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4,12

sur 1300 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Une histoire bien lourde avec des phrases à rallonge, pourvues d'une sagesse digne de la poésie.
Une histoire bien plate, très simplette où l'on découvre les possibilités de partir en barque dans les fjords pour pêcher des poissons et ramer, encore ramer et toujours ramer.
Même sur un transat de plage ce roman a su me laisser hermétique, j'ai du tourner les pages les unes après les autres sans garder de souvenir... Je dirais que c'est un peu normal car je n'ai pas trouvé de rythme et encore moins d'avancée dans l'histoire mais juste une accumulation de phrases... Pas mal non comme prose!
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"Ceux qui habitent dans cette vallée ne voient que des fragments du ciel. Ils ont pour horizon les montagnes et les rêves.", et ceux qui n'habitent pas dans cette vallée partent pêcher la morue dans la mer glaciale, au péril de leur vie : "Les rames ploient presque sous l'effort, douze bras parfaitement entraînés, des muscles bandés qui, ajoutés les uns aux autres, déploient une sacrée puissance et voilà que, devant nous, le fjord s'ouvre sur la Mer Glaciale face à laquelle nous ne sommes rien, face à laquelle nous n'avons que notre foi en la miséricorde du Seigneur et peut-être aussi un soupçon de bon sens, de courage et de désir de vivre.".
De bon sens, Bàrôur va en manquer car hypnotisé par la poésie qu'il vient de lire il en a oublié sa vareuse, et c'est mort de froid qu'il reviendra de cette sortie en mer.
Son meilleur ami, armé de sa tristesse et du "Paradis perdu" de Milton va alors traverser l'île pour rendre ce livre à son propriétaire.

Je sors mitigée de cette lecture, avec l'impression d'être passée à côté de quelque chose mais sans non plus réussir à mettre la main sur quoi.
Je suis restée extérieure à cette histoire, j'ai eu beaucoup de mal avec les prénoms, ainsi qu'avec les différents personnages, les histoires s'emboîtant les unes dans les autres.
D'ailleurs les parties du livre sont inégales tout comme la longueur des chapitres, ceci ne m'a pas aidée à entrer dans l'histoire.
Je ne sais pas si c'était par manque d'attention ou si la période est peu propice mais je n'ai même pas eu trop envie de passer dix minutes à essayer de comprendre, c'est un style de narration qui n'est pas fait pour moi, tout du moins pas actuellement.
Pourtant, à certains moments j'ai cru pouvoir entrer dans la lecture, j'y suis même rentrée mais cela n'a duré que le temps d'un chapitre car au suivant je décrochais de nouveau en attendant la suite.
Parfois il y a de très beaux paysages, de très belles phrases emplies de vérité comme celles-ci : "L'enfer est un être défunt.", je ne peux pas non plus dire que je n'ai rien ressenti de la tristesse de ce garçon d'avoir perdu son meilleur ami, ni même de la forme de bêtise de cette mort, mais tout cela n'a pas suffi à me convaincre et à me faire adhérer à ce roman.
J'ai tout de même apprécié les passages concernant la pêche à la morue, ce sont des instants forts où j'ai réussi à voir toute la dureté et la dangerosité de ce métier, où j'ai eu froid et peur avec les personnages : "Ils rament et leurs coeurs pompent le sang, distillant en eux le doute sur le poisson et sur la vie, mais aucunement sur Dieu, non, car sinon, ils oseraient à peine monter sur cette coquille de noix, ce cercueil ouvert, posé à la surface de la mer, bleue en surface, mais noire comme le charbon en dessous.".
Ce livre contient une forme de poésie qui n'a pas su me conquérir ni me faire rêver aux grands espaces de l'Islande.

Une incursion plutôt rare de ma part dans la littérature islandaise avec "Entre ciel et terre" dont je ne ressors pas conquise, avec le sentiment d'être passée à côté de cette histoire et de cette lecture, peut-être parce que ce moment ne se prêtait pas à une telle lecture ou peut-être parce que cela ne me convient pas.
Je reconnais tout de même à ce roman de beaux passages forts et intenses en sentiment humain qui sans doute sauront plus toucher d'autres lecteurs.
Lien : http://lemondedemissg.blogsp..
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Je n'ai pas été transporté par ce roman. la première partie pendant laquelle on suit les pêcheurs exerçant leur métier dans des conditions effroyables est formidable. La suite est beaucoup moins captivante. Après tous les avis élogieux que j'ai lus, ce livre a été une déception.
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Décidément, j'ai du mal à me familiariser avec les auteurs islandais. J'ai trouvé ce livre très beau et plein de poésie. Et en même temps, je n'ai vraiment pas réussi à entrer dedans, pour plusieurs raisons. Premièrement, je m'embrouillais totalement avec les prénoms des personnages (assez nombreux, il faut le dire) et leurs différentes histoires.

L'auteur écrit plutôt bien (c'est beau, comme je l'ai précisé au-dessus) et pourtant, je n'ai pas vraiment accroché au style d'écriture. Il est difficile de faire la différence entre les paroles des personnages et leurs actions, puisque le tout se mêle. Ensuite, j'ai trouvé que le texte était peu aéré, les chapitres étaient plutôt espacés et il y avait peu de paragraphes, ce qui m'obligeait à couper ma lecture en plein milieu, ce qui n'est jamais bien agréable.

J'ai essayé de m'accrocher au livre, parce que je sentais bien qu'il y avait quelque chose dans cette histoire, que je n'ai malheureusement pas trouvé. J'ai éprouvé de la tristesse pour cet homme qui surmonte avec de grandes difficultés la mort de son ami, mais je suis restée assez extérieure à la lecture. J'ai l'impression d'être passée à côté d'une belle histoire, et ça m'embête vraiment que mon avis soit assez mitigé, voire presque négatif, alors que ce livre est probablement génial, mais je suis passée à côté. Ce n'était peut-être pas un style d'écriture qui me convenait, ou bien pas la période pour lire ce livre-là, je ne sais pas. Je l'ai emprunté, mais peut-être le relirai-je un jour, si j'en ai l'occasion.
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Une sorte de voyage initiatique dans lequel un pêcheur amoureux de mots, plongé dans un recueil de poésie en oubliera les éléments indispensables à son voyage en mer. Il succombera donc de froid.
Un vieux capitaine par la suite tentera de comprendre cet amour pour la poésie.

Un texte poétique certes mais qui m'a laissé sur la rive...
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Que d'avis enthousiastes depuis la sortie de ce livre… Et je les ai compris durant la première moitié du roman, ce texte poétique, les forces déchaînées, les marins, Bárður et le « gamin » qui se plongent dans des livres dès qu'ils le peuvent, les sorties pour une pêche rude et incertaine, le froid glacial, la mort… Par contre, je suis passée carrément à côté de la deuxième partie, où le « gamin » poursuit seul, s'éloigne de la mer, s'arrête dans un village… Les personnes qu'il rencontre, une femme notamment, autour de laquelle tourne toute cette deuxième moitié, ne m'ont pas intéressée, la poésie avait disparu pour faire place à des descriptions plus prosaïques. J'ai eu l'impression d'avoir affaire à un autre roman. Quelle déception !
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Je n'ai strictement RIEN compris à cette lecture. Je l'avais déjà tentée, il y a quelques années de cela, lorsque j'avais acheté ce roman à l'issue d'une rencontre avec l'auteur. Rebutée, je l'avais mise de côté pour un moment plus propice... ce moment ne venant jamais, heureusement qu'il y a eu ce défi de "voyage" avec des auteurs islandais à lire pendant le mois de janvier, sinon il serait encore en train d'attendre dans ma bibliothèque. Mais ce deuxième essai n'a pas été transformé. Je lisais les mots qui composaient les phrases de ce roman, si joliment assemblés, et leur signification coulait dans mon cerveau sans y rester. Je me suis sentie orpheline de ma propre langue, complètement délaissée par l'histoire, qui tient en peu de lignes au final : un homme oublie sa vareuse avant de prendre la mer, et meurt entouré de ses compagnons pêcheurs ; son ami, un jeune garçon, revient au rivage et s'en veut de vivre. C'est la seule chose que j'ai réussi à retirer et retenir de ces 250 pages. Ah si, il fait froid. Et il aime la poésie. Je suis restée sur le rivage, à regarder la mer croître et décroître, et je n'ai pas réussi à embarquer. Dommage.
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Grâce à Babelio et Gallimard, j'ai eu le plaisir de lire Entre ciel et terre de Jon Kalman Stefansson, livre d'un auteur islandais à propos duquel j'avais lu quelques commentaires élogieux. Malheureusement, la rencontre n'a pas eu lieu entre ce roman et moi.

Voici l'histoire d'un jeune garçon qui travaille en mer avec son meilleur ami qui meurt de froid lors d'une sortie en mer parce qu'il avait oublié de prendre son manteau envoûté par les mots de Milton. L'histoire de ce jeune homme qui se retrouve seul et qui part pour rendre le paradis perdu de Milton à son propriétaire. Qui parcourt les terres enneigées d'Islande, qui brave le froid, qui avance malgré tout. L'histoire d'une terre, de marins, d'habitants, de vie. L'auteur nous montre une Islande sauvage et hostile où l'homme n'est qu'un petit élément, où il doit s'adapter et trouver la force pour continuer. C'est aussi un texte sur la puissance des mots et de la poésie.

Entre ciel et terre est un roman proche de la nature et des âmes, un roman froid et dur. Mais c'est aussi pour moi un roman déprimant, ennuyeux et long. La première partie m'a été fort pénible. Et puis j'y ai trouvé un peu plus d'intérêt quand le gamin est arrivé au village car l'auteur y mélange les voix des différents personnages d'une manière subtile. On y découvre la complexité de cette vie si dure et ce qui anime chacun des personnages du village. L'écriture de Jon Kalman Stefansson est complexe et tortueuse. Je me suis perdue de temps en temps et parfois je décrochais complètement.

Entre ciel et terre a été mon premier contact avec la littérature islandaise et, pour moi, c'est comme pour la musique, je trouve ça déprimant et même presque angoissant. Il ne me reste plus qu'à découvrir ce pays si fascinant mais si rude. Peut-être qu'alors j'arriverai à apprécier ce qu'ils créent.

Je remercie encore Babelio et Gallimard pour l'envoi de cet ouvrage.
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Long, tellement long
Honnêtement je peux comprendre que ce livre ait plu mais trop poétique pour moi...
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