthrope.
Il est étrange de lire ce livre-interview sur cet homme aussi sulfureux, sur lequel on lit tout et n'importe quoi aujourd'hui.
Il est encore plus étrange, en tant qu'économiste en rupture avec la vision actuelle de l'économie, d'être d'accord avec la vision de Soros, un financier spéculateur du plus pur jus.

C'est que Soros n'est pas le financier que l'on imagine. Parfaitement lucide sur les marchés, avec une vision sur le long terme, la compréhension peu orthodoxe de l'économie qu'a eu cet homme est clairement la clé de son succès, qui était loin d'être acquis et pour lequel il a du lutter farouchement.
Certes, il s'agit d'un livre sur Soros, par Soros. Il s'y présente sous un jour avantageux, flatteur par son humilité calculée. Quiconque a eu affaire à ce genre de personnage sait en reconnaître les méthodes. Soros est pourtant sincère, et ne donne pas l'impression de beaucoup tordre les choses.

Les trois premiers quarts du livre sont véritablement passionnants (pour un économiste, peut être moins pour un lecteur qui ne l'est pas), et surprennent vraiment. Il y a cependant quelque chose qui agit comme une ombre au tableau et semble dissimuler les vraies intentions de Soros: ses propos sur sa vision de la société ouverte de Carl Popper (qui fut l'un de ses mentors) sont fuyants, peu clairs. Soros devient d'un coup avare de détails, plus incisif dans ses déclarations.
Il faut attendre le dernier quart pour qu'il s'ouvre enfin à son interlocutrice et parle un peu plus de sujets liés concrètement à ce qu'il appelle la "société ouverte". Et c'est sur un mode très défensif, très précautionneux, qu'ils avance ses pions sur les sujets liés à la légalisation des drogues et de la mort assistée et de l'euthanasie. Sans vraiment prendre position, il cherche à nous convaincre que le débat sur ces sujets, impensables à l'époque, doit avoir lieu. Comme si Soros avait la légitimité pour imposer un débat aux sociétés qui n'en veulent pas... et qui 25 ans plus tard, sont omniprésents dans le débat public, parce que ses fondations ont financé des organisations en faveur de ces sujets.

Soros le dit au détour d'une question somme toute anodine: il souhaite imprimer sa marque dans l'histoire, être un homme d'Etat sans Etat, c'est à dire, avoir le pouvoir sans avoir besoin de rendre de compte à personne.

C'est finalement ce qui fait peur: Soros le spéculateur était un homme brillant, avec une vision claire et peu biaisée de l'économie, malgré qu'il travaillait dans la finance où seules comptent les marges de profit. Soros le philanthrope est un monstre mégalomane qui sous ses airs de démocrate bienveillant est un dictateur manipulant les organisations d'opinion comme des pions servant sa vision tordue du monde.

Loin des théories du complot, on voit à travers ce livre que Soros, en effet, est une de ces éminences grises qui cherchent à manipuler le monde non pour s'enrichir, mais pour jouer à Dieu.
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Vidéo de George Soros
La Société fabienne: les maîtres de la subversion démasqués, par Guy Boulianne : https://guyboulianne.com/fabien.
Soutenue par les Rothschild et les Rockefeller, la Société fabienne (Fabian Society) est à l?origine de ce qu?on appelle aujourd?hui le Nouvel Ordre Mondial par l?intermédiaire de ses nombreuses ramifications, dont le Council on Foreign Relations (CFR), le Bilderberg, la Commission Trilatérale et d?autres instruments de pouvoir antidémocratique.
La Société fabienne est aussi à l?origine des Nations Unies et autres organisations supra-nationales. A partir des années 1920, le gouvernement mondial a été particulièrement promu par le département des relations internationales de la London School of Economics, une université fondée par la Société fabienne. Cette prestigieuse école de sciences économiques a formé dans un esprit fabien des générations de dirigeants, dont l?ancien président de la Commission européenne Romano Prodi, la reine du Danemark Margarethe II, l?ex-premier ministre canadien Pierre Elliott Trudeau, le financier George Soros (fondateur de l?institut Open Society) et l?ex-premier ministre du Québec Jacques Parizeau (nous vous rappelons que le Parti Québécois est membre du Montreal Council on Foreign Relations, une filiale du CFR, créé par les mondialistes fabiens Rockefeller).
Le pendant canadien de la Société fabienne est la Fondation Douglas-Coldwell, créée par Tommy Douglas, le premier chef fédéral du Nouveau Parti démocratique (NPD) de 1961 à 1971, et MJ Coldwell, chef de la Fédération du Commonwealth coopératif (FCC), de 1942 à 1960. Tous les deux avaient désiré un homologue canadien à la Société fabienne.
Le livre de Guy Boulianne vous dévoilera des informations qui vous feront mieux comprendre les enjeux actuels de la mondialisation, de l?immigration massive et du multiculturalisme. L?objectif de la Société fabienne étant de détruire les identités raciales et culturelles, le nationalisme et de mettre fin à la démocratie en utilisant les principes du socialisme démocratique et du gradualisme dans le but ultime d?implanter un gouvernement mondial, sous l?égide d?un régime totalitaire.
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