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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
"Un incroyable croisement entre Dune et le nom de la rose" indique le livre de poche. Et bien je préfère de loin ces deux là à Anatem.
Ce 1er tome est long, long : il faut attendre plus de 200 pages avant qu'il se passe quelque chose d'intéressant. Je n'arrive pas à rentrer dans ce bouquin aux descriptions interminables et parfois incompréhensibles avec un vocabulaire très particulier que je n'aime pas.
Oui, c'est un univers extraordinaire que Neal Stephenson a créé ici, je dois le reconnaitre: le boulot est énorme et conséquent, mais je n'adhère pas. Des gouts et des couleurs... Heureusement il y a au moins les dialogues qui sont très vivants, le reste est long, lourd.
L'histoire démarre seulement quand Fraa Erasmas découvre qu'il se passe quelque chose de bizarre avec l'astrohenge (télescope). Puis quand ce dernier et les autres sont renvoyés du monastère. Enfin, un peu d'action.
Mais les progressions sont longues, et à la fin des 790 pages... et bien, ce n'est pas du tout fini!
Que va donner la suite ? Je crains la même chose.
Je vais lire le 2ème tome quand même. On verra.
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Au terme d'un ennui profond, je me suis tout naturellement détourné du roman posé négligemment sur ma table de nuit. Après avoir courageusement tenu plus de 300 pages, je me suis rendu compte que je n avais même pas envie d ouvrir ce roman, que sa lecture n était que fastidieuse rigueur.

Je ne dirais même pas que c'est bien écrit. C est évidemment bien traduit mais la lecture reste lourde, inutilement chargée. Je tiens compte néanmoins des remarques de ceux qui disent qu il fallait tenir bon encore un peu pour que le "Big picture" soit enfin révélé mais sans plaisir de tourner ses pages, il est peu probable que je m'y replonge à l heure où Jean-Yves le Naour produit exactement l effet inverse avec sa narration si brillante de 1916.

C est toujours ennuyeux pour moi d abandonner un roman, décidément je n aime pas ça.
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Anatèm à été un livre compliqué pour moi. La mise en place est très riche en informations et m'y retrouver à été labyrinthique. On y parle de l'univers en profondeur, parfois trop. La multitude de détails m'a dérangé, notamment dans les 150 premières pages, le temps que l'intrigue se mette véritablement en place. Ensuite c'est un déferlement d'actions qui m'ont, pour le coup, beaucoup plus.
On est immergé dans l'univers et le personnage principal est attachant. On a véritablement envie d'en découvrir toujours plus. La plume est très agréable.

En bref c'est un assez bon livre mais qui m'a frustré par son foisonnement de détails. Cela m'a plus perdu quatre chose. Cependant, la plume est très belle et on s'attache à l'univers et aux personnages.
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ATTENTION : ma note sévère est le reflet d'une appréciation personnelle, mais absolument pas de la grande qualité du roman. Sincèrement, il serait dommage que des gens plus en phase avec ce type d'oeuvres passent à côté.

[Résumé rapide] Dans un monde post-apocalyptique où la connaissance est l'apanage d'ordres retirés du monde, Fraa Erasmas, jeune chercheur, doit s'engager dans un périple pour résoudre une énigme astrologique mettant en danger la survie de tous les ordres, et retrouver son mentor disparu dans d'étranges circonstances.

[Mon avis] Bon, je sors d'Anatèm avec un avis mitigé, ma note le reflète. Ce qui m'a posé problème, c'est l'univers très SF du roman (et particulièrement froid, ça n'a rien d'un univers à la Hunger Games par exemple, pourtant aussi post-apocalyptique) qui ne plaît pas tellement à la fan de Fantasy que je suis, l'exigence de la lecture (j'ai vraiment trouvé le style incroyable, mais disons que si j'aurais adoré son effet sur moi dans une oeuvre de 300 pages, on parle quand même d'un pavé de quasi 700 pages), et le manque de nervosité / de rythme (tout le début m'a vraiment plu, puis j'ai trouvé qu'il y avait des erreurs de structure avec des longueurs sur des évènements dont le lecteur se fiche complètement). Ce qui m'a plu, en revanche, c'est bien sûr le style et le vocabulaire (très bien rendu en français par la traduction, c'est à souligner), l'originalité de l'exposition de concepts philosophiques, physiques, mathématiques (c'est très intéressant, et ça fait toujours plaisir de retrouver ce type de discours dans un univers SF), et l'idée intéressante de l'univers de la congrégation (certes inspirée par le Nom de la Rose de Eco, je pense, mais avec sa touche personnelle).

J'ai l'impression d'avoir un avis différent des autres que j'ai pu lire, notamment sur 2 points : 1) Ce roman n'est pas pour tout le monde, au contraire, il sera très bien pour un public très particulier mais très pénible pour les autres. 2) le début est superbe, et la suite décevante. Je m'explique:

1) Contrairement à d'autres avis, je pense donc que ce roman n'est pas du tout fait pour un large public. Si vous êtes un fan de SF, oui. Si vous êtes un petit lecteur de SF, ça va certainement moins vous plaire. Si vous cherchez un livre qui vous « challenge », oui. Si vous cherchez un livre pour en apprécier l'histoire, vous évader et vous détendre, non. Si vous êtes un lecteur aguerri qui ne craint pas la (grande) exigence de lecture, oui. Si ce n'est pas le cas (j'insiste : je me serais plutôt rangée dans la première catégorie, et pourtant...), ou si vous êtes encore jeunes (disons moins de 20/25 ans), alors vous allez sans doute souffrir un peu.

2) J'ai beaucoup lu que l'abord était âpre et difficile, avec tous les mots de vocabulaires que nous balance Stephenson sans les expliquer. C'est certes vrai. Cependant, je trouve que son travail de vocabulaire est tellement bien fait (et la traduction aussi, il faut parler de la qualité de la traduction) qu'on n'est jamais totalement perdu, même au début. Ce n'est qu'un avis personnel, mais à aucun moment je n'ai eu l'impression de ne pas comprendre un mot de vocabulaire inventé, parce qu'ils se raccrochent toujours à des mots connus de notre vocabulaire et qu'ils sont clairs dans le contexte. Alors oui, on est décontenancé (ce qui rend la lecture de l'ensemble du roman plus exigeante), mais pas perdu, et ça n'a pas du tout gâché mon expérience du début du roman. Au-delà de cette histoire de vocabulaire, donc, ce qui me déçoit une fois passés les premiers 30% du livre environ, c'est la structure de l'histoire. Soyons honnêtes : j'ai trouvé certains passages très pénibles parce que je ne comprends pas du tout leur utilité dans le roman. On nous vend un mystère et des magouilles politiques au début, puis on passe une (grande) partie du roman non pas à résoudre ce mystère, mais à voyager d'un point A à un point B. Personnellement, je m'en fiche, ce que je veux lire, c'est l'enquête, c'est la découverte progressive de ce qu'il se passe, du pourquoi du comment, etc. Pas voir galérer les personnages dans la neige.


[Histoire] 3/5. L'idée de départ (le mystère astronomique) ne me semble pas révolutionnaire, mais soit, ce n'est pas un problème, considérant l'énorme point fort que constitue l'écriture (et la première partie de l'univers). Cependant, je reproche à Anatèm de manquer de structure et de rythme à partir du moment où on dépasse l'évènement catalyseur du récit. Tout le début (l'exposition notamment) est très bien, mais ensuite, j'ai perdu le fil : je ne voyais pas trop vers quoi le récit s'engageait, et j'ai trouvé que c'était très lent et sans intérêt dans une bonne partie du milieu. Si on arrive à dépasser ce stade, on y retrouve un vrai intérêt, mais de mon côté, j'ai eu du mal.

[Personnages] 3/5. J'ai lu le livre il y a un moment, et un bon test que je réalise quand je veux vérifier si le volet « personnage » d'un roman a été très bien fait, c'est si je me souviens de détails particuliers les concernant, et si je me souviens de beaucoup de personnages, ou pas. Ce n'est pas le cas ici : je n'ai pas trouvé que Stephenson soit particulièrement réussi à nous faire ressentir de l'empathie, non seulement pour Erasmas, mais aussi pour ses compagnons. Ce roman se savoure sur le plan intellectuel, mais pas émotionnel.

[Univers] 4/5. le côté médiéval (différents ordres de clergé régulier qui ne sont pas religieux mais scientifiques) dans un monde post-apocalyptique m'a tout de suite entraîné dans l'histoire. Cette sorte de renversement historique est très bien décrit, fonctionne en parfaite harmonie avec le style et l'exposition de thèses philosophiques et scientifiques. J'ai en revanche moins apprécié le monde des « laïcs », que j'ai trouvé particulièrement froid. Je ne reproche aucune faute dans sa construction, mais dès que l'histoire commence à nous faire sortir de la congrégation quand Erasmas commence son voyage, je n'ai pas accroché. du coup, l'univers n'a plus rempli son travail d'immersion à partir de ce moment-là. Je ne m'imaginais pas les lieux, je ne « voyais » rien, je n'étais pas sûre de comprendre certaines descriptions… Déçue, donc, après le très bon travail de l'univers dans la congrégation, qui était pour le coup très immersif.

[Sciences] 5/5. On est dans de la SF post-apocalyptique : 1) la critique de la société moderne est bien faite (j'ai particulièrement aimé le fait que la plupart des gens ne savent pas lire/écrire mais communiquent avec des pictogrammes, voire des émojis, c'était bien vu) et 2) l'intrigue tourne autour d'un mystère astronomique/extra-terrestre. On coche les cases, mais n'étant pas une experte en SF, mon avis peu éclairé sur la question s'arrête là.

[Écriture] 6/5. On ne peut pas passer à côté du style et du travail sur le vocabulaire de Stephenson, qui fait la très grande originalité du roman, et qui est certainement ce qui m'a poussé à terminer le roman. C'est fantastique, c'est réalisé d'une main de maître, c'est du pur génie, je ne peux pas être plus dithyrambique.
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