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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Les mésaventures d'un jeune italien dans le Brooklyn des années 80, mené en bateau par une bande de petits salopards malfaisants : notre brave Mickey va payer très cher ses désillusions, à l'issue d'un épisode initiatique d'une rudesse qui confine au sordide. Un petit roman bien mené, mais sans réelle envergure. Sur des thèmes très proches, Pelecanos et Price (Richard) on fait tellement plus puissant...
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Attention, musique de fond : le Parrain.

Tous les ingrédients sont là. Un petit gars de Brooklyn, les années 80, une poissonnerie, le nom de Mickey, un mec qui s'amène genre mafioso, des paris, des espoirs, des choix. Et si on se rend service, tout ça tout ça. Franchement, cela s'annonçait très bien, j'étais dans l'ambiance puisque j'avais mis la musique. J'avais aussi coupé le smartphone, internet, la totale. Et l'auteur décrit bien cette époque, même si en fin de compte, elle apparaît presque intemporelle. C'est fou. Les années 80 sont si proches mais elles paraissent presque archaïques quand on y pense. Les gens s'appelaient sur le fixe, par exemple et tout y paraît plus lent.

Mais je me disperse, car je me demande comment mes enfants verront ce livre. Mieux ou pas ? Personnellement, je ne pense pas qu'il vieillira mal et c'est sûrement un très bon point. Par contre, je ne pense pas que les gens pourront se situer dans ce livre car la toile de fond m'apparaît tout de même bien légère.


Un bon moment de détente.

Sisi, même si le livre est léger. Déjà parce qu'il n'a pas beaucoup de pages. Mais aussi parce que l'intrigue ne vaut pas non plus un truc énormissime, j'ai passé un très bon moment pendant ma pause déjeuner, comme l'impression de vivre d'un coup hors du temps. Tout simplement de faire une pause et c'était aussi le but recherché.

Mon seul regret au final, c'est un peu le fatalisme du roman. Non pas que je ne m'attendais pas à un roman noir. Mais j'ai pu deviner chaque mauvais tournant, ce qui m'a un peu gâché la surprise je dois dire. J'aurai aimé une petite prise de risque de l'auteur. Sûrement pour la prochaine fois.

Un grand merci pour les Editions Denoël pour la découverte.
Lien : http://labibliodekoko.blogsp..
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" Quel crétin ! " Voilà le cri du coeur que j'ai poussé hier soir en refermant ce livre. Détrompez-vous, je ne parlais pas de l'auteur, mais de Mickey, le jeune héros.

Au début, le jeune homme apparaît assez attachant. Né dans un milieu défavorisé, il veut prendre sa revanche sur la vie. Il économise dur, depuis des années afin de pouvoir se payer l'université, afin de suivre des études de comptabilité. Mais avant, il se donne une année supplémentaire, en travaillant à temps plein à la poissonnerie qui l'emploie, depuis quelque temps. Pour pouvoir économiser plus, mais surtout, pour ne pas laisser son père, atteint de la maladie d'Alzheimer.

Avec "Petit joueur", Jason Strarr, nous plonge dans le Brooklin des années 1980, avec un univers sombre.
On est entraîné ici, dans un thriller psychologique. L'accumulation de mauvais choix, qui vont entraîner Mickey, dans une spirale de plus en plus infernale. Et faire passer le lecteur par touts les stades. L'attendrissement, la peur, le dégoût et l'incompréhension, et même la colère contre le personnage principal, qui au fil des pages, devient l'anti-héros par excellence.

Des thèmes forts comme le racisme, la maladie, le jeu, le vol, le meurtre sont abordés ici. Sans toutefois y avoir, de réel rebondissement. le tour de force de l'auteur, nous tenir en haleine avec un rien, le premier pari que Mickey a pris pour Angelo, malgré les mises en garde.
L'écriture est-elle, que l'on s'implique, on ressent le malaise de notre héros, et on a envie de le secouer, je me souviens de m'être dit, plusieurs fois : "mais pourquoi, tu ne fais pas comme ça, ou comme ça...", "mais bon sang, soit pas idiot, réagit".

C'est là le plus gros problème de Mickey, il est, non pas idiot, comme je le sermonnais, mais naïf, terriblement, irrémédiablement naïf. La tête de Turque de première pour les autres jeunes, qui n'hésite d'ailleurs pas à le maltraiter.

La chute m'a fait penser à David le héros de mon coups de coeur 2014, qui se demandait sans cesse, si l'on naissait tueur, ou si on le devenait. (cf À main nues de Paola Barbato) Et si la réponse était, tout simplement, qu'on a tous en nous une part maléfique, et que celle-ci, se réveille, ou, non suivant les choix que l'on fait !
Comment expliquer une telle chute sans cela ?

Lien : https://lavisdemickaeline.co..
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Petit Joueur, c'est l'histoire de Mickey... dix-neuf ans, orphelins de mère et vivant avec son père atteint d'Alzheimer, un petit joueur, justement. Petit viveur, petit parieur, petit jeune homme un peu effacé, crédule, mais sans caricature, pas spécialement bien dans sa peau... Mais prêt à s'enflammer, à s'illusionner...

Le livre nous raconte alors, sur quelques jours, une glissade, un dérapage, un enchaînement de circonstances. Tout cela est très terre-à-terre, concret, empreint de quotidien. Et c'est écrit tout pareil. Petitement, simplement. J'ai eu du mal à trouver des extraits qui peuvent faire figure de citations... c'est dire que Jason Starr raconte une histoire, sans chercher des formules choc. Sans chercher l'effet de manche.

La glissade... la voie directe vers la délinquance... sera-t-elle fatale, inéluctable... qui peut stopper la perte de repères... autant de questions qui poussent la lecture en avant.

L'auteur cherche l'empathie, la ressemblance. Empathie... ? peut-être, mais je n'ai pas été scotché pour autant. Même si on peut se reconnaître parfois dans les comportements ou les attitudes de Mickey Spada, j'ai éprouvé du mal à me mettre dans sa peau.

J'ai pensé à des atmosphère à la Mystic River... on est vraiment dans la rue, dans la poissonnerie, dans le terrain vague... car l'écriture fonctionne bien. Une chouette découverte, d'un auteur, d'un univers. Mais pas de coup de coeur.
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