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Les hommes en blanc tome 3 sur 6
EAN : 9782253145707
509 pages
Le Livre de Poche (01/02/1999)
3.4/5   10 notes
Résumé :
Depuis trois ans, Jean Nérac a abandonné les concours médicaux et mène la vie joyeuse d'un simple étudiant.
Marianne, son ancienne fiancée, n'est plus qu'un souvenir parmi d'autres. Une lettre venue du Cantal va marquer un tournant : Clément, un condisciple installé là-bas, lui demande de venir remplacer le docteur Delpuech, vieux et malade. A Peyrac-le-Château, sous la houlette de cette haute et belle figure, Jean va s'initier au rude métier de médecin de ca... >Voir plus
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
De moi, aussi, quand je suis arrivé dans le pays, ils exigeaient des miracles. Je les soignais de mon mieux ; eux, ils voulaient à tous les coups être guéris. Simple malentendu entre le médecin et ses malades, mais e'est un malentendu qui vient de très loin. À croire qu'ils se souviennent encore des temps mythiques où Esculape avait le pouvoir de ressusciter ceux qu’il avait eu l’étourderie de laisser mourir. Bien entendu, à I'usage, les malades ont cessé de me prendre pour le Bon Dieu depuis longtemps ; ils me pardonnent mes échecs. Mais, à chaque nouveau médecin, ils se redisent « Sait-on jamais? Et leur antique appétit de miracle recommence. Heureux celul qui, pour ses débuts, a la chance, comme vous, de les satisfaire ! Sinon, il lui faut quelquefois changer de canton.
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Vous le verrez à l’usage. Déjà toute maladie est surtout une crise d’égoïsme tyrannique, mais parmi les malades, il n’y en a pas de plus égoïstes, plus difficiles, plus méfiants, plus tatillons, plus décevants que les vieillards ; le type même de patients qu’un médecin débutant doit redouter pour l’avenir de sa réputation. Il ne les guérira jamais et il n’en aura que des déboires : on ne fait pas du neuf avec du vieux. Pour les séduire, je vous recommande deux petites ruses innocentes : écouter avec patience le récit, entremêlé de détails oiseux et de radotages, de leurs petites misères, et paraître tenir compte toujours de leurs avis.
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Le grand art du médecin, où doit entrer autant de bonté que de savoir-faire, c’est de laisser croire à chaque malade qu’on en soigne beaucoup d’autres, mais qu’on ne s’occupe que de lui seul ; votre efficacité et vos succès sont à ce prix.
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Vous apprendrez peu à peu que la reconnaissance, lorsqu’elle existe, est basée, le plus souvent, moins sur ce que vous aurez fait que sur ce que le malade vous croira susceptible de faire à nouveau pour lui dans l’avenir.
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Je savais désormais qu’il ne peut exister de détresse plus affreuse que celle du dévouement de la pitié, tendant des mains vainement chargées d’offrandes.
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