Si l’homme élargit de la sorte sa faculté de connaissance, alors, pour connaître le passé, il ne dépend plus des témoignages extérieurs. Il devient capable de contempler ce qui des événements n’est pas perceptible par les sens, ce que le temps ne peut détruire en eux. Il passe de l’histoire éphémère à l’histoire éternelle. Toutefois, cette dernière est consignée en une écriture qui n’est pas celle de la première. Dans la gnose et la théosophie elle s’appelle « Chronique de l’Akasha ». Notre langage ne peut restituer qu’une faible idée de cette chronique, car il est fait pour décrire le monde sensible.
Nos ancêtres atlantéens étaient très différents de l’homme actuel, beaucoup plus que ne peut se le représenter celui dont la connaissance se borne uniquement au monde sensible. Cette différence portait non seulement sur l’aspect extérieur, mais encore sur les facultés spirituelles. Leurs connaissances, leurs arts techniques et toute leur culture étaient autres que ce que l’on peut observer de nos jours. En nous reportant aux premiers temps de l’humanité atlantéenne, nous y trouvons des facultés spirituelles entièrement différentes des nôtres. La pensée logique, le don de combiner et de calculer, bases de toutes nos acquisitions modernes, n’existaient pas chez les premiers atlantes.
En Atlantide les plantes n’étaient pas seulement cultivées pour produire des aliments, mais aussi dans un but énergétique : les forces latentes étaient domestiquées pour servir l’industrie et les transports. Aujourd’hui nous avons des installations permettant de transformer l’énergie du charbon en forces motrices pour nos locomotives, les atlantes avaient des installations qu’ils chauffaient, pourrait-on dire, avec les graines des plantes, transformant leur force vitale en force énergétique utilisable par la technique. C’est ainsi que les atlantes mettaient en mouvement des véhicules qui se déplaçaient à faible altitude.
RUDOLF STEINER Artiste et enseignant - L'art de la transmission - Céline Gaillard
http://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&no=37325 Rudolf Steiner, tout comme Kandinsky, Klee ou encore Beuys furent tout à la foi...