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Etrange qualifirait bien les histoires de ce petit livre, pas dans le sens fantastique, avec des monstres et tout.Je ne sais pas trop quoi en penser, j'ai bien aimé la première, la deuxième moins, difficile de passer après le club du suicide qui est de loin la meilleure des 3. En parlant de la troisième, elle remonte la pente avec des personnages moins mous que la seconde nouvelle.
Je regrette vraiment de n'avoir eu qu'une nouvelle d'une soixantaine de pages du club du suicide, c'est typiquement ce que je cherche en roman.
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Les rebondissements multiples, la figure justicière du prince, celle héroïque et dévouée du fidèle compagnon, l'affreux méchant sinistre incarné par le président du club : tous les ingrédients du roman-feuilleton sont là. Mais ce qu'un Féval aurait raconté en trois tomes, Stevenson le résume en trois petites nouvelles, sur un ton semi-humoristique que le titre ne laissait pas attendre. Si la fin de chaque histoire reste tout à fait classique, un peu trop conventionnelle même à mon goût, elle s'assortit d'un petit commentaire ironique qui remet les choses en perspective et confère à l'affaire une dose appréciable de fantaisie.

C'est peut-être la seconde nouvelle que j'ai préférée, car celle où l'humour et la fantaisie sont le plus présents. La première est plus sombre, intéressante, mais reste ancrée dans une morale trop classique pour le sujet fascinant qu'elle développe, qui aurait mérité un traitement beaucoup plus ambigu. Quant à la troisième, sans me déplaire, elle ne m'a guère retenue. C'est sans doute là ce que j'ai le plus regretté : que cette belle et troublante idée ne fasse au fond que servir de prétexte à un texte très sympathique... mais pas vraiment troublant.
Sur le même sujet, j'aime infiniment mieux la superbe et glaçante Endormeuse de Maupassant...

Il reste que Florizel et Geraldine forment un couple - pardon, un duo - tout à fait inspirant :) Je me demande à quel point l'ambiguïté est voulue, entre ces deux-là.
Lien : http://ys-melmoth.livejourna..
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« le club du suicide » comporte trois nouvelles de Robert Louis Stevenson. La première s'intitule « le jeune homme aux tartelettes à la crème ». le prince de Bohême Florizel est en voyage à Londres et s'ennuie quelque peu. Pour chasser son humeur mélancolique, il décide d'organiser une expédition nocturne avec le fidèle colonel Geraldine. Durant cette escapade, les deux hommes rencontrent un jeune homme proposant des tartes à la crème aux passants. Ils sympathisent et le jeune homme explique qu'il est ruiné, une seule issue lui reste : le suicide. « Je serais incapable de m'appuyer un pistolet sur la tempe et de presser la détente ; il y a quelque chose de plus fort que moi qui m'en empêche ; et bien que j'aie la vie en horreur, je n'ai pas en moi le courage physique nécessaire pour affronter la mort et en finir. C'est pour des gens comme moi, et pour ceux qui sont au bout du rouleau mais qui ont peur du scandale posthume, que le Club du Suicide a été fondé. » Intrigués, Florizel et Geraldine suivent le jeune homme. Ils découvriront vite l'horreur de ce club où chacun peut devenir victime ou assassin.

La deuxième nouvelle, « le docteur et la malle de Saragota », se situe à Paris. Un jeune américain naïf pense avoir un rendez-vous galant avec une mystérieuse et séduisante inconnue. Celle-ci lui posera un lapin. le jeune homme, dépité, rentrera à son hôtel et découvrira un cadavre dans son lit.

La dernière nouvelle, « Aventure en fiacre », s'ouvre sur des hommes enlevés dans un fiacre et menés à la soirée d'un dénommé Mr Morris. Ce mystérieux personnage sélectionne des hommes solides et fiables pour une mission très particulière.

Les trois histoires sont liées entre elles et sont les différents épisodes de la traque du président du club du suicide par le prince Florizel. Stevenson nous conte là un véritable feuilleton d'aventures avec rebondissements et situations rocambolesques. Il se sert d'archétypes pour ses personnages principaux : le président du club du suicide est le mal incarné et il s'oppose au très respectable et honorable prince Florizel. Ce dernier est accompagné d'un fidèle serviteur, prêt à tout sacrifier pour son prince : le colonel Geraldine. Bien entendu cette poursuite s'achèvera selon le code de l'honneur. Stevenson semble avoir pris beaucoup de plaisir à nous lancer à la suite du fantasque prince Florizel.

L'idée de départ m'a semblé très originale, elle est également très sombre, très pessimiste. Les deux nouvelles suivantes sont résolument tournées vers l'aventure et non dénuées d'humour. Un petit feuilleton bien rythmé et fort agréable.
Lien : http://plaisirsacultiver.unb..
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J'ai été agréablement surpris par ce roman et sa tournure quasi épistolaire.

Le roman tourne autour du prince Florizel avec des récits morcelés ( mais terminant toujours sur lui ).
Le prince Florizel est un personnage que j'ai trouvé intéressant mais vraiment loin de l'image que l'on pourrait se faire d'un monarque.

On retrouve ici des thématiques du XIX ème siècle et un fond tantôt victorien tantôt franchement gothique mais le comportement du prince et de Géraldine donne un ton assez moderne au tout.

Au delà de ces aspects, j'ai apprécié la tournure ironique de chaque récit avec une fin à la hauteur du personnage qu'est Florizel.

Un roman à lire donc et un classique qui se lit très bien.
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3 nouvelles (si on vraiment appeler ces textes des nouvelles…) issus du recueil "Nouvelles mille et une nuits" écrit par Robert Louis Stevenson en 1882. le prince Florizel et le colonel Geraldine en personnages récurrents de ces trois textes face à un club mystérieux et son président...
Malgré ces autres fameux livres, "l'ile au trésor" et "l'étrange cas du Dr Jekyll et M. Hyde", il s'agit de ma première expérience avec cet auteur.
Certes le texte a près de 150 ans, mais si je compare à l'écriture de Jules Verne, je la trouve nettement plus "ampoulée", artificielle. J'ai donc eu assez de mal à vraiment rentrer dans l'histoire pour finalement découvrir un scénario en 3 parties, assez faible... Les scènes d'action sont très théâtrales mais tombent souvent à plat, tous les traits sont extrêmement appuyés et lourds. Cela donne une lecture pénible, assez "oubliable". Peu d'empathie enfin pour ce prince qui frôle la perfection dans tous ses aspects... Un texte qui, pour moi, a bien vieilli et ne m'a pas procuré grand plaisir...
Non seulement, j'ai eu l'impression de perdre un peu mon temps mais cela m'a aussi refroidit pour la lecture de ses "chef d'oeuvre" !
A réfléchir.

P.S. A chosir, la première nouvelle est certainement la meilleure...
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Un court récit agréable à lire ! On ne peut pas parler de trois nouvelles indépendantes mais d'un récit en trois parties à des moments différents de la vie des personnages. La première partie est la plus originale et donne son nom au livre. Je recommande !
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Roman sans doute mineur de Stevenson, « le club du suicide » constitue néanmoins un délicieux divertissement reposant sur les surprises que nous distille savamment l'écrivain dans une atmosphère d'aventure et de mystère.

On pourra certes objecter quelques invraisemblances dans les liaisons des parties constitutives entre elles mais celles ci sont pour moi balayées par la richesse, la beauté de la langue et par la force émotionnelle de la première partie relatant le processus de ce jeu de la mort.

Stevenson dans un registre ou il m'était peu connu, parvient à me surprendre et à me séduire encore une fois.

La marque d'un immense écrivain parfaitement maître de son art.
Lien : https://lediscoursdharnois.b..
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J'ai envie de vous parler de cette anthologie de nouvelles appelée le club du suicide du grand Robert Louis Stevenson aux éditions Folio. Elles sont issues du recueil Nouvelles Mille et une nuits paru en 1882. Une pépite.

Elles mettent en scène les aventures du Prince Florizel de Bohême et son compagnon, le valeureux Colonel Géraldine. le duo intrépide, sans cesse à la recherche de nouvelles expériences, fait la connaissance d'un jeune homme vendant des tartelettes à la crème. Très vite, il les convie à une soirée au sein d'un club pour le moins surprenant : celui du suicide. Ce n'est pas sans stupéfaction que les deux amis découvrent un jeu de cartes consternant entre les invités où l'issue n'est d'autre que tuer, mourir, ou vivre.

On ne présente plus Stevenson et son incroyable capacité à narrer ce qui ne peut l'être dans l'imagination des autres. Je n'ai rien trouvé de plus attachant que ce duo à travers ces trois nouvelles. La personnalité des personnages est complètement désarmante, ironique, mais aussi bienveillante. Florizel est valeureux, philosophique et tentateur quand Géraldine est loyal et protecteur. Il reste toutefois surprenant de voir la force d'amitié entre ces deux hommes séparés par une classe hiérarchique. Les codes se cassent pour laisser place aux vraies valeurs humaines.

Mais on y retrouve toutefois tout ce que l'on adore dans le roman britannique du XIXème en passant du Londres embrumé et fiacres aux événements souvent nocturnes et secrets.

Stevenson est un maître dans l'art de nous lier à l'aventure de son texte, à son suspense et à son âme. Il maîtrise à la perfection l'art du point de vue dans ces nouvelles, les multipliant en donnant plusieurs regards à la narration. C'est prenant, c'est vivant, on ne lâche pas cet auteur écossais avant d'en avoir lu la dernière page !
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Une histoire à tiroir, intéressante par sa forme plus que par son fond.
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Ce n'est pas du meilleur Stevenson, ni du plus original, mais enfin l'ouvrage reste amusant et assez agréable à lire. Il ne déparera pas la collection Royale des Oeuvres représentatives, à condition que ceux qui la dirigent s'arrangent par la suite pour trouver des titres et des auteurs un peu plus imprévus. Ce n'est pas tellement difficile. le domaine public à lui seul est une mine de trésors ignorés. Il suffit de savoir l'exploiter.
Régis Messac
Les Primaires, n° 46, oct. 1933

Lien : https://www.regis-messac.sit..
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