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3,76

sur 3128 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
J'avais noté ce livre dans mes romans à lire dès sa sortie au vu de ses belles critiques et de son sujet.
Ce n'est que plusieurs années plus tard que je l'ai enfin lu et là, grande deception ...
Trop de vulgarité, des passages scatologiques, je n'ai pas du tout aimé...
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L’Histoire est une chose sérieuse, Jean Teulé ne l’est pas quand il la réduit à des anecdotes réelles ou apocryphes racontées avec force vulgarité. Ce n’est pas drôle, ni truculent, encore moins rabelaisien, c’est affligeant.
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Ce livre avait tout pour me plaire:
-une période historique que j'adore,
-un auteur pour qui j'avais beaucoup de sympathie à l'époque de l'assiette anglaise,
-et surtout une idée de départ originale et brillante: raconter l'histoire du point de vue du mari de Mme de Montespan.
Je ne l'ai malheureusement pas du tout aimé et j'ai été particulièrement dérangée par le style qui selon moi, ne correspondait pas bien au sujet.
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Quand je pense que ce livre a eu un prix!!! J'en reste muette. Je ne dois pas être à la hauteur pour ne pas apprécier ce langage ordurier (même s'il est dit "au second degré") et cet à-peu-près historique! ...Enfin , j'assume !
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Je n'ai pas du tout était séduite non par l'histoire mais par le style de Teulé... Cette complaisance dans la salissure, l'ordure etc. n'apporte rien à mon goût. Les personnages sont creux, on ignore ce qu'ils ressentent vraiment, le temps n'agit pas sur eux, qu'ils aient 20 ans ou 50 il semble qu'ils n'aient pas changé!
L'idée était cependant bonne que cette histoire du plus célèbre cocu de l'histoire de France, mais décidément le traitement qu'en fait Teulé ne m'a pas emballée et j'étais heureuse de refermer ce livre!
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Encore un délire d'un auteur en manque d'inspiration et en recherche de reconnaissance. Je me rappelle qu'à l'époque il courait les plateaux et on parlait beaucoup de ce livre. Que dire ? Ce bouquin ira rejoindre l'immense tas de niaiseries sans intérêt. Moi aussi je rêve la nuit, mais je ne viens pas imposer mes délires et mes phantasmes couchés par écrit sur les ondes et les rayonnages.
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Jean Teulé ? Euh, un très bon vendeur...
Il se défend d'exploiter un filon qui consiste à s'appuyer sur une base "historique" pour flatter les goûts les plus vulgaires d'un public indifférent à L Histoire. C'est pourtant ce qu'il fait. Avec un talent réel de communication de son imagination personnelle, mais qui moi ne m'intéresse pas. Entre séduire un public et faire la p***, la frontière est parfois mince.
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J'ai une belle-mère grande lectrice de tous les genres avec qui je partage mes goûts littéraires et j'ai une réelle confiance en ces conseils. Aussi lorsqu'elle m'a prêté le Montespan dont j'avais, par ailleurs, déjà entendu parler, je ne me suis pas posé de questions. Mais suis-je trop coincée, ce que je ne pense pas, ou une sans-coeur, ce qui serait le strict contraire à a forte tendance à l'empathie, mais ce roman ne m'a pas franchement fait rire, à peine sourire, et encore moins fait ressentir un quelconque sentiment compatissant pour la situation du marquis. Je suis restée à la frontière, jamais encline à l'esprit des courtisans tellement gonflés de vanité et de superflu, jamais du côté du marquis, tellement pathétique à pousser toujours plus loin les limites de l'excès. Ce n'est plus de l'entêtement dans le désir de récupérer sa femme, c'est une vraie démonstration de non-amour propre et il en devient fatigant même pour le lecteur. En outre, le style de Teulé pas subtil pour deux sous illustre bien la grossièreté des personnages et de l'époque (ce qui est peut-être finalement la seule vraie qualité). En bref, ce roman m'a fait pleurer... mais pas de rire et il me tardait d'en terminer la lecture.
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Si la pugnacité et l'audace du marquis sont évoquées avec justesse (son fameux carosse corné et son blason modifié à l'occasion par exemple), la véracité de l'ensemble semble compromise. le bruit de l'histoire se veut effectivement historique, mais beaucoup de fantaisies se glissent dans ce portrait à charge du Roi et de la Montespan. Quant à la plume de Teulé, habituellement pleine d'humour, se complaît ici dans la vulgarité et s'éloigne même dans les échanges verbaux des joutes verbales dans l'esprit du XVIIIe. Décevant.

Lien : http://lire-ecouter-voir.com/
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D'habitude, je me fie davantage aux critiques négatives que positives lorsqu'un livre m'intéresse, et à plus forte raison lorsque celui-ci sort de mes genres de prédilection. Las, j'y ai fait une entorse pour le Montespan, attiré.e par la promesse d'un roman historique sans langue de bois. … Eh bien, l'on ne m'y reprendra plus !

Le Montespan de Jean Teulé n'a pas pour vocation d'être une biographie pointue, plutôt un « roman inspiré de la vie de », et on le comprend dès les premières lignes, narrant la fin d'une soirée de beuverie qui tourne très mal. Les noms d'oiseaux fusent dans la plus grand confusion, mettant en exergue ce qui s'avérera être le plus gros défaut du livre : sa narration. Entre phrasé désuet et modernité, langage précieux et tournures de phrases étranges, l'ensemble est étrangement inégal, donnant l'impression d'un auteur parfois très, très fatigué en fin de soirée (). Les chapitres sont, à l'instar des phrases, très courts. Consacrés à des moments précis de la vie du marquis et parfois sans vrai repère temporel pour permettre de situer l'action ; d'une page à l'autre, il peut donc aussi bien s'écouler quelques jours que plusieurs années, on ne sait pas toujours. Bref, en un mot comme en cent, c'est tout simplement mal écrit. Quant au côté grossier évoqué par d'autres lecteurs ici même, il n'est, curieusement, pas le coeur du problème. Alors oui, le langage employé est souvent assez cru, et là où l'ensemble du livre manque pas mal de détails (en particulier historiques, un comble !), on a droit à une description aussi précise qu'il est humainement possible de le faire de la Montespan taillant une pipe au Roi-Soleil, digne de ce qu'on peut trouver dans certaines romances érotiques de ma bibliothèque. Mais bon, les scènes osées relativement nombreuses sont (presque) justifiées par le contexte, même si elles n'arrangent pas le mauvais goût ambiant.

Car ce qui transparaît le plus dans le roman de Jean Teulé, c'est qu'il y a bel et bien « quelque chose de pourri au royaume de France ». Et pour faire passer le message, tous les moyens sont bons, quitte à ce que les seuls détails donnés tombent dans le voyeurisme. Ici, ça ne parle pas de dents gâtées pour l'amour du petit détail historique, ça parle de dents gâtées, de gens qui se pissent dessus, d'un homme assailli par des lancers de matière fécale (dont on nous donne même la consistance et l'origine). Bref, ne pas lire après avoir mangé. Alors oui, on apprécie l'absence de langue de bois sur la difformité des enfants du Roi ; oui, c'est une bonne chose d'avoir cassé l'image de glamour de la haute société versaillaise (qui ne l'était pas) ; mais à côté du reste, le texte s'avère souvent bien plus vulgaire que nécessaire. La palme revenant aux dernières lignes du roman, où  : à ce stade, c'est de l'humiliation posthume, aussi morbide que répugnante.

Vraiment, l'histoire du plus célèbre cocu de l'histoire de France méritait un meilleur traitement. En l'état, il est assez difficile d'apprécier et l'ironie de la situation, et le personnage pourtant dépeint avec sympathie (mari aveuglément épris, père dévoué, seigneur certes désargenté mais proche de ses serfs...), contrairement à la noblesse qui en prend vraiment plain la poire. Jean Teulé aura également réussi à rendre le fils particulièrement détestable.
Et quid du côté supposément drôle de l'histoire ? Eh bien, on sourit parfois mais pas souvent, le seul passage vraiment amusant étant le chapitre consacré à Charles II d'Espagne. le reste () n'a vraiment rien de poilant : comme tout le reste, c'est vulgaire pour être vulgaire.

Bref, aussi malaisant que désagréable à lire, il n'y a vraiment, mais alors vraiment rien à sauver dans le Montespan.

Pour une fois que je quitte les rivages de la littérature de genre (SFFF et romance principalement donc), je m'attendais tout de même à une certaine qualité littéraire, surtout dans le cadre d'un roman historique. Râpé : au lieu de ça, j'ai eu droit à un Closer version dix-septième siècle, à savoir du sensationnel nauséabond tirant chacun de ses protagonistes vers le bas.
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