AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,3

sur 1356 notes
5
76 avis
4
43 avis
3
9 avis
2
1 avis
1
0 avis
Le pianiste est un témoignage de Szpilman, un homme d'origine juive enfermé dans le ghetto de Varsovie pendant la seconde guerre mondiale. Il raconte son parcours et son combat pendant que son peuple était poursuivi et emprisonné par les nazis. Ce livre est prenant avec un aspect psychologique fort. C'est un livre qui ne s'oublie pas tellement l'histoire est fascinante !
Commenter  J’apprécie          00
de la littérature et du cinéma
le beau livre de Szpilman a été très bien adapté par Polanski au cinéma. On retrouve une très large partie du roman dans le film, qui est répétons-le incroyablement fidèle. Toutefois la lecture du récit de Szpilman offre une occasion passionnante de réfléchir à ce que le cinéma peut montrer et à ce que la littérature peut dire. Ainsi cela m'a beaucoup frappé que certaines scènes très violentes du livre n'aient pas été "montrées" dans le film, ce qui témoigne bine du fait que face à une telle horreur littérature et cinéma ont bien chacun leur rôle à jouer.
Mis à part cette question de l'adoption, un témoignage unique et passionnant, rédigé dans un style limpide qui en fait un livre à recommander sans restriction aucune, notamment pour des adolescents curieux. Les amoureux de Chopin, nombreux, y trouveront également leur compte. le livre ajoute également une pierre à l'édifice de ceux qui s'intéressent aux relations difficiles de la Pologne avec son histoire.
Commenter  J’apprécie          200
Je ne suis pas fan des livres de guerre en général tellement ils montrent les côtés les plus sombres de la nature humaine. Mais je devais lire un auteur d'Europe de l'est dans le cadre du challenge multi-défis 2021 et j'ai jeté mon dévolu sur cet ouvrage, gardant en mémoire quelques images du film que je risque fort de revoir bientôt. Wladyslaw Szpilman va connaitre l'horreur dans le ghetto de Varsovie, séparé des siens, il va lutter pour survivre, se cacher, composer avec cette terrible réalité de la guerre, ses chances de survie sont minces et il va déployer des ressources qui forcent l'admiration. Alors oui, ce livre est un témoignage difficile et l'on va souffrir avec lui dans toutes les épreuves qu'il va traverser. Et si l'homme est capable du pire, Wilm Hosenfeld, l'officier allemand, nous montre qu'il est aussi capable du meilleur.
Commenter  J’apprécie          200
De 1939 à 1945, Varsovie est sous occupation Allemande. Wladyslaw Szpilman, pianiste émérite, polonais et juif, offre un témoigne aussi précieux qu'effroyable sur sa vie à Varsovie durant cette période. C'est un récit totalement hallucinant tant il semble invraisemblable qu'il ait pu survivre à tout ceci pour l'écrire.
Tandis que nos nerfs se tendent de concert avec les siens à chaque fois que la mort s'approche de si près qu'on en sentirait l'odeur ; que notre coeur se serre pour ceux qui n'ont pas eu la grâce du destin, l'auteur nous restitue également un panorama de toute une époque. La barbarie nazie dans son crescendo abominable ne nous est pas épargnée, et en réaction à celle-ci, se côtoient pêle-mêle toutes sortes de positionnements clivants. de la résistance à la collaboration, de l'espoir éperdu à la volonté d'en finir, du profit à la misère la plus extrême, au sein même du ghetto de Varsovie l'unité n'est pas de mise entre les opprimés.
Au fil du temps pourtant toutes ces voix s'amenuisent, laissant place à la solitude du miraculé emplie de cette peur permanente, omniprésente, qui n'a pour compagnes que la faim et une soif de vivre plus forte que tout quand il ne reste plus que ça à quoi se raccrocher. Cette folie aura-t-elle une fin ? Et laquelle...
Commenter  J’apprécie          140
Une famille à Varsovie. L'auteur est un pianiste et il se produit à la radio nationale. Et arrive la seconde guerre mondiale. Il sera, comme de nombreuses personnes, confiné dans le ghetto. La vie s'organise comme elle peut. Mais la menace constante des Allemands se fait bien sentir. Les premières déportations commencent. Et un jour, ce sera au tour de sa famille et lui. Par miracle, une connaissance le sortira de la file, et le sauvera d'une mort certaine. Mais à quel prix ? Celui de la perte des gens qu'il aime. Celui de l'hiver passé dans un immeuble abandonné. Celui de la crainte, de la peur. Celui de l'incompréhension. Celui du constat des atrocités commises. Une lecture difficile, mais nécessaire. Pour le travail de mémoire. Un témoignage qui a mis un certain temps à arriver entre les mains des lecteurs, parce qu'il diffère des autres, en ce sens qu'il illustre bien que tout n'est ni noir ni blanc. Il raconte quand même que certains Nazis ont sauvé des vies juives. Il raconte quand même que certains Juifs ont tiré profit de la situation. Un témoignage objectif, qui ne fait que raconter. Ça peut nous heurter, le manque d'émotion dans l'écriture, mais le récit est là pour rapporter des faits… et il le fait bien.
Commenter  J’apprécie          120
Ce témoignage, qui se lit comme un roman, est bouleversant par l'horreur qui y est décrite. Wladyslaw Szpilman, pianiste polonais juif, a vécu dans le ghetto de Varsovie puis a réussi à s'enfuir et s'est caché deux ans et demi dans la capitale... Toute sa famille a été déportée, mais lui s'en est sorti miraculeusement, échappant de justesse à la mort à de nombreuses reprises - si ce livre avait été une fiction on aurait presque pu qualifier le scénario de trop rocambolesque pour être crédible. Mais s'il a pu ensuite reprendre une vie normale et mener une grande carrière de pianiste, l'auteur a dû se libérer de ces souvenirs pesants à travers ce livre. le traumatisme est en effet terrible, et la cruauté, la froideur, les atrocités des nazis nous choquent aussi profondément en tant que lecteurs... On a déjà beaucoup lu et vu sur la Seconde Guerre Mondiale, mais cet ouvrage en montre un énième aspect et nous fait nous poser encore cette même question : comment des êtres humains ont-ils pu faire cela ?
Une horreur dont Szpilman est finalement presque détaché dans le Pianiste : le ton ne se veut pas pathétique et le récit n'insiste pas longuement sur les sentiments, et c'est ce qui fait sa force, tout en étant aussi révélateur de l'instinct de survie propre au narrateur et à tous les hommes.
Commenter  J’apprécie          100
Le calvaire effroyable d'un musicien dans le ghetto de Varsovie pendant la seconde guerre mondiale.
Ce témoignage a été publié après la mort de l'auteur, survivant juif de Varsovie. Au départ, il n'était pas voué à être publié mais plutôt à évacuer les souvenirs pour pouvoir « passer à autre chose ». En sachant cela, j'ai mieux compris l'espèce de détachement qui se dégage de ces lignes qui racontent l'horreur.
Je vais m'empresser de le remettre dans une boîte à livre, non pas pour m'en débarrasser, mais pour que cette lecture profite au plus grand nombre afin que personne n'oublie ce que des êtres humains sont capables de faire.
Commenter  J’apprécie          80
Récit - 1939-1945 Varsovie - Récit autobiographique qui commence avec l'attaque de Varsovie par l'armée nazie et finit par la « libération » de la ville par les russes.

Ce livre est paru une première fois en 1946 et constitue donc un témoignage unique et effrayant du martyre de Wladyslaw, de sa famille  et aussi de toute une ville ...presque 500 000 personnes dans ce ghetto dont seule une poignée survivra ...
Comment survivre à tant d'exactions et continuer à vouloir vivre ? quelle force a eu Wladyslaw Szpilman !

Wladyslaw va survivre pendant 5 longues années : au début, grâce à une famille soudée et ensuite (après la déportation de sa famille à Treblinka) grâce à une formidable volonté (et aussi l'aide de quelques amis).

Presque au jour le jour, on suit Wladyslaw dans cette longue descente aux enfers, une solitude de plus en plus prégnante ...

La dernière partie est composée de lettres d'un soldat allemand (soldat qui viendra au secours de Wladyslaw lors des éprouvantes dernières semaines de siège de la ville)

Un livre à lire, bouleversant.
Commenter  J’apprécie          80
Au cours de ma lecture, je n'ai cessé de penser "quel enfer"... Car oui, Wladyslaw Spzilman a véritablement vécu un enfer... Il raconte avec beaucoup de simplicité le basculement de sa vie, la perte terrible de sa famille, ses amis, sa dignité dans un Varsovie en guerre.

Il essaime son récit par une description très intense de ses ressentis (chose qu'on ne peut connaître dans le film malgré l'interprétation magistrale d'Adrian Brody) mais ce qui m'a le plus marqué est l'importance qu'il donne aux cinq sens, ce qui nous implique davantage au point parfois d'avoir des nausées. La cruauté des événements est ainsi présentée par des descriptions visuelles difficiles, les sons assourdissants des bombes mais surtout les odeurs terribles qui nous propulsent dans la peau du personnage. On est loin d'imaginer ce que sont ces odeurs car qui a déjà senti la puanteur de tant de corps en décomposition sous les décombres des ruines des immeubles ou le chlore irrespirable qui sort des wagons à bestiaux pour la déportation...? Ce sont autant de détails qui enrichissent ce témoignage et que les livres d'histoire ne peuvent nous faire part.
Cet homme là, cet artiste doit sa vie à sa ténacité, son instinct de survie mais surtout à beaucoup de chance ayant été de nombreuse fois sauvé in extremis du sors funeste qu'ont connu ses semblables.
Un ouvrage poignant, terrible...
Commenter  J’apprécie          70
Initialement publié en 1946, ce récit autobiographique témoignant de l'horreur du ghetto de Varsovie sera censuré par le régime communiste polonais d'après-guerre. Il faudra attendre cinquante ans pour qu'il soit republié dans sa version originelle, notamment grâce aux efforts du fils de Wladyslaw Szpilman. Une histoire terriblement poignante, rendue célèbre par l'adaptation cinématographique de Roman Polanski.

Ce roman qui débute en Varsovie en 1939, invite à suivre la descente aux enfers de Wladyslaw Szpilman, jeune pianiste juif à la radio nationale polonaise au moment où la seconde guerre mondiale éclate. Il y a tout d'abord l'invasion allemande, suivie de la multiplication de lois antisémites… puis les portes du ghetto qui se referment sur lui et ses proches. Bienvenue en enfer !

Le parcours de Wladyslaw Szpilman relate des faits connus de tous mais qui continuent de faire froid dans le dos. le port du brassard, les humiliations, les privations, la confiscation de biens, l'oppression du ghetto, le travail forcé, la faim, la peur, le froid, l'insécurité, la maladie, les exécutions sommaires, les dénonciations, les rafles, les déportations… et un homme qui parvient à en réchapper pour raconter l'horreur… afin que personne n'oublie !

Cinq années de calvaire et de torture psychologique constante, que l'auteur décrit avec réalisme et un détachement surprenant, proche du fatalisme, malgré une petite lueur d'espoir qui a tendance à s'allumer à chaque élan de solidarité et que l'instinct de survie garde allumée lors des pires instants.

Un emprisonnement asphyxiant au coeur du ghetto de Varsovie qui contribue à ne jamais oublier… et qui permet de relativiser notre confinement Covid 19 !
Lien : https://brusselsboy.wordpres..
Commenter  J’apprécie          71



Autres livres de Wladyslaw Szpilman (1) Voir plus

Lecteurs (4495) Voir plus



Quiz Voir plus

Les écrivains et le suicide

En 1941, cette immense écrivaine, pensant devenir folle, va se jeter dans une rivière les poches pleine de pierres. Avant de mourir, elle écrit à son mari une lettre où elle dit prendre la meilleure décision qui soit.

Virginia Woolf
Marguerite Duras
Sylvia Plath
Victoria Ocampo

8 questions
1720 lecteurs ont répondu
Thèmes : suicide , biographie , littératureCréer un quiz sur ce livre

{* *}