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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Un bon moment passé avec Mickey Prada et son entourage dans un Brooklyn pittoresque. Ne tombant jamais dans la caricature ni du genre, ni des milieux sociaux évoqués, Jason Starr signe ici un excellent polar distrayant à souhait.

Point d'orgue de Petit joueur, la fin, véritable réussite, pousse le lecteur à une relecture des événements, induisant le doute sur certains points. Mais chut; je vous laisse le plaisir de le découvrir...
Lien : http://unlivresurmeslevres.b..
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J'ai apprécié cette lecture tout d'abord pour son contexte et son époque. Etant une fan des Etats-Unis, la plongée dans le Brooklyn des années 80 m'a enchantée. Mais cette plongée n'a rien d'agréable, puisque il s'agit bien de suivre de près la descente aux enfers d'un antihéros par excellence. Car c'est la deuxième force de ce roman, la banalité du personnage de Mickey, qui pris au piège d'une vie difficile, veut juste s'en sortir. Alors je ne vous dirais pas s'il parvient à trouver le bonheur, mais suivre ce trajet de vie m'a fait traverser une cascade d'émotions. On passe de la tristesse, à l'espoir, du rire aux larmes en seulement quelques pages. le style est très direct, sans fioritures , et colle vraiment à l'ambiance noire du roman . La galerie de personnages secondaires permet d'apporter de la profondeur au récit en abordant d'autres thèmes tels que le racisme dans une société américaine en pleine crise.

En bref une bonne découverte, que je vous conseille vivement !
Lien : http://livresforfun.overblog..
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Mickey Prada est un jeune homme comme les autres ou presque....Il a pris une année sabbatique à la sortie du lycée pour travailler dans une poissonnerie, afin de récolter suffisamment d'argent pour s'inscrire à la Fac. En fait, il économise depuis qu'il a neuf ans, depuis le jour où accompagné de son père, il a gagné aux courses. Il continue même à jouer de petites sommes pour arrondir ses fins de mois. Parfois, pendant qu'il le sert à la poissonnerie, il discute avec un des clients, Angelo Santoro. Il le soupçonne de faire partie de la Mafia et quand celui-ci lui demande de placer des paris pour lui, Mickey n'ose pas refuser. le problème, c'est qu'il parie de plus en plus gros et déclare attendre de se refaire pour rembourser Mickey. Bientôt ses économies n'y suffiront plus. le jeune homme a mis le doigt dans un engrenage inéluctable qui va amorcer une longue descente en enfer.

J'ai choisi ce livre, d'abord parcequ'il s'agissait d'un policier et aussi à cause du contexte et de l'époque. La vie n'est pas facile dans le Brooklyn des années 80 : petite et grande délinquance, racisme, sexisme, et les fins de mois qui sont difficiles à boucler. Mickey qui a perdu sa mère dans un accident de voiture alors qu'il était encore enfant vit avec son père malade d'Alzheimer dont il doit s'occuper seul. Mais il tient à son rêve : entrer à l'Université pour devenir comptable, et ce rêve dépend de son salaire de la poissonnerie où il travaille sous les ordres d'un patron odieux. Mickey est un garçon naïf, un peu timide. Son gros problème c'est qu'il n'ose pas. Il n'ose pas refuser les offres d'Angelo Santoro qui vont le ruiner, ni envoyer promener ses soi-disant amis qui le méprisent et se moquent de lui ; il n'ose pas non plus pousser plus avant sa relation avec Rhonda dont il est tombé amoureux. Malgré les quelques fois où il a réussi à m'attendrir, Mickey, l'anti-héros, ne m'a pas été très sympathique : trop mou, trop passif. J'ai attendu pendant les trois quarts du récit qu'il réagisse, qu'il fasse preuve de bon sens. Mais non, il croit bien faire, mais il s'enfonce inexorablement, jusqu'à la fin, jusqu'à sa dernière phrase. Finalement, c'est un récit très réaliste que nous livre là Jason Starr : le portrait d'un gamin vivant dans un milieu défavorisé et qui se laisse entraîner jusqu'à finir en prison.

Les personnages secondaires sont eux aussi très intéressants : Sal Prada le père de Mickey, malade d'Alzheimer, à moitié dément qui manquera d'égorger son fils un soir parcequ'il l'a pris pour un cambrioleur, Chris son seul vrai "ami", Ralph et Filippo ses faux copains, Charlie son collègue de la poissonnerie victime de racisme, Rhonda sa petite amie : seul personnage féminin du roman, Artie le bookmaker : le seul dans cette histoire qui semble avoir la tête sur les épaules.

Il n'y a pas vraiment d'intrigue ni de suspense dans ce roman : simplement l'histoire d'un garçon pris dans une longue spirale faite d'échecs et de désillusions : le rêve américain qui vire au cauchemar..... Un livre bien écrit, qui se lit vite et facilement. Pas très gai, mais j'ai bien aimé.
Lien : http://lecturesdebrigt.canal..
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Mickey, vous en conviendrez, c'est un prénom rigolo ; on pense à un enfant joueur, un farceur joyeux de vivre. C'est tout le contraire, et Starr nous joue sa première mauvaise farce avec ce prénom à la noix. Car, si cela peut passer à la rigueur pour un gamin, comment le porter arrivé à l'âge adulte ? Il y a de quoi vous aigrir le caractère.
Mickey mène une vie de chien. Il économise sous à sou depuis l'enfance pour aller à l'université, un jour. Il le veut, il le faut. Pour l'instant, tout en surveillant son père atteint d'Alzheimer, qui s'il a perdu la mémoire n'a pas perdu son caractère désagréable, Mickey travaille chez un poissonnier. Boulot puant et déprimant. Patron bête et méchant.
Une vie pourrie. Sans joie, sans guère d'espoir, sans amour aussi.
Mickey-il plus crédule que la moyenne ? Plus stupide ? Non, pas du tout, c'est même le contraire, c'est plutôt un bon gars Mais dans son existence, rien ne le sert. Et ce jeune-homme en définitive assez insignifiant est doté d'une poisse, d'une malchance, d'une scoumoune à toute épreuve qui le sort du lot. le roman tout entier est en effet un toboggan qui le jette à chaque fois dans pire que ce qui précédait. Quoique… on découvrira en définitive que ce qu'il prend lui-même pour le destin peut se révéler… je ne spoile pas…
Lire la chronique complète et les autres sur le blog de Jeanne Desaubry

Lien : http://jeanne.desaubry.over-..
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Brooklyn dans les années 1980, Mickey trime, et assume son père atteint de la maladie d'alzheimer. il rêve de reprendre ses études et de devenir meilleur. Son quotidien est harassant, lourd à porter, c'est un petit gars naïf et trop gentil qui va malheureusement s'enfoncer dans les dettes et les emmerdements bien malgré lui.

C'est après sa rencontre avec celui qu'il prend pour un mafieux, que tout va commencer. Les paris aux jeux, l'intimidation, et c'est l'engrenage. Ce monde est noir et sans pitié, et au fur et à mesure que Mickey s'enlise, on perd espoir pour lui. Les fréquentations, les mauvaises influences feront le reste. Et pourtant en lui, en Rhonda dont il tombe amoureux, demeure la petite étincelle d'espoir.

Le récit est dur et dresse un constat amer et sans appel sur la difficulté de s'en sortir, quand on est pas né du bon côté. Portrait social et intrigue policière,font de ce roman un beau mélange où l'auteur abat ses cartes avec talent et un savoir faire maîtrisé.

J'ai aimée là où l'auteur nous emmenait sans en avoir l'air et je me suis laissée prendre au jeu.

Périlleuse, la descente aux enfers programmée pourrait finalement ne pas avoir lieu... A vous de voir !
Lien : http://sophiesonge.canalblog..
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