Franz Cimballi : Cash

Mon commentaire du "roi vert" est tout aussi valable pour Cash!
C'est ça qui est bien avec sulitzer : il a une recette pour tous ses livres et moi j'ai un commentaire polyvalent

Je garde un bon souvenir de la saga "Cimballi", je ne dis pas que si je relisais le tout aujourd'hui -et l'exercice serait intéréssant !!- je ne serais pas déçue mais je reste sur un souvenir chouette.
Assez d'actualité, l'univers des magnats de la finance, les beautiful people, les histoires d'amour etc...
Bref, quand j'aurai du temps je me replongerai chez Sulitzer histoire de voir lequel de lui ou moi a vieilli...

Cash c'est un peu Money tome 2, : le retour, ou l'Empire de l'argent contre attaque.
Le grand méchant de la finance Martin Yahl veut se venger de Franz Cimballi. Il va multiplier les chausses-trappes, les coups tordus, spéculations et OPA pour anéantir son ennemi.
J'ai lu ce livre quand il était sorti en poche et c'était, force est de le reconnaître bien des années plus tard, une façon sympathique de se faire une petite vision du monde de la finance, qui à l'époque ne s'étalait pas dans les journaux et les magazines.
Après bien sûr, il y a eu le film Wall street d'Oliver Stone ou la série BD Largo Winch de Jean van Hamme pour rester dans cet univers.

Jeune, j'avais adoré ce thriller financier, suite de "Money" du même auteur: puis je l'ai relu en vacances l'année dernière, pour finalement m'apercevoir avec regret que c'est de la daube.
Il a tout de même des qualités: un héros, Franz Cimballi, auquel on ne trouvera pas que des défauts, un style alerte et fluide, une intrigue bien ficelée. On ne s'ennuie pas, assis sur une chaise longue, un Chivas on the rocks à portée de main, à le lire. Distraitement; sans passion ni vrai intérêt.

Comme d'habitude, j'apprécie beaucoup cet auteur. le thème de ces livres change complètement avec de ce que je peux lire d'habitude et celui ne fait pas exception: le monde la finance. Un domaine qui m'attire. Même mon conjoint trouve ce thème intéressant dans la littérature. Je ne suis jamais déçue avec cet auteur.