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sur 505 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Normalement, je préfère écrire des critiques plutôt courtes sur des livres quasi inconnus, des oeuvres „sans critique“. Normalement, je lis de préférence nouvelles et haïkus. Autant dire qu'il y avait bien peu de chance que je lise ce pavé et encore moins que j'éprouve le besoin d'en rajouter à la cinquantaine de critiques existantes. Mais, c'est qu'il s'agit d'un livre qui n'a rien de normal. Et le grand nombre de critiques négatives m'a profondément attristé. Bizarre, bizarre, d'habitude les critiques négatives de mes livres préférés me laissent indifférent ou parfois m'amusent. Chacun a bien le droit d'apprécier ou non à sa manière.
Alors pourquoi cette exception ? Tout d'abord, je suis un grand amateur de l'Inde, tout spécialement de l'Inde du nord, depuis que je l'ai découverte il y a plus de trente ans. le livre qui nous intéresse est entre autres un brillant essai sur la société indienne et son évolution depuis un siècle, avant et après l'indépendance et jusqu'à l'année 2000. le rapide déclin moral après l'accession à l'indépendance, l'abandon brutal des valeurs chères au Mahatma pour le culte oh combien plus banal de la puissance et de l'argent sont décrits avec brio. (Sur le même sujet, en plus sobre, on peut préférer le livre de Pavan K Varma « Being Indian »)
Loin de Chandigarh, c'est aussi une histoire d'amour extraordinaire (c'est promis, je ne vous dirais pas ce que normalement, je pense des histoires d'amour…), racontée dans un style qui m'a captivé de la première à la dernière ligne. L'édition France Loisirs a 756 pages. Elle aurait pu en avoir le double ! J'ai beaucoup apprécié l'originalité du discours, son humour, sa profonde mélancolie. (Je n'ai choisi qu'une citation : Si j'avais disposé du livre sous forme électronique, je l'aurais « cité » tout entier).
Impossible de passer sous silence l'érotisme omniprésent – mais jamais vulgaire - de ce roman. Une surprise un peu déconcertante au début, mais qui fait tellement partie intégrante du récit que je vois mal comment il aurait pu continuer autrement. Et puis ce livre-fleuve ne parle pas que de sexe. Il y est question avec beaucoup de passion et même d'érudition d'histoire, de développement urbain et rural, de corruption, de la vie de tous les jours, de la nature, des montagnes, des fleurs, arbres et animaux, des affres de la création littéraire, de la lutte pour la survie au sein d'un journal et d'au moins mille autres choses encore.
Enfin, il ne fait aucun doute que le compliment adressé par l'auteur à Annick le Goyat, traductrice du livre en français, est amplement mérité. Sans avoir lu la version originale, je suis convaincu d'avoir lu un texte non pas « seulement traduit » mais bel et bien recréé. Merci pour ce moment trop rare ! (Petit détail ne changeant rien à l'affaire : un « bird sanctuary » n'est pas un « sanctuaire à oiseaux » mais une réserve ornithologique)
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Loin de Chandigarh/Tarun J. Tejpal
Le début de l'histoire se passe en Inde du Nord vers 1990.
Le narrateur, journaliste découvre un beau matin qu'il n'éprouve plus aucun désir pour sa jolie femme avec qui il est marié depuis quinze ans, alors que leur passion mutuelle, intense et très charnelle n'avait jamais faibli jusqu'alors.
La première phrase du livre est sans équivoque :
« L'amour n'est pas le ciment le plus fort entre deux êtres. C'est le sexe. »
Ces quelques mots ont l'avantage d'être clair.
Rien ne va réveiller la libido de notre journaliste, quoique tente son épouse éplorée qui ne manque pas d'imagination.
Notre journaliste va effectuer alors un retour dans le passé pour expliquer la situation présente.
Il va peindre une fresque socio politique très critique de l'Inde d'aujourd'hui depuis l'indépendance en 1947 à nos jours et son impact sur sa vie et celle de ses proches. Son livre de référence est le Mahabharata, le plus grand des livres du monde, qui sauve la volonté personnelle de la religion, et la rend à l'homme.
« La religion est le fantasme disciplinaire d'un maître d'école. le Mahabharata est le joyeux chant de vie d'un maestro. »
Sa rencontre avec Fizz, très belle femme musulmane alors que lui est de souche hindouiste, non pratiquant, va nous offrir des chapitres d'une sensualité brûlante et d'un érotisme discret tout en métaphores, avec aussi de belles descriptions de la nature sauvage de la brousse indienne riche de fragrances et de couleurs.
La découverte un beau jour du journal intime de l'ancienne propriétaire dans les combles de la maison qu'ils viennent d'acheter à une demie journée de route de Delhi va plonger le couple dans une crise sérieuse. le décodage des secrets de ce journal est devenu l'unique obsession du narrateur. Des hallucinations perturbent ses nuits et il se sent assailli par une présence qui reste virtuelle. Sa passion et son désir pour Fizz sont tombés. Il est ensorcelé par Catherine et son histoire, ses amours tumultueuses à Paris, Londres puis en Inde.
Citations :
« Son amour était né dans le secret et le danger, il avait pris sa source dans le subterfuge des nuits torrides du cottage. Sa charge électrique était liée à l'illégitimité. Préserver cette tension, cette urgence, entretenait sa fraîcheur. »
« Une femme belle, ayant l'audace d'une catin, peut fort bien, le moment venu, devenir aussi froide qu'un poisson. Tandis qu'une femme à la timidité de faon est capable, poussée dans ses retranchements, de se muer en une force de la nature, une tigresse défendant âprement sa part de chair fraîche. »
« Les nations et les masses suivront leur voie perverse, étincelant et déclinant au rythme de cycles aléatoires de bêtise et de valeur. »
De passage à Manhattan. : « Il était là, le grand canyon des vanités humaines. Si jadis les églises médiévales se hissaient très haut pour engendrer la crainte de Dieu, ces immeubles de chrome, de pierre et de verre se surpassaient l'un l'autre pour engendrer la crainte des hommes. Des hommes immensément riches, dont les royaumes étaient des marques de fabrique, dont les généraux sillonnaient le monde, qui comptaient des esclaves parmi toutes les races, les régions, les sexes et les religions, dont les enseignes au néon étaient aussi grandes que des navires et bâfraient probablement plus d'électricité en une journée que la plupart des villages en un mois. »
700 pages de passion intense, charnelle, brûlante au coeur de l'Inde au pied de l'Himalaya. Un magnifique roman d'amour.
700 pages pour une dernière phrase venant contredire la première phrase.
« le sexe n'est pas le ciment le plus fort entre deux êtres. C'est l'amour. »
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Le narrateur, un journaliste indien, partage une intense passion sensuelle depuis 15 ans avec sa femme, Fizz. Mais il nous raconte cette histoire à partir du moment de la rupture, lorsque obnubilé par l'histoire d'un autre femme, il a déjà négligé la sienne. En effet, La découverte d'une journal intime d'une américaine (décédée alors), Catherine, débridée et impudique, dans leur maison de montagne va le détourner de son intense désir pour Fizz. le narrateur nourrit alors une étrange obsession pour cette femme passionnée par l'Inde et les rapports charnels...

Les premières pages de ce roman, bien qu' agréables, tirent un peu en longueur et le récit peine à démarrer. Trop d'allégories alourdissent le style, et si les allers retours entre le passé et le présent m'ont plu, j'ai trouvé les passages de livres inachevés par le narrateur inutiles. Mais la découverte des carnets de Catherine donne sens au 300 premières pages, et une explosion de sens et d'émotions débute. L'histoire de cette femme, et l'impact qu'elle peut avoir sur un homme des années plus tard, nous emmène aux origines du désir et de la passion. Les scènes érotiques, qui flirtent souvent avec les limites de la morale, sont magnifiques. Mais ce sont aussi les paysages de l'Inde et son histoire, et bien sûr l'histoire d'amour entre le narrateur et Fizz, qui m'ont bouleversée.

Car si le roman débute sur cette phrase : "L'amour n'est pas le ciment le plus fort entre deux êtres. C'est le sexe." ; il s'achève sur celle-ci : "Le sexe n'est pas le ciment le plus fort entre deux êtres. C'est l'amour." Et le voyage du narrateur entre ses deux constatations mérite d'être lu.


Seul la traduction du titre m'a réellement déçu, le titre original The alchemy of desire, étant nettement plus approprié à l'histoire...

Céline
Lien : http://enlivrezvous.typepad...
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un vrai coup de foudre!
Tout comme il existe une « négritude » de la littérature française, il est une
« indianité » de la littérature anglaise. Et elle comporte très peu de femmes en sari grignotant des mangues au-dessus du torse imberbe de leur amant – cela, c'est l'Inde vue par ses colons. Séduisant mais sans grand intérêt.
L'Inde de Tejpal est à première vue incompréhensible. Trop de concepts, trop d'images, de sons, imbriqués, mélangés, haletants comme un corps vif. L'auteur, journaliste de son état, excelle dans les récits de choses vues : les restaurants de bords de routes, les trajets en bus, les anecdotes tragi-comiques, sanglantes parfois. Dans une très large mesure, l'Inde elle-même forme le coeur du roman, ce qu'elle fut (l'histoire de Catherine est en ce sens un rêve de colon, mi-délire sensuel, mi-cauchemar halluciné) et ce qu'elle tente d'être, entre attentats, grands hommes assassinés, petits hommes corrompus et joyeux bordel érigé en mode de vie. Orient, Occident. Shakespeare et Brahma, et tout l'art de l'auteur consiste à rendre fluides les ruptures et les heurts. Tejpal digresse, s'amuse, s'émeut, et à l'instar de son héros qui échoue sans cesse à écrire son « grand roman » de l'Inde, sait pertinemment qu'il ne peut donner de son pays qu'une image fragmentée… mais toujours il revient au corps de Fiza/Fizz. de même que Catherine revenait toujours au corps de Gaj Singh. le corps de l'autre est l'axe autour duquel s'organise la vie, avant que tout ne s'effondre. Roman de chair, le sexe y est omniprésent, mais avec une délicatesse, une élégance assez rare, même dans les passages les plus crus. Et l'écriture est omniprésente, même quand elle échappe et que le narrateur s'oblige à noyer son manuscrit ou l'immoler par le feu.

Lien : http://luluoffthebridge.blog..
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Je ne suis pas un spécialiste de la littérature indienne, mais quelques romans, au fil du temps, ont conquis les rayonnages de ma bibliothèque, pour y rester.

Celui-ci en fait partie, car je ne connais pas un auteur contemporain français capable d'écrire une oeuvre de cette dimension littéraire. 700 pages serrées en format poche qui recèlent un roman foisonnant, plein de bruits, d'images, de passions, d'histoires et de personnages. Tarun J Tejpal est un romancier à la langue puissante, étonnamment évocatrice d'images, de sons et d'odeurs...

Une fois lancé dans ce fleuve romanesque qui charrie tant d'éléments disparates, le lecteur se sent aspiré, entraîné, parfois désorienté, car confronté à des sensations inconnues ;

Lire la suite de ma critique su rle site le Tourne Page
Lien : http://www.letournepage.com/..
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C'est un roman humain, fort, dense, empli de nature et de paysages, d'amour, de sexe et de vie.
Une valeur sûre à avoir dans sa bibliothèque, à relire pour voyager dans les émotions et les montagnes, les plaines, les villes de l'Inde.
Je l'ai offert à mon frère à Noël, et je pense qu'il lui plaira.
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Ce très beau roman nous entraîne dans une Inde moderne, loin des clichés et des films de Bollywood. L'auteur place d'emblée son récit et ses personnages dans une modernité de temps et de ton. Tandis qu'il nous entraîne dans l'intimité de ce couple, Tarun J Tejpal retrace, en parallèle, l'histoire de la reconstruction indienne après le départ des Anglais.
Lien : http://bullesdinfos.wordpres..
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C'est un incroyable roman. Celui d'histoires d'amour, de désamour, entrelacées de réflexions historiques, géo-politiques, culturelles, ou même littéraires, sur un pays à l'identité hétéroclite, panachée, ou les acronymes sont légions, et ne sont pas forcément des plus évidents. Ce récit, pourtant mené par la voix du narrateur, se concentre davantage sur son histoire passionnelle, mais à bout de souffle, avec Fiza son épouse, et sur son incapacité à écrire, non seulement des articles valables, mais plus encore, le roman qu'il voudrait, celui détenteur d'une vérité certaine sur son pays. J'ai été attirée par ce titre justement par cette absence d'inspiration, cette peur la plus profonde qu'un écrivain puisse connaitre, cet écart entre sa volonté d'écrire et son incapacité à échafauder un roman qui le satisfasse.

Je me suis laissée gagnée par l'éloquence envoûtante de cette voix masculine venant des confins du nord de l'Inde, issu de son enfance dans les plaines du Gange, de Chandigarh, qui a vu naître sa relation avec Fizz, de la capitale Delhi. Cette voix de journaliste, d'écrivain, perdu, passionnément amoureux de sa femme. Une voix parmi tant d'autres qui cherche à livrer sa vérité – quelle vérité? – la sensibilité d'un homme qui avoue ses faiblesses, sa lâcheté, qui raconte, sensuellement, son amour, intensément physique pour sa compagne, surpassé par le respect qu'il éprouve pour elle. Cet hindou, de racine et de coeur, aussi profondément attaché à son pays, qu'il est agacé par lui, l'Inde qu'il voit s'enfoncer dans un népotisme funeste, encore trop embourbée dans ces souvenirs des siècles colonialistes anglais. Cet individu qu'il est parmi tant d'autres dans un pays qui ploie sous le poids des traditions, des cultures, des religions, de la hiérarchie des castes, et des conflits, forcément. Mais, je l'ai entendu de plus en plus clairement au fur et à mesure que ma lecture avançait, une voix qui s'est faite étouffer par l'immensité de son pays, par la multitude d'hommes, qui lui sont tellement semblables, prêts à tout pour se faire une place aux sommets. C'est une voix presque aphone, éteinte par l'amertume désabusée de détenteur, qui échoue à exister. Un homme qui doit redécouvrir sa capacité à s'exprimer pour savoir aimer Fizz à nouveau.


Le récit de cet écrivain inabouti est aussi, je le perçois comme tel, le fil de réflexion d'un homme sur sa nature profonde, à travers et au-delà de son histoire avec Fizz, d'hindou dans un pays en mouvance perpétuelle, en proie au rythme infernal de ses villes ardentes d'activité, qui ont même le pouvoir de terroriser ces Indiens, qui ont le malheur de s'y aventurer, aux conflits incessants entre communautés, aux ambitions personnelles voraces et insatiables. Un pays à majorité hindouiste mais gangrené par des attentats, ceux des minorités Sikh, par des dissensions religieuses, qui minent toute velléité d'unité nationale. L'auteur a fort à faire d'exposer les forces vives qui meuvent dans ce pays, les tensions qui sous-tendent son existence, et il accomplit sa tâche avec brio. le mélange de son récit, plus personnel, avec le discours historique et culturelle, est homogène. le lecteur n'est pas assommé par une masse d'informations informe, il dissémine ses digressions historiques, politiques, au compte-goutte, entre deux passages narratifs et le récit s'en trouve d'autant plus allégé. Ce roman est remarquablement bien composé, les mécanismes qui jalonnent leur histoire d'amour et voient sa personnalité s'assombrir au gré de son manque d'inspiration sont parfaitement décomposés et étudiés. La personnalité de Fizz est peut-être bien trop vite esquissée en faveur de celle du narrateur.

Dénué de toute croyance, cet homme, en prise avec un conflit intérieur est à la recherche désespérée d'une vérité à travers ce pouvoir rédempteur de l'écriture, miné par les petites ambitions de deux qui veulent se hisser dans ces hautes sphères. Récit d'une rédemption, pas seulement la sienne, celle de son histoire avec Fizz, de ce couple illégitime qui s'est aimé avant eux dans leur maison ancrée dans la montagne, Il a perdu ses illusions sur son pays, il est complètement athée, désabusé, vidé de toutes croyances, en lui-même, son histoire, son pays, son peuple, son art. Long, douloureux mais magnifique chemin, celui-là qui ne mène pas à cette vérité universelle qu'il recherche, mais la sienne.

C'est une écriture très sensuelle et langoureuse, ou les passages érotiques sont légions, doté d'un style très imagé, qui restitue aussi bien la brutalité de la beauté de son pays, de ses spécificités, des élans nationalistes, des velléités personnelles et financières, égoïstes, qui rongent son pays, qui rengorge pourtant d'un incroyable vivier de richesses humaines et culturelles. Une simplicité, une vision claire et sans parti pris, d'un homme qui appartient à la classe moyenne indienne, d'une société archi-hiérarchisée, scindée entre un les dernières traces de colonialisme, entre nawabs gloutons, écoeurants et despotes, un système de castes d'où les plus pauvres ne peuvent se sortir.

Loin de Chandigarh. J'y ai lu deux belles et tragiques histoires, liées l'une à l'autre à l'autre, par cette intensité rare, cette mixité dérangeante, j'y ai aperçu la fragilité d'un homme assommé par le pouvoir destructeur d'un environnement impitoyable, où l'individu est facilement noyé dans cette masse cacophonique d'individus, étourdi par ce tapage incessant, ankylosé par cette vie grouillante, mugissante, tumultueuse de Dehli.

Sept cents pages de lecture passionnante, haletante, ou l'on
sillonne d'une histoire à l'autre, celle du narrateur, de Catherine l'américaine, ou l'on suit les méandres d'un homme accablé par le chaos du monde qui l'entoure, perdu quelque part entre Hindous, Musulmans et Sikhs, n'appartenant ni aux ni aux autres, mais en recherche de vérité, de sa propre vérité, comme il finira par le découvrir. Des centaines de pages à essayer de cerner un pays, morcelé entre de multiples identités, religions, castes. Tarun J Tejpal m'a fait goûter à la littérature indienne, c'est avec plaisir que j'y reviendrai. Car je suis ressortie de ce roman avec la sensation de n'avoir à peine fait qu'effleurer la surface d'une culture fastueuse et féconde, qu'il me reste à découvrir, avec d'autres voix et d'autres histoires.
Lien : https://tempsdelectureblog.w..
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Atmosphère superbe, sublime écriture
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C'est le livre sur lequel je suis tombee par hasard à la FNAC un jour où mes pensees vagabondant je n'avais pas remarque que les emplacement des rayons avaient change..En fait je me trouvais en litterature et non plus en policier....Et bien pour une fois je ne vais pas raler de ces changements intempestifs! Car la decouverte que j'ai faite vaut largement ce derangement...
C'est un pave de plus de 600 pages mais vous ne vous ennuyez pas, embarques dans cette Inde foisonnante et fascinante.
En fait il y a 2 histoires qui finiront par s'entrecroiser.La premiere celle du narrateur et de sa femme, histoire d'amour sensuelle et charnelle de 15 ans. Celle de cet homme qui assene au tout debut du livre «L'amour n'est pas le ciment le plus fort entre deux êtres. C'est le sexe.» Et ça se voit avec les passages d'un erotisme torride!! Celle de cet homme qui tente desesperement d'ecrire un livre et qui au fil des annees laissent ses idees et ses pages d'ecriture au fond de l'eau.Celle de cet homme toujours porte par son amour et le desir pour sa femme et qui ,du jour au lendemain ,ne la desire plus,ne veut plus la toucher ni de pres ni de loin,ne s'y interesse plus et qui, bien sur, finit par etre abandonne par cette femme en plein desarroi.Enfin celle de cet homme fascine et obsede par la deuxieme histoire,decouverte lors de travaux dans la maison, histoire consignee dans des carnets qu'il va dechiffrer laborieusement..histoire qui va etre donc responsable de son desamour pour sa femme puisqu'il tombe en pamoison devant la beaute (du diable??) ensorcelante de cette femme morte des annees auparavant..

La deuxieme histoire donc imbriquee fortement dans la 1ere à tel point que certains passages se retrouvent dans les 2 parties.Celle de Catherine dont le pere est fascine par l'Inde et

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