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3,8

sur 363 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Lumière d'été, puis vient la nuit
Jón Kalman Stefánsson
Grasset, 2020, roman,316 p
traduit de l'islandais par Eric Boury



Voici le septième roman de JK Stefánsson, mais il a été écrit en 2005, et a attendu quinze ans avant d'être traduit en islandais ; ce qui veut dire qu'il a été écrit avant la si fameuse trilogie qui a révélé l'auteur au monde des lecteurs et qui m'a éblouie.
L'action se passe dans un petit village sans nom, où il n'y a ni église, ni cimetière, mais où les gens vivent vieux, beaucoup comptent un siècle. C'est cependant un village islandais où l'été est court, la lumière reste dans le ciel la nuit, avant de laisser le pays dans de longs mois de ténèbres, piquées quand même par les étoiles qui scintillent. le village est isolé, il y fait froid, il ne s'y passe rien, enfin peut dire cela quelqu'un qui ne sait pas regarder avec tendresse dans le coeur ou la tête de celui qu'il croise. Mais Stefánsson est un voyant, il voit ce qui ne se voit pas, et nous donne ainsi une leçon d'humanité dans une exquise simplicité.
le livre comprend huit chapitres, et l'auteur nous prend par la main, comme si nous étions nous aussi des personnages, des visiteurs, pour nous conduire dans ces huit histoires qui mettent en scène différents personnages, tour à tour les protagonistes du récit, fragiles, perdus dans les étoiles, les rêves, les oiseaux, les fantômes, l'inaction, le manque d'amour, la solitude, le besoin d'un être à ses côtés. La chair agite presque tous ces personnages - « Il suffisait qu'elle rabatte ses longs cheveux blonds en arrière pour que les montagnes se mettent à onduler » -. le temps ne suit pas une ligne droite, nous retrouvons à différents moments les personnages saillants du village, nous écoutons les ragots, nous analysons ce qui meut les hommes, ceux-là et ceux du monde réel, la force qui se saisit d'eux, la crainte et le désir qui les prend, et à les voir évoluer, à écouter le conteur Stefnánsson, ous avons « des papillons dans le ventre ». Les histoires sont travaillées de manière lyrique, pittoresque, poétique. le banal devient captivant et le singulier que nous partageons évident.
Les chapitres s'interrogent sur la vie - « cette vie qui … s'achève le plus souvent au beau milieu d'une phrase »- sur son mystère, sur l'existence, le hasard des destins, font voir les errances, les chemins hésitants, les échecs. Il n'est pas de réussite en ce monde, et du reste le livre se termine par l'échec absolu. La grande question est la distance qui sépare la vie de la mort, ou même s'il y a une distance. Un ancien ministre se dissout dans l'air, un homme change radicalement de voie, un écart sensuel brise une vie familiale, et un paysan perd celle qu'il reconnaît aimer au moment où son bonheur lui fait toucher le ciel.
Ils épinglent aussi le monde contemporain qui avec les moyens de communication et les technologies a rétréci à ce point, même si la distance entre les hommes est demeurée la même ; ce monde qui présente des choses plus absurdes que des fantômes, par exemple les quinquagénaires américains blancs sont une bénédiction pour les nations de ce monde -des hommes conservateurs, bornés et belliqueux, aveugles à la fibre délicate qui constitue la vie ». Stefánsson a des yeux pour la voir et la rendre visible et faire qu'on la regarde longtemps avec ses yeux et son coeur et c'est un pur bonheur.
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Dans le huis clos d'un village islandais isolé où il n'y a "pas d'église. Pas plus que de cimetière", à première vue paisible et routinier, le narrateur promène son regard sur sa petite communauté autarcique. Comme s'il était muni de jumelles, il s'arrête d'un personnage à l'autre et met le projecteur sur son intimité et son foyer. On découvre la vérité de chacun, loin des apparences et du calme attendu: il y a ceux qui cèdent à leur grain de folie ou sombrent dans le désespoir, ceux qui se révèlent à eux même, il y a ceux qui partent, ceux qui restent, ceux qui reviennent... Et en fil conducteur, porté par une écriture débordante d'imagination et de poésie, Jon Kalman Stefansson nous dévoile l'insoutenable volatilité du bonheur.

"Et la lumière qui pleut sur les montagnes, sur la route, sur les nuages, les fossés, les fermes et les rivières, cette lumière qui les baigne tous les deux est tout simplement sublime."
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C'est un roman qui se lit très bien et très vite, il possède quelque chose d'onirique alors que c'est pourtant bien la vie quotidienne des habitants d'un petit village que nous découvrons.
D'ailleurs, le narrateur n'a de cesse de nous le répéter : c'est un village amorphe où tout le monde s'ennuie, un village où il ne se passe rien.
Et il y en a beaucoup des pages sur du rien !
Emma Bovary n'a qu'à bien se tenir !

Les personnages se succèdent, les thématiques de l'humanité également : la vacuité de la vie, la recherche de l'argent, l'amour, l'amitié, l'adultère, la peur du noir et des fantômes… Car pour un village où on vit très vieux et où meurt peu ou très tard, il y a tout de même quelques histoires morbides.
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Il arrive parfois que l'on se lance dans la lecture d'un roman sans en connaître l'auteur, simplement par sa couverture particulièrement réussie, son résumé en page 4, et, c'est bien le cas ici, son titre. Je ne saurais dire précisément ce qu'il a éveillé en moi, mais c'est bien ce titre avant toute chose qui m'a attiré. À travers 8 nouvelles plus ou moins longues, de 10 à 40 pages, l'auteur se fait narrateur de chroniques intéressant les habitants d'un petit village des fjords islandais. Tout le monde se connaît, tout le monde est attaché à ce petit bout de terre perdu sans église, sans cimetière, et tout le monde tente de survivre vaille que vaille entre les fermes, le bureau de poste, la coopérative locale. Tour à tour poétiques, drôles, émouvantes et tristes, ces sept chroniques de village mettent en scène des situations diverses confinant parfois au loufoque: tel ce directeur de l'atelier du tricot qui plaque tout, travail, famille, maison, pour se consacrer uniquement à l'astrologie au point de se ruiner en livres anciens; ce gamin un peu simplet qui ne rêve que de peindre des oiseaux et dont le père voudrait qu'il prenne sa succession comme policier; ces employés de l'entrepôt qui sont persuadés qu'il est hanté parce que construit sur les lieux d'un ancien drame; ce brave paysan à la vie bien rangée qui succombe aux charmes sportifs de sa voisine au point de tout perdre; ce couple, lui parti bourlinguer durant des mois, elle qui attire la convoitise des tous les mâles du village, et qui attend le retour de son ancien amant; ce routier satisfait de sa vie dans son camion; ce diplôme en droit obsédé par les chiffres, engagé par les anciennes ouvrières de l'atteler du tricot pour fair capoter un projet de restaurant, et qui finit ivre et nu dans le lit d'une solide fermière très nature; enfin, ces deux célibataires qui se cherchent longtemps, s'évitent, ne se déclarent pas, jusqu'au drame stupide, assurément la nouvelle la plus triste du récit et celle qui le clôture, peut-être aussi pour bien signifier que tout peut arriver dans le quotidien de ce village. Il ne faudrait cependant pas s'arrêter à ce détail pour ne pas savourer ce « lumière d'été, puis vient la nuit », un roman frais et qui fait du bien, indiscutablement. Une échappée poétique entre absurdité et réalisme, très réussie.
je remercie les éditions Folio pour leur confiance.
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Aujourd'hui je vous donne rendez-vous dans un village un brin atypique puisqu'il n'a ni église ni cimetière et c'est bien dommage car « le doux tintement des cloches réjouit les âmes en peine ; le glas porte avec lui des nouvelles de l'éternité » enfin ça c'est l'auteur qui le dit.
Et ce ne sont pas les seuls particularités de ce village car il est composé de « centenaires rigolards » et de toute une galerie de personnages plus déjantés et particuliers les uns que les autres.

JK Stefansson dresse huit portraits au fil des chapitres et pour vous appâter un peu voici une petite liste :
Un directeur de l'atelier de tricot qui rêve en latin et va en faire sa carrière et qui ne jurera plus que par les constellations et les trous noirs.
Jonas qui voit et peint des oiseaux partout et transforme la vie des habitants avec ses pinceaux.
David le fils du directeur latiniste qui lui est en bisbille avec quelques fantômes.
Et mon préféré Kjartan qui va céder à la tentation de la chaire.
D'anecdote en anecdote la vie du village s'impose et la galerie de personnage prend vie
Des liens connus ou secrets se tissent.

On ne reste pas au ras des pâquerettes, non on voyage aussi dans le cosmos et l'on approche les trous noirs.
Ne cherchez pas d'inutiles rebondissements, la vie s'écoule, chacun poursuit ses rêves mais l'auteur balaie tout ce qui fait notre vie quotidienne : la peur, la perte et le manque, l'amour, la douleur ou la joie, la solitude ou l'échange.

C'est la comédie humaine à l'islandaise dont le caractère universel ne vous échappera pas.
Pourquoi j'ai aimé ce livre ?
Parce que JK Stefansson a l'art du paysage chevillé à l' écriture
J'ai aimé la truculence et la bonhomie de ses personnages hilarants.
J'ai aimé les adresses aux lecteurs que émaillent le récit et qui sonnent tellement justes
Parce que j'aime le pays des fjords au climat aventureux
Parce que l'humour est présent tout du long
Parce que l'auteur nous parle des incertitudes de l'existence, des bifurcations qui se présentent, des erreurs possibles, bref de la vie !

Parce qu'il m'a rappelé les Racontards de Jorn Riel qui m'ont fait passer de tellement bons moments
Il tente de nous dévoiler le mystère de l'existence « ces recoins sombres parfois aussi vastes que des palais »

Parce qu'au bout du compte il n'y a que l'amour « cet oiseau qui vous entame constamment le coeur » alors « Qu'importe le tumulte du monde, l'avènement et la chute des civilisations, le hasard et le néant, si on n'a pas de lèvres à embrasser, une poitrine à caresser, un souffle qui vous emplit les oreilles. »

Le style est cocasse, drôlatique même, parfois un brin caustique, souvent plein de poésie et toujours bienveillant.
L'écriture singulière de cet auteur est très reconnaissable et magnifiquement mise en valeur par une traduction parfaite.
Merci Monsieur Boury
Si vous ne l'avez jamais lu je vous recommande sa trilogie magnifique
Lien : http://asautsetagambades.hau..
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Jon Kalman Stefansson et ses chroniques poétiques islandaises nous offrent de nouveau un très beau roman. Évidemment, il faut apprécier et accrocher, car c'est un auteur qui, indéniablement, à son propre style, reconnaissable entre mille. Cette façon d'écrire diverge cependant de ses livres précédents, pêchue, avec une dose d'humour présente tout en se cachant pour ne pas prendre pas le pas sur la dimension sincère et tragique de la vie et de ses événements que cet auteur aime explorer.

Une kyrielle de personnages anime les pages, et une nouvelle fois, les femmes sont représentées à juste titre comme des femmes fortes et indépendantes. Philosophique, c'est un roman qui amène à se questionner sur ce qui se joue dans la société humaine et les relations, dans un écrin de mélancolie parfaitement à la taille de ce village que l'on parcourt tout au long de ces 300 pages, sans s'ennuyer.

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Ecriture un peu déroutante au départ, mais une belle écriture.
J'ai eu un peu de mal à rentrer dans l'histoire, mais je crois que c'est dû aux différents noms islandais, que j'ai du mal à retenir !!... Plus j'avançais dans la lecture et plus je me suis laissais prendre dans cette poésie du quotidien d'un petit village, où tout le monde se connait. L'auteur écrit un roman sur l'histoire de presque tous les habitants.
C'est envoûtant à lire, il faut juste prendre le temps de savourer.
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Jon Kalman Stefànsson est certainement l'auteur que je retrouve avec le plus de joie, chaque livre tombé entre mes mains.
Il est celui dont les mots jamais ne me déçoivent, si tendres, si justes, si brutaux.
Il est celui qui regarde le monde avec des yeux qui pourraient être les miens (doublé d'un talent infini pour en rendre compte), celui entre les pages duquel je me blottis avec délice, le seul auteur, je crois, dont j'ai lu tous les romans.


Lumière d'été puis vient la nuit n'a pas fait exception. Après trois romans abandonnés en cours de route, deux autres à propos desquels je n'ai pu écrire un mot (d'où mon silence ces dernières semaines), c'est tout naturellement, et comme si je m'apprêtais à retrouver un ami que, sur ma bibliothèque, j'ai attrapé Lumière d'été puis vient la nuit.
Il y avait quelque chose de rassurant à retrouver la langue de Jon Kalman Stefànsson, quelque chose de délicieux à caresser la certitude d'avoir entre les mains une merveille, quelque chose de bon, tout simplement.


Tout ce que j'ai pu écrire, dans de précédents articles, au sujet des romans de cet auteur peut très certainement trouver une place sur cette page. Cela ne serait ni volé ni galvaudé. Car tous les livres de Kalman Stefànsson se ressemblent (et c'est tant mieux). Ils sont un regard avant d'être un ensemble de pages brochées, un poème sans fin sur la vie et ses mystères, l'amour, la mort, l'oubli.
Ils ont l'audace du point de vue toujours neuf, radical et infiniment sensible.
Celui d'un homme qui regarde le monde, son époque et les êtres qui en sillonnent la terre avec humour, bienveillance et compréhension.


Cette vision, il la donne à lire avec une telle maestria qu'on en suffoque souvent.
Est-il possible, se demande-t-on, de poser, l'un à côté de l'autre, des mots qui ensemble, résonnent d'une si douce manière ? Doit-on chercher un magicien, un orfèvre ou un Dieu derrière cette sublime mécanique ?
Il semblerait que non.
Il ne s'agit que d'un homme.
Un homme doté de deux yeux remplis de larmes et d'étoiles, d'un coeur apte à pomper plus de sang que la moyenne et de deux mains capables de le transformer en de très grands romans.


Lien : https://www.mespetiteschroni..
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"Il y a si peu d'espace de la vie à la mort, de l'été à l'hiver."

Dans un petit village des fjords de l'ouest les habitants mènent une vie en apparence tranquille. Ils sont cependant, comme tout le monde, à la recherche du bonheur et agité par les passions humaines. le directeur de l'atelier de tricot, un jeune homme "tellement élégant que cela confinait à de l'irrévérence" s'est soudain pris d'une telle passion pour l'observation des astres qu'il a abandonné son emploi et que sa femme l'a quitté. Aujourd'hui il donne une conférence par mois sur son sujet de prédilection et on le surnomme l'Astronome. Sólrún, femme du maire, directrice de l'école, nage deux fois par semaine dans la mer, quelque soit le temps, pendant que les garçons du village l'observent à la jumelle. Ágústa, la postière, lit une partie du courrier qui passe entre ses mains et se charge ensuite de distiller des informations sur la vie privée des gens. Il y a aussi Kjartan, Þorgrímur, Ásdís, Guðmundur, Elísabet... certains personnages réapparaissent tout au long du roman, d'autres ne font qu'un bref passage. Chaque chapitre est comme une petite tranche de vie et je dois dire que je me suis parfois perdue dans tous ces noms islandais.

Les faits sont rapportés de façon très descriptive par un narrateur membre de la petite communauté qui les complète par ses réflexions sur l'époque contemporaine.Il pointe les conséquences sur nos vies de l'accélération, de la société de consommation, de la destruction de l'environnement :

" Ásdís reste au rez-de-chaussée, elle éteint la lumière pour regarder par la fenêtre, mais oublie la télé, tout le salon s'emplit de cette lueur bleue qui éclaire désormais l'âme humaine et modifie nos paysages intimes".

"Tout a débuté au milieu des années 70, le monde était différent, tous les Beatles étaient vivants, on prenait l'avion sans redouter les terroristes, les routes étaient moins rapides, plus tortueuses, les distances moins longues, le monde semblait plus vaste et le bureau de poste était un carrefour d'échanges".

Dans un monde complexe certains se débrouillent mieux que d'autres pour accéder à la sérénité. Ce sont les contemplatifs de la nature comme Jónas ou ceux qui sont capables de vivre pleinement l'instant présent comme Jakob le routier. L'auteur nous invite à profiter de chaque parcelle de bonheur: le désir, le plaisir sexuel et sensuel, la contemplation des étoiles, des chiots qui courent après leur queue ou même la courbe de l'aile d'un oiseau. Car après la lumière d'été vient la nuit et après la vie la mort, parfois beaucoup plus tôt qu'on ne l'imaginait.

L'écriture est poétique, il y a de belles descriptions de la nature et souvent une pointe d'humour.
Lien : http://monbiblioblog.revolub..
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D'emblée le narrateur, observateur omniscient, prévient le lecteur que, dans la bourgade islandaise de quatre cents âmes dont il va nous raconter l'histoire, il ne se passe rien ou presque. L'endroit recèle pourtant quelques singularités. Il n'abrite aucun cimetière ni église, l'espérance de vie y est plus élevée qu'ailleurs et certains de ses résidents choisissent, sans qu'on sache pourquoi, de changer de vie. A l'instar de celui qu'on surnomme l'Astronome, personnage fil rouge du roman, qui abandonna femme, enfants et métier, apprit le latin et devint « plus proche du ciel que de la terre ».
Dans cette chronique villageoise, Jon Kalman Stefansson sonde le coeur des habitants, leur solitude, leurs secrets, leurs désirs, leurs amours, leurs pulsions, leurs regrets... Pour faire revivre les morts et ne pas les oublier, les fantômes s'invitent parfois dans leurs existences.
Avec en arrière-plan un territoire rugueux où les hivers s'éternisent, l'auteur de la magnifique trilogie inaugurée avec « Le coeur de l'homme » nous adresse, avec sa patte poétique et mélancolique, un message universel sur le sens de nos destins, sur leur finitude, leur inanité, leur vacuité, sur la frontière ténue entre la vie et la mort et sur l'entêtement de l'humanité à détruire son environnement et à courir après des chimères au lieu de se poser « pour écouter la pluie ».
J'avoue cependant m'être parfois égarée dans le récit et ne pas avoir été touchée par certains personnages. En revanche, la fin est très belle.

EXTRAITS
- Nous jacassons à longueur de temps sur des choses sans intérêt, le diamètre des pneus, puis nous mourrons.
- Celui qui pleure à un enterrement, pleure également sa propre mort et en même temps celle du monde, parce qu'à la fin tout meurt et il ne reste rien.
- le rêve d'un monde meilleur s'est assoupi dans le canapé dernier cri.
- Un jour, tout se change en souvenirs et vous voilà mort.

Lien : http://papivore.net/litterat..
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