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3,76

sur 3128 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
L'idée de départ est vraiment bonne et originale : faire parler le marquis de Montespan. On est plutôt habitué a entendre parler de sa célèbre femme mais lui est plutôt peu connu. Et puis c'est une période de l'histoire que j'aime alors j'étais impatiente de découvrir ce roman.
Et j'en ressors déçue.... J'avais beaucoup aimé l'humour, l'ironie et ce second degré dans "le magasin des suicides" mais que ce soit avec ce roman ou encore "Charly 9", je n'y arrive pas. Pour moi, l'histoire est un sujet important, sérieux et passionnant et j'ai du mal a voir les choses tournées de ce manière : tous est caricaturé, le ton est cru voir vulgaire a certains passages.
je pense qu'il faut vraiment être adepte du second degré pour aimer le ton de Jean Teulé et peut-être qu'avec cette écriture il rend l'Histoire de France accessible a un plus grand public mais pour ma part, je n'adhère pas....
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Après avoir beaucoup aimé le magasin des suicides de Teulé, c'est donc plutôt confiante que je me suis lancée dans ce roman... Et bien, comment dire... je m'y suis profondément ennuyée !!! Ça l'a pas fait du tout avec moi... Pourtant la plume caustique et sarcastique de Teulé est toujours là, en pleine forme.. Mais peut-être est-ce du au sujet du livre : une biographie romanesque de Louis-Henri de Pardaillan, marquis de Montespan, un homme de la haute, qui n'a plus un rond et qui tombe amoureux d'une dame. Je ne connaissais absolument pas ce personnage historique, la faute a pas de culture, ou bien à mon identité québécoise... Ce qui fait que j'ai trouvé aucun intérêt à ma lecture... Je n'étais seulement pas le bon public !
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Si la reconstitution d'une époque où la vie de cour frise le ridicule fait sourire, le récit de ce noble outragé par le monarque tout puissant qu'était Louis XIV qui lui pique sa femme et en fait au vu et au su de tous son amante et l'ordonnatrice de la vie de cour, n'est pas palpitant. le Montespan se révolte, s'énerve, s'excite, traîne sa rancune de cocu, alors que sa conjointe, elle, ne trouve que des avantages à la situation. Teulé a retrouvé un personnage oublié de l'histoire, un malheureux victime de l'absolutisme, mais son récit n'en fait pas pour autant un être d'exception.
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J'ai un avis très mitigé sur ce roman. J'ai été intéressée et amusée par l'histoire et son contexte, mais gênée par l'écriture.Le style se veut truculent et fleuri, il l'est la plupart du temps mais soudain il devient grossier, sale et je n'ai pas trouvé que cela apportait quoi que ce soit au récit. Les scènes salaces peuvent l'être en étant suggérées avec subtilité, et la subtilité, il n'y en a pas beaucoup.
De plus, je ne me suis pas attachée au personnage. Ce qui lui arrive est bien triste, mais cette obstination ne m'a pas attendrie, plutôt agacée. Il pleurniche tant qu'on n'a pas vraiment envie de le consoler. On meurt plutôt d'envie de lui dire de passer à autre chose: mon gars, c'est cuit.
Et puis, somme toute, il n'a pas beaucoup d'atout dans sa manche à opposer au Roi-soleil: c'est un flambeur désargenté, plutôt malchanceux et fainéant. Il n'a rien à offrir que son amour, ce qui ne fait visiblement pas le poids.
Je tenterai tout de même de lire un autre ouvrage de Jean Teulé car il m'est sympathique. En fait, j'ai trouvé ce livre un peu brouillon, mais paradoxalement prometteur de bons moments de lecture.
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Un peu déçu par cette deuxième lecture d'un roman de Jean Teulé après Charly 9. Je crois que j'aurais plus aimé suivre les aventures de la Montespan, alors que comme le tire le dit, nous suivons les aventures de le Montespan. Et finalement, ce n'est qu'une succession de lamentations de la part de Louis-Henri de Pardaillan, suite au fait que sa femme est devenue la favorite du roi. C'est bien écrit, romancé à souhait, et on apprend beaucoup sur cette période de l'histoire. Mais j'avoue m'être un peu ennuyé avec cette histoire qui ne nous donne que la vue du Marquis. Mais encore une fois, je pense que je me suis tout seul convaincu que j'allais lire une histoire avec deux versions (elle et lui), alors que cette histoire ne parle que de lui.
J'ai donc apprécié le début, quand La Montespan vit encore avec son mari et devient peu à peu la favorite du roi, mais je me suis lassé ensuite et j'étais content d'arriver à la fin.
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LA Montespan, tous ceux qui s'intéressent un tantinet à L Histoire - ou juste aux histoires de coucheries royales - en ont entendu parler. La très belle Françoise, dite Athénaïs, de Montespan, dont les formes exquises et l'esprit acéré détournèrent Louis XIV de la plus sage Louise de la Vallière, et qui finit à son tour détrônée par la Maintenon après une sombre histoire d'empoisonnements et de messes noires, avait toutefois un époux, que l'on connait beaucoup moins. Il fut pourtant, lui aussi, un sacré personnage !
Quand la plupart des hommes de France rêvaient de mettre leur femme dans le lit du monarque pour en tirer les avantages subséquents, ou du moins n'auraient pas songé à protester face au caprice royal, le marquis de Montespan, lui, fit un scandale.
Et pas petit, le scandale. Eperdument amoureux de son épouse - quel mauvais goût ! - il ajouta de gigantesques cornes à son carosse et à ses armoiries pour parader en cocu inconsolable, et entreprit une véritable guerre contre son tout puissant souverain, allant jusqu'à tenter de contracter les pires saloperies vénériennes pour les lui refiler par Athénaïs interposée. Offres sonnantes et trébuchantes, menaces, emprisonnement, exil, tentatives d'assassinat, rien n'y fit : le tout puissant resta impuissant face à tant de rogne incorruptible et le Montespan, pardonnez-moi le jeu de mot facile, le fit royalement chier jusqu'au bout.

Belle idée, donc, que de faire revivre en roman cet extravagant personnage, pour lequel une plume iconoclaste était particulièrement indiquée. le résultat, toutefois, est loin de m'avoir enthousiasmée, et je ressors assez partagée de ma lecture.

D'un côté, il y a l'humour, le style et l'esprit auxquels je n'accroche guère... voire carrément pas du tout.
Humour très farcesque, très caricatural et très en dessous de la ceinture, du genre que je trouve plus consternant que drôle. Style qui a ses réussites, mais qui oscille généralement entre l'assez plat et le péniblement tarabiscoté, avec des dialogues qui sonnent souvent faux, des recherches linguistiques qui se justifieraient mieux dans un poème que dans un récit et tombent la plupart du temps, à mes yeux, complètement à plat. Esprit que je trouve assez franchement vulgaire, avec cette manière de se focaliser sur la pisse, la merde, le cul et la connerie des contemporains. Oui, bien sûr, c'était crade, Versailles, en ce temps-là, le rapport au corps et à ses insanies n'était pas le même qu'aujourd'hui, les moeurs étaient sans doute passablement dépravées et la flagornerie avait rang de vertu de la Cour à Paris. Mais tout de même. L'insistance est pénible, lourdingue et réductrice, d'autant plus que je n'accroche ni à l'humour qui sous-tend tout ça, ni à la supposée poésie qui parfois le contrebalance.

Et pourtant, lorsqu'il n'est pas trop occupé à se rendre ridicule en amoureux transi ou en cocu hystérique, il ne manque pas de panache, ce Montespan, tel que le décrit Jean Teulé. le panache de celui qui ne cède jamais à l'intérêt ni à la menace, le panache du héros solitaire défiant la foule, les rires, la moquerie, les bonnes manières, et le pouvoir d'un maître tout puissant devant lequel le monde entier s'incline. le panache de celui qui a mis son honneur dans son amour, et ne laisse rien, pas même l'absence, l'abandon, la trahison, corrompre ses sentiments.
Lorsque l'auteur cesse de vouloir être drôle, il peut devenir assez touchant, et toute la fin du récit m'a considérablement plus acrochée que le reste. Sans pour autant me donner grande envie de me pencher sur les autres livres de Teulé, même si celui-ci a la fâcheuse tendance d'écrire sur des sujets qui m'intéressent, et que je suis parfois tentée de lire un peu tout et n'importe quoi sur un sujet intéressant, ne serait-ce que pour comparer les points de vue.

Il n'est pas impossible, en revanche, que je me laisse tenter par une véritable biographie du Montespan !
Lien : http://ys-melmoth.livejourna..
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Autant, il n'est pas besoin de présenter la femme de Montespan, Françoise de Montespan dite Athénaïs favorite du roi Louis XIV, autant nous ne connaissons peu la vie de son mari qui n'a jamais accepté que sa femme soit la favorite du roi, qu'il soit cocu. Toute sa vie, il l'aima et refusera tous les avantages qu'il aurait pu bénéficier en acceptant cette situation.

Si j'ai apprécié ma lecture du le magasin des suicides, ici, la mayonnaise n'a pas prise. Même si j'ai lu rapidement ce roman inspiré de l'histoire, je n'ai pas adhéré au style et au ton scabreux. Tourné au ridicule la vie de cet homme ne m'a pas emballée.
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Je ne sais pas si le portrait que Jean TEULE dresse du Montespan correspond à la réalité du personnage, mais il nous rend bien sympathique ce "Cocu" qui osa s'opposer à Louis XIV en n'appréciant pas - c'est le moins que l'on puisse dire - l'honneur qu'il lui fait en couchant avec sa femme.

Cet homme qui vécut en réalité à peine six ans avec son épouse (mariée en 1663 elle devient la maitresse du Roi dès 1667) resta amoureux et fidèle jusqu'à sa mort en 1691.

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à la première lecture je dois avouer que ce fût un régal de voir le 18è dépeint de cette manière par l'auteur : moderne et décalée cette histoire du plus fameux cocu du royaume est touchante et raconte une fois de plus comment pour les honneurs ou la richesse et le confort on peut mettre de côté l'amour véritable s'il en est .
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A l'heure ou il nous faut nous indigner , voilà en un autre temps quelqu'un qui en avait entre les jambes , certes moins visitées que celles de son ennemi juré le roi-soleil qui lui pris sa femme et ne lui rendit plus ..... j'ai adoré le style décomplexé de l'auteur et certains passage s, notamment à l'opéra m'ont fait beaucoup rire ..... un roman bien jouissif .
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