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Un excellent roman de Robert Louis Stevenson composé de trois nouvelles, un style d'écriture accessible, un livre qui se lit d'une traite avec un suspense bien ficelé.
Dans le Londres et le Paris du XIXème siècle, le prince Florizel de Bohême et son acolyte le colonel Geraldine devront affronter le dangereux club du suicide...
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J'ai beaucoup aimé les enquêtes de ce dandy en mal de sensations fortes. Une très bonne écriture et de bonnes intrigues.
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Ce livre se lit avec délice, l'écriture, fluide, permet au lecteur de ne pas s'ennuyer. de plus, l'histoire est tellement étrange et originale, qu'on suit avec attention le récit afin de voir ce qui peut bien se passer. Divisé en trois nouvelles qui se suivent, l'histoire est vraiment bien faite je dois avouer. La première nouvelle était tellement surprenante, et à la fois très glauque, cynique et c'était agréable. J'avais un peu le sourire aux livres à cause de cette ironie et de la façon de raconter de l'auteur, et à la fois je tremblais pour le prince Frolizel que j'appréciais beaucoup ainsi que son compagnon Géraldine. (et j'aimais beaucoup le Docteur Noël) Puis la seconde et la troisième se déroulant dans la même veine, ont réussi à continuer à me faire apprécier ce récit. Je dois dire, que j'en redemande, qu'à la fin j'étais là "ah, c'est déjà fini ?" et que tous les mystères, les bizarreries, les moments cocaces de ce livre m'ont vraiment charmé ! Cela rappelle vraiment l'époque victorienne et ces clubs pour le moins étrange... C'est agréable comme tout. J'adore. Je vous le conseille. En plus ça coûte pas cher, et c'est court.
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Stevenson est un maître du récit d'aventures, et cela vaut pour les grandes comme pour les plus modestes. Dans ces trois courts récits, il décline trois points de vue différents, perdant puis rattrapant son lecteur avec l'habileté des meilleurs conteurs.

Mon avis :

Le récit commence par l'introduction des deux personnages principaux, le prince Florizel et le colonel Geraldine, qui, décidés à forcer le hasard qui devra les conduire à leur prochaine aventure, arpentent les rues de Londres incognito. Ils finissent par rencontrer un jeune homme, distribuant des gâteaux à qui accepte de les manger, avalant les restes en cas de refus. Attiré par son étrange manège, le prince l'invite à sa table.

"Tout me dit que je ne devrais pas vous conter mon histoire. Peut-être est-ce là tout simplement pourquoi je m'en vais le faire. Quoi qu'il en soit, vous semblez si désireux d'entendre un conte absurde que je n'aurai pas le coeur de vous décevoir."

C'est ainsi que débutent, à la manière de tous les récits d'aventure, les trois nouvelles, liées par l'existence du Club du Suicide et de son Président.

La première se suffit à elle-même. Elle s'ouvre sur le début de l'aventure londonienne, suit ses personnages jusque dans le Club, lieu impénétrable et malsain, dont on découvre peu à peu l'horreur. le récit est rythmé, les personnages solides et cohérents jusqu'aux plus secondaires d'entre eux. Puis la nouvelle se termine, sans suite probable. le récit suivant présente un nouveau personnage et une situation qui ne rappelle a priori en rien celle du prince.
Mais les trois récits, que l'on peut aussi bien considérer comme des chapitres, offrent en réalité trois perspectives de la même aventure, dont les personnages centraux sont tour à tour le prince Florizel, Silas Q.Scuddamore et le lieutenant Brackenbury Rich. A chaque introduction, Stevenson étend son histoire à des cadres et des personnalités différentes, et, à la manière du prince Florizel qui rencontra par hasard le jeune homme aux tartes à la crème, laisse ses nouveaux personnages à la merci de la fortune, qui les mêlera à leur tour au Club du Suicide.
La dynamique du récit d'introduction s'en trouve quelque peu brisée, et tout le suspens et le malaise apportés par la découverte du Club sont oubliés dès la fin du premier conte. On s'attachera alors davantage à cette mise en scène du hasard, qui semble être la préoccupation de Stevenson, plutôt qu'au déroulement plus lent et moins nourri du reste de l'histoire.

Dans l'ensemble, le Club du Suicide a le mérite du risque; celui pris par le prince qui jouera lui-même une partie de cartes mortelle, décidant de la suite de l'aventure, et celui auquel Stevenson s'essaie, en multipliant les points de vues distincts de personnages tout en pariant sur la vigilance du lecteur. Il dessine ainsi trois contes qu'il nomment indépendamment, chacun dépendant pourtant du précédent, prouvant une fois encore sa gestion du déroulement narratif.

On reconnaît évidemment, dans cette rapide lecture, les formidables tournures de phrases de cet écrivain qui donne l'illusion de savoir tout raconter, et qui manie avec originalité le difficile exercice de la nouvelle.
Lien : http://latheoriedesmasques.c..
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**Un petit roman composé de 3 nouvelles.
La première, Histoire du jeune homme aux tartelettes à la crème, correspond à la description du 4ème de couverture. Une ambiance étrange et de mort, dans un Club très spécial. Un ton très ironique pour décrire cette société où les gens jouent leur suicide par le hasard des cartes.
La deuxième, Histoire du docteur et de la malle de Saratoga nous entraîne sur les traces d'un voyeur...
La troisième, Aventure du fiacre, nous dépayse par ses nouveaux personnages. Mais ces 3 nouvelles sont liées.
Un livre qui ne m'a pas emballé plus que tant. J'ai bien aimé la première nouvelle, mais les 2 autres, nettement moins. C'était longuet sur la fin, et j'avoue avoir un peu sauté des paragraphes... O_o
Lien : http://lecture-addict.blogsp..
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Trois nouvelles dans ce petit folio à 2 euros (c'est bon de se faire plaisir à moindre prix… ^^) : Histoire du jeune homme aux tartelettes à la crème, Histoire du docteur et de la malle de Saratoga, et Aventure du fiacre. le tout regroupé autour du fil rouge de ces trois intrigues : le club du suicide.

Voilà une courte lecture très enthousiasmante !

Le prince de Bohème Florizel et son éternel acolyte le colonel Géraldine vivent des aventures pour le moins extraordinaires ! le duo fonctionne à merveille, une sorte d'hybride entre Sherlock et Watson et Magnum et Higgins (oui, je sais, je fais parfois des comparaisons bizarres, mais c'est vraiment ce à quoi j'ai pensé quand je les ai vus évoluer…)

Tout commence dans un bar, où, déguisés pour passer incognito, ils observent le ballet étrange d'un jeune homme qui offre des tartelettes à la crème à ceux qui le souhaitent et mangent celles qu'il se voit refusées. le voilà donc embarqués dans une histoire sombre et mystérieuse où la mort est un jeton qui se monnaie… Cette première nouvelle est tout à fait exquise. le Londres de l'époque victorienne se déploie dans l'incongruité du jeu funèbre auquel se livrent des hommes désespérés. L'ambiance est celle des fumoirs masculins, verres de brandy et costumes noirs impeccables. J'adore !

La deuxième nouvelle, Histoire du docteur et de la malle de Saratoga, nous présente un jeune américain, Silas Scuddamore, à qui la curiosité va jouer un bien vilain tour. Mais dont l'énorme malle de Saratoga le sauvera du fort mauvais pas où il s'est mis tout seul… Et là encore, le Prince Florizel et le colonel Géraldine auront leur rôle à jouer. Des trois nouvelles, c'est celle sans doute que j'ai le moins aimé, car elle apparaît plus nébuleuse que les autres (même si elle trouve son dénouement à la fin !)

La troisième nouvelle quant à elle est mystérieuse à souhait et un peu flippante (mais qu'est-ce qui va donc se passer ??? M. Morris est-il le diable en personne ? Un dangereux psychopathe ? ^^) et là encore, Florizel aura un rôle important à jouer. Je ne sais pas pourquoi mais j'ai trouvé l'atmosphère très proche du film From Hell avec J. Depp (histoire revisitée de Jack L'éventreur).

Ces trois nouvelles sont extraites d'un livre de Stevenson intitulé Les nouvelles mille et une nuits. Les trois histoires que Folio a regroupées sont les trois premières dans l'ordre d'apparition. Et dans l'édition originale, il y a encore 8 nouvelles ! Je veux les auuuutres !

Dès le billet fini, je file faire des recherches sur le net pour me dégotter les autres nouvelles.

J'aime cette ambiance british et XIXème, suspens, mystères et crimes. Stevenson flirte avec le fantastique mais le dénouement apporte toujours son explication rationnelle. C'est parfois cruel, parfois satirique. Toujours lourd de mystères et de l'odeur de la mort.
Une vraie petite douceur !

Terminé le 25 janvier 2009
Lien : http://fabulabovarya.canalbl..
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Un petit recueil de nouvelles très original et très dépaysant. Je redoutais un peu de me relancer dans du Stevenson, m'étant fermement ennuyé à la lecture du Cas étrange du Docteur Jekyll et de M. Hyde. Finalement je ne regrette pas d'avoir ouvert le Club du Suicide, même si le style est parfois un peu trop ampoulé à mon goût. Les trois nouvelles sont à la fois originales, folles, absurdes. Un très bon moment de lecture.
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Quel est le point commun entre un prince de bohême, un républicain américain et un ancien officier des indes ? Un bien étrange club londonien. le club du suicide.

Mystère, honneur et bonnes manières irriguent ce court récit structuré en trois parties où chacune d'elle voit apparaitre le point de vue d'un nouveau personnage qui intervient dans l'intrigue. Style enlevé et action ininterrompue pour ce petit texte.
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Après tout ce temps passé auprès d'auteurs contemporains, il est temps de partir faire un tour chez les plumes du XIXème siècle ! Ne vous y fiez pas, malgré son titre bien lugubre, le club du suicide n'est pas qu'une histoire de tragédie, c'est aussi un polar qui se cache par ici, et c'est pourquoi je n'ai pas été dépaysée par ce roman, au contraire. D'autant plus que Robert Louis Stevenson est un auteur de talent, que j'ai déjà eu l'occasion de lire avec son merveilleux et fascinant L'étrange cas du Dr Jeckyll et M. Hyde. On en parle un peu ?

Articulé en trois parties que l'on croit au départ indépendantes mais qui se révèlent finalement être reliées, le club du suicide est de ces romans qui concentre peu de personnages : ils sont extravagants, parlent fort bien, ont le sens de l'honneur, et nous emmènent dans une partie du monde de l'ombre qu'on aurait préféré laisser là où elle était. Aussi absurde que cela puisse paraître par la nature même du sujet, le club du suicide dont il est question ici est amené non pas seulement comme une tragédie, mais comme un jeu criminel et un mystère rempli de noirceur.

La manière dont fonctionne ce fameux club et les méthodes utilisées sont glaçantes et donnent à réfléchir : imaginez donc un instant que l'on retrouve une telle organisation de l'ombre ici, de nos jours. Que l'on suive un inconnu dans un endroit fort bien caché, que l'on mise alors sa vie sur un jeu de cartes avec au bout deux rôles cruciaux : le futur suicidé, et celui qui va le tuer. Deux rôles dont les cartes décident de l'identité, et ce tous les soirs.

La première partie est tout à fait glaçante et macabre, si bien que l'on en voudrait davantage sur cet effroyable club. Mais voilà qu'arrive la seconde partie, où l'on se retrouve aux côtés d'un innocent complot d'une affreuse machination. Si, au début, on se sent perdu par le pauvre jeune homme, on comprend vite que son histoire et celle des téméraires compagnons de début sont en fait liées. L'enquête du prince Florizel et de son fidèle compagnon, Géraldine, nous embarque dans une folie meurtrière délectable, et oui ! Certes, pas autant d'action que ce que l'on peut lire avec nos romans modernes, mais il n'y a pas matière à s'ennuyer, je vous le garantis.

La troisième partie offre une conclusion noble à un conte des plus dérangeants. le club du suicide a en vérité un seul défaut : celui d'être trop court, assurément ! Car j'aurais tant aimé me plonger davantage dans la société de ce club, fondée par un président des plus sinistres, aux motivations floues. C'est certain que l'histoire donne envie d'être approfondie, et le peu de personnages, mais un peu de personnages très complice, rend le tout encore plus attachant.

Pour en finir, je dirais que je ne m'attendais pas à me retrouver face à un polar. L'auteur classique sait procurer de délicieuses sueurs froides par les thèmes qu'il déploie : ici, c'était le malheur qui entraîne l'humain dans un jeu où le seul lot gagnant est la mort. Mais ailleurs, c'était la folie, le côté monstrueux qui sommeille en chacun(e), l'importance du rang social… bref, une plume qui sait écrire sur des sujets parfaitement humains, des sujets noirs traités avec finesse.
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