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EAN : 9782070532094
160 pages
Gallimard (14/04/1993)
3.86/5   7 notes
Résumé :
Un bourg du Finistère, des maisons serrées autour d'une rivière, l'Aven, qui s'élargit là en un estuaire. Tout près, des chapelles, des calvaires, et surtout le merveilleusement nommé Bois d'Amour. La côte, la lande et les vallons, les coiffes des Bretonnes et les processions. Gauguin découvre Pont-Aven un jour de juillet 1886. Au fil de ses rencontres avec d'autres peintres - Bernard et Sérusier, Meyer de Haan et Filiger, Jourdan et Moret, Chamaillard, Slewinski, W... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
EXCELLENT découverte Gallimard. Un des meilleurs découverte Gallimard que j'ai pu lire. Ce livre est très complet sans être abscond et confus.
On apprend énormément sur les peintres ayant recherché la Bretagne et ayant séjourné à Pont-Aven puis Pouldou.
Le livre débute avec le premier séjour de Gauguin en Bretagne. ce peintre un peu le fil directeur de ce livre et nous présentera bien d'autres artistes moins connus mais aussi très dignes d'intérêts. Il permet de se rendre compte que l'on s'attache à bien trop peu de noms alors que les talents sont tellement nombreux. C'est toute une époque artistique qui s'épanouit devant nos yeux. Tant de chefs d'oeuvres sont nés en ses lieux. On en découvre certains et on rêve de voir les autres.
Ce livre offre plus que des bases sur cette école et donne envie d'en connaître beaucoup plus. c'est un excellent prélude!
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Citations et extraits (21) Voir plus Ajouter une citation
Dès son retour à Paris, Paul Sérusier n'avait eu qu'une hâte : montrer à ses amis le petit tableau qu'il venait de peindre à Pont-Aven, au Bois d'Amour, sous la dictée de Gauguin. Il le présente en grand mystère à ses camarades de l'académie Julian : Pierre Bonnard, Henri-Gabriel Ibels, Maurice Denis, puis à Edouard Vuillard, Ker-Xavier Roussel, René Piot, élèves, eux, de l'Ecole des beaux-arts. Pourquoi sur cette planchette de bois, ces taches vives de couleurs pures ? C'est que Gauguin lui avait demandé : "Comment voyez-vous cet arbre, il est vert ? Mettez donc du vert, le plus beau vert de votre palette. Et cette ombre, plutôt bleue ? Ne craignez pas de la peindre aussi bleue que possible." Et ainsi du jaune, ou du vermillon. Gauguin avait dit la même chose à Van Gogh à Arles.
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"J'aime la Bretagne. Quand mes sabots résonnent sur ce sol de granit, j'entends le ton sourd, mat et puissant que je cherche en peinture". Un pays, sans doute, ne peut suffire à l'éclosion d'un art. Mais la rencontre d'une pensée avide de renouveau d'expression avec une terre à la spiritualité profonde peut être singulièrement bénéfique. Ce que Gauguin retrouve ici, c'est ce climat spirituel qui s'unit merveilleusement à son désir d'une peinture à la fois simple et intérieure.
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Les impressionnistes avaient délivré la peinture de la hiérarchie des sujets, les plus nobles étant autrefois les sujets tirés de la bible, de l'histoire ou de la mythologie. ils l'aveint délivrée en leur temps des couleurs sombres. ils avaient su donner un admirable éclat à leur chant du monde. mais semblant s'arrêter à la description, si belle soit elle, des spectacles qu'ils avaient sous les yeux, ils avaient paru oublier le monde du rêve et de l'imagination. le conflit en peinture entre l'art et la nature, entre l'imitation et l'invention, devait alors prendre toute son acuité, d'autant plus que la photographie, mal comprise par les peintres académiques, incitait ces derniers à rivaliser de ressemblance ave le réel.
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Venu retrouve les impressionnistes en cours de route - Gauguin - plus jeune qu'eux de dix à quinze ans - les a rencontrés au moment où, après avoir créé des chefs d'œuvre admirables par leur technique commune de la juxtaposition des tos en virgules frémissantes destinées à traduire toutes les vibrations de la lumières, ils sentaient eux mêmes les dangers de la fragmentation. ne risquaient ils pas de se laisser trop envahir par l'aspect extérieur et fluctuant des choses
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Tout se résume dans cette idée très simple, dans cette prise de conscience très aigue que la peinture n'est pas une copie de la nature, que le tableau - surface plane- vit d'une vie distincte de la vie; Au peintre, alors, de rendre vivant son tableau, de la rendre aussi expressif que possible par l'agencement des lignes, par le choix des couleurs. De quitter ici toute volonté de description précise et tendre, comme en musique, à une composition harmonieuse.
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