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Filipacchi (01/01/1972)
3/5   1 notes
Résumé :
- Paul Delvaux, éditions Filipacchi (collection la septième face du dé, dirigée et réalisée par Jean Saucet, textes d'Antoine Terrasse, 1972).
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"Étrange pouvoir de la peinture de Delvaux. Ici, ce qui appartient à tous les temps : le paysage dramatique du dessin et de la fatalité ; là, dans la minutie des détails, le réalisme quotidien. Dans un décor d'architecture antiques, ou parmi les pavillons sages et proprets des banlieues, la présence très ce... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Je ne suis pas très fan de l'univers de Delvaux, tout simplement parce que sa peinture ne m'a jamais procuré d'émotion positive.
Cependant, ce livre fait une assez très belle présentation de sa peinture.
Il s'agit d'une collection « La septième face du Dé » des éditions Filipacchi consacrée aux maîtres du surréalisme et de l'étrange (et qui a déjà publié dans cette collection Magritte, Ernst, Bellmer, Clovis Trouille…) et qui a pour originalité de présenter d'abord les oeuvres avant d'en faire des commentaires de manière à ce que le lecteur s'y confronte et se fasse son propre jugement d'abord.
Les photos sont parfois en grand format sur double page, en noir et blanc ou en couleur, mais je préfère de loin celles qui sont en noir et blanc, car celles en couleur ne sont vraiment pas top !
A noter qu'il n'y a aucun élément biographique dans ce livre.
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Les femmes que vous placez dans vos tableaux semblent reliées par le silence.
- On me l’a toujours dit. Peut-être cela vient-il de l’observation de Chirico, de ses rues silencieuses. C’est ma façon d’exprimer le climat, le mystère des choses. Si je mets des hommes, c’est par opposition, ça ajoute du contraste. Le savant que l’on voit dans mes tableaux et qui regarde toujours quelque chose est la copie exacte de l’illustration du « Voyage au centre de la terre » de Jules Verne dans l’édition Hetzel.

J’ai lu Jules Verne longtemps. Je me suis attaché à lire l’Iliade et l’Odysée plusieurs fois, car il faut les lire souvent pour en connaître la saveur. Mes études classiques gréco-latines m’ont donné le goût de l’Antiquité. C’est pourquoi ; dans certaines de mes peintures, j’ai mis des frontons, des arcs de triomphe… sans vouloir pour autant faire de l’Antique, mais pour dépayser en mêlant ces éléments à des éléments contemporains. On m’a dit que j’étais le peintre des « gazomètres et du Parthénon ».
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Chacun possède au fond de soi toute une imagerie de l’enfance qu’un bruit, une odeur, la vue d’un spectacle –le regret ou la nostalgie aussi- suffisent à faire renaître dans l’esprit. Il y a cette insistance de l’homme à se rattacher à des racines les plus profondes possibles, à tenter de retrouver les chemins par où il est passé, et jusqu’à la trace de ses premiers pas : rares sont ceux que leurs premières années n’intéressent plus, ou qui veulent les ignorer.
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Les impressions reçues pendant l’enfance sont les plus fortes : c’est ce que j’ai vu avec un certain émerveillement. Les trains, les tramways ? Il y a là une intensité de vie, des choses qui font partie de la nécessité quotidienne, des choses que les gens utilisent et ne voient pas. (P.Delvaux)
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Étrange pouvoir de cette peinture. … Dans un décor d’architectures antiques, ou parmi les pavillons sages et proprets des banlieues, la présence très certaine de femmes incertaines. Et le spectateur ne sait bientôt plus lui-même, devant ces tableaux, s’il rêve ou s’il est éveillé.
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Une chair qui n’a pas conquis, et n’a pas été conquise, peut-elle être glorieuse ?
« Triste fleur qui croît seule et n’a pas d’autre émoi que son ombre dans l’eau vue avec atonie ».
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