La couleur des sentiments

Lieu : Jackson, Mississippi
Epoque : 1962, période du Mouvement des Droits Civiques, mouvement non-violent - symbolisé par la figure emblématique de Martin Luther King- dont le but était d'obtenir l'égalité des droits politiques pour tout citoyen Américain.
Sujet : L'action se déroule dans un contexte où règne une politique ségrégationniste, où la vie est un échiquier où les Blancs l'emportent toujours parce que les lois sont établies par eux et pour eux.
Dans ce climat, Miss Skeeter, élevée par une nounou noire, Constantine, tout en rêvant de devenir écrivaine, souhaite mettre à jour les non-dits qui entourent la disparition brutale de Constantine. Pour ce faire et afin d'enquêter, il va lui falloir peu à peu « apprivoiser » Aibileen et Minny, deux bonnes noires qui pensent impossible d'avoir une relation d'ordre intime avec une femme blanche.
Pourtant, à force d'obstination et de réflexion, les défenses tombent, malgré les dangers et les peurs. Progressivement des liens de confiance, de considération se tissent, une amitié improbable se noue, la parole peut alors se libérer. Une parole qui non seulement relatera l'histoire de Constantine, mais aussi, l'histoire des relations des bonnes afro-américaines travaillant chez des patronnes blanches.
De ces confessions, un livre émergera …

Au risque de décevoir les babeliolectrices qui ont encensé ce roman, je dirais que, certes, l'histoire est intéressante, mais elle ne m'a pas emportée. J'ai trouvé que les personnages manquaient de profondeur et que les situations (notamment celle concernant « La vente ») étaient caricaturales.
Peut-être est-ce parce que j'ai lu sur la ségrégation et l'apartheid des auteurs plus « consistants « tels que : André Brink, Maya Angélou, Steinbeck, Alice Walker. Je vous les recommande…
Reconnaissons quand même que ce livre, qui a dû être l'objet d'un gros coup de pub promotionnelle, -« livre vendu à plus de 3 millions d'exemplaires aux USA », « livre considéré comme un phénomène culturel »- à mon sens, ne méritait pas autant de louanges… Mais bon !?

Après les nombreuses critiques lues et entendues sur ce livre, je me faisait un plaisir de me plonger dedans...mais malheureusement je n'ai pas du tout accroché. J'ai trouvé le style mauvais et je ne me suis pas du tout attachée aux personnages. de plus, la fin m'a laissée très perplexe!
Certes il est bon de se rappeler que cette période n'est pas si lon et que l'égalité blancs-noirs reste un vrai combat.. mais pour non, définitivement, je n'ai pas discerné la couleur des sentiments que le livre voulait me faire passer...

Se lit avec aisance mais manque de profondeur. C'est plein de bons sentiments. Un second "Autant en emporte le vent" des années 60, avec le même esprit des bons noirs?
On sent que c'est une blanche qui l'a écrit, elle ne transmet pas la peur qui régnait à ce moment-là, si l'on en croit Angela Davis. La violence est exclue de ce livre et je ne comprends pas comment on peut s'attacher à décrire les états d'âme de cette femme blanche isolée, alors que les noirs se font, eux, torturer, violer et tuer.
Si c'est un livre sur la souffrance blanche, il est impudique.

Au risque de sembler trop critique, je dirais que j'ai été déçue par ce roman. Comme souvent quand je finis par acheter un livre parce que tout le monde en parle. J'y ai trouvé beaucoup de clichés et une écriture que j'ai trouvée molle et sucrée par moment. Ce n'est sans doute tout simplement pas mon style de lecture.

La couleur des sentiments.
Katryn Stockett
609 P.
Bon , je ne vais pas y aller par quatre chemins: Quelle déception !

POURQUOI ? Tout simplement , c'est un roman abordable mais pas de quoi en faire un plat surtout avec un sujet aussi sensible .
C'est sympa , oui , cela parait presque banal .J'ai eu du mal à discerner si le récit qui nous ait fait des bonnes correspond à la réalité !
J'excuse les défauts pour les raisons d'être du livre. Kathryn Stockett tout comme la jeune Blanche a été élevée par une bonne Noire, dans la ville même où elle situe l'histoire.
Vite lu , facile à lire mais j'ai un doute sur le coté manichéen : tous les Blancs sont des méchants et tous les Noirs sont les gentils.
Pour l'auteur , c'est son seul et unique roman , comme si elle écrivait pour remercier sa nourrice.
La traduction n'est pas folichonne non plus ! plusieurs erreurs de syntaxe , lorsqu'on lit une phrase du type " il me semble qu'on vient de passer sept mois à attendre que l'eau boue(sic) dans une casserole invisible".
Mais en fait , ce livre est excellent si vous le lisez au premier degré. Toutefois , si vous souhaiter approfondir le sujet , il faudra vous tourner vers des romans plus sérieux. Je vous conseille :Trilogie nord/ sud de John Jakes..
La couleur des sentiments de Katryn Stockett est un témoignage personnel , témoignage d'amour où les deux récits se rejoignent en un hommage à des femmes dont le travail et l'implication n'ont jamais été reconnus à leur juste valeur .
QUATRIÈME DE COUVERTURE :
Chez les Blancs de Jackson , Mississippi , ce sont les Noires qui font le ménage, la cuisine , et qui s'occupent des enfants. On est en 1962, les lois raciales font autorité.
En quarante ans de service , Aibileen a appris à tenir sa langue...

Je cite l'Auto critique de l'auteur qui se trouve à la fin du roman :
"je crains de ne pas en avoir assez dit. de ne pas avoir assez dit que non seulement la vie était beaucoup plus dure pour nombres de femmes travaillant chez les blancs dans le Mississipi, mais aussi qu'il y avait infiniment plus d'amour entre les familles blanches et les domestiques noires que je n'avais d'encre ou de temps pour le décrire"

100% d'accord ! Et ses craintes s'avèrent justifiées !
Par contre si je suis d'accord avec le constat je rejette en bloc l'argument d'un manque de temps et d'encre. 600 pages n'etait ce pas suffisant ? Bon bien sûr avec plus de talent tout simplement… D'autant que des longueurs à savoir du temps et de l'encre dépensés, il y en a et pas qu'un peu ! Notamment la vie de Miss Skeeter, ses cheveux, ses rendez-vous amoureux, etc…. j'ai envie de dire "mais on s'en fiche !". Mais que je me suis ennuyée alors que le sujet c'était justement les bonnes et que j'aurais voulu en lire beaucoup plus sur leurs sentiments …

D'habitude je me méfie des succès "unanime", mais là j'y ai cru. Un roman tellement encensé, un très beau titre pour un sujet à priori difficile, une couverture poignante, bref, j'ai attendu plus d'un an pour l'obtenir ENFIN à la bibliothèque et encore je l'ai pris en gros caractères tellement je le voulais. J'ai donc commencé à le lire avec la certitude d'avoir entre les mains un joyau de roman qui allait me bouleverser. Et bien voila j'ai été déçue et je suis rassurée car avant de poster ma critique, j'ai pu constater que je n'etais pas la seule. Ouf !

Conclusion : Pas mal, pas mauvais mais sans plus.

Un bon moment de lecture mais sans plus.

C'est le nombre impressionnant de bonnes critiques qui m'ont incité à lire ce roman ...
J'avoue que j'ai eu du mal à 'rentrer' dans le livre, je me suis même forcé pour ne pas abandonner jusqu'à mi-chemin, la 2ème partie ayant un peu plus de rythme.
J'ai trouvé cette écriture à trois voix un peu plate, et sans changement de ton quand on passe d'un narrateur à l'autre.
Je l'ai terminé, mais je n'ai pas l'impression d'avoir lu un grand roman.

Un livre intéressant mais dans lequel je n'ai pas trop réussi à entrer en raison d'un sentiment de doute quant à la véracité de l'écriture par cet auteur.