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Véronique Lessard (Traducteur)
EAN : 9782897127640
136 pages
Mémoire Encrier (02/09/2021)
3.84/5   22 notes
Résumé :
Un jeune homme peint des clous au salon de coiffure du quartier. Une femme plume des poules dans une usine de transformation alimentaire. Un père emballe des meubles destinés à des maisons qu’il n’aura jamais les moyens d’habiter. Une femme au foyer apprend l’anglais en écoutant des téléromans.

Souvankham Thammavongsa donne voix à des personnages qui luttent pour gagner leur vie, fait résonner leurs espoirs, leurs déceptions, leurs amours, leurs actes... >Voir plus
Que lire après Le K ne se prononce pasVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (12) Voir plus Ajouter une critique
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Émigrer pour fuir un pays en guerre, une situation économique sans avenir, un pouvoir politique qui opprime. Immigrer pour offrir une vie meilleure à ses enfants, pour se reconstruire et recréer l'espoir.

Beaucoup de livres présentent le dur parcours des migrants d'un pays à l'autre. Beaucoup moins s'intéressent à la vie d'après, alors que, si le chemin s'arrête, le cheminement lui va se poursuivre encore longtemps et impacter souvent même les générations futures.

Souvankham Thammavongsa, qui est née en 1978 dans un camp de réfugiés laotiens en Thaïlande, privilégie cette deuxième phase et présente, dans un recueil de nouvelles, la vie d'immigré. le Laos est la terre de départ et le Canada la terre d'accueil, comme pour l'autrice, mais ces textes sont beaucoup plus universels et parlent des difficultés auxquelles sont confrontés ceux qui partent vivre ailleurs.

« le K ne se prononce pas » est le titre de la première nouvelle du recueil qui est constitué de quatorze histoires qui balaient la vie personnelle et professionnelle de ces migrants.

On croise des ouvriers du monde industriel ou agricole, un boxeur, des manucures, un chauffeur d'autobus, une comptable… On suit des tranches de vie dans lesquelles on récite une leçon, on va à un spectacle, on retrouve des amis, on part travailler…

Il s'agit d'histoires du quotidien, mais leur morale est bien plus profonde.

Les différences empêchent certaines relations de se créer ou de se poursuivre. La vie est constituée de rêves et d'espoirs qui pourront difficilement se réaliser. Certaines places continuent à être attribuées selon les origines et non en fonction du mérite.

Mes nouvelles préférées correspondent à celles exprimant le ressenti des enfants de ces migrants, soit encore scolarisés, soit à un âge beaucoup plus avancé. Il existe des choses qu'ils doivent découvrir seuls, car leurs parents ne maîtrisent pas tout le vocabulaire, la culture et les codes du nouveau pays. Cependant, ils bénéficient de l'amour de ceux qui ont tout abandonné pour leur donner ce qu'ils pensent être le mieux pour eux.

Ces textes resteront pour certains ancrés dans ma mémoire, car ils incitent à faire plus attention à des petits détails à la base du racisme du quotidien. Un recueil utile pour la compréhension et l'acceptation de l'autre et pour mettre en évidence l'enrichissement mutuel qui peut en découler.

Toutes ces raisons justifient à mon sens l'accueil qui a été fait à ce livre outre-Atlantique : Prix Giller 2020 (prix canadien), « l'un des 100 meilleurs titres 2020 » selon le Time Magazine, « un livre incontournable » selon le New York Times. Un livre à lire dans le cadre de la rentrée littéraire de septembre 2021 !

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Reçu en cadeau de Babelio, dans le cadre de l'opération Masse Critique de septembre, je me suis régalée avec ce recueil de nouvelles qui relatent des tranches de vie d'émigrés laotiens au Canada.

La première, qui a donné son titre a l'ouvrage est l'histoire d'une petite fille que son père aide au devoir et qui découvre, à son corps défendant, qu'il ne faut pas prononcer le K dans le mot knife. 

, l'auteur évoque les vies laborieuses, d'ouvriers ne parlant pas l'anglais et donc dévolus aux tâches les plus ingrates, de femmes plumant des poulets, ou ramassant des vers de terre pour alimenter des cochons, un boxeur reconverti en employé d'un centre de manucure/pédicure. Elle évoque également ces épouses au foyer, accro aux séries à l'eau de rose ou tombant sous le charme de chanteur country ... 

Sans que cela soit explicité, le tiraillement entre les cultures, les injustices, l'inéluctable éloignement des enfants, la perte des traditions est nettement mis en évidence tout au long des anecdotes, moments charnières décrit dans cet ouvrage.

Le fond commun de toutes ces nouvelles réside dans la narration des difficultés des parents mais aussi l'attachement aux saveurs et aux noms, ce qui fait le fond de la culture traditionnelle.  

Un recueil extrêmement profond, m'a fortement émue. 128 pages qui vont me rester longtemps en mémoire 
Lien : http://les-lectures-de-bill-..
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Souvankham Thammavongsa est canadienne d'origine laotienne. Elle est née en 1978 dans le camp de réfugiés de Nong Khaï en Thaïlande. Ce camp se trouvait juste en face de la capitale du Laos, Vientiane. Ces deux villes se font face de part et d'autre du fleuve Mékong qui fait frontière entre les deux pays (aujourd'hui un "Pont de l'amitié" les relie depuis 1994). Après la prise de pouvoir du Pathet Lao communiste à Vientiane en 1975 de nombreux laotiens traversèrent le fleuve pour se réfugier en Thaïlande dans ce camp surpeuplé et insalubre pour attendre qu'un avion de l'ONU les emportent qui en France, qui aux États-Unis, qui en Australie… La petite Souvankham a donc grandi au Canada, élevée par des parents que rien dans leur histoire et leur éducation n'avait préparé à la culture nord-américaine de laquelle ils ont du apprendre les codes pour assurer leur subsistance et éduquer leur fille. Mon préambule pourrait faire croire que ces nouvelles racontent le processus d'acculturation vécu par la jeune fille et ses parents. le travail d'écriture de l'autrice n'est pas strictement autobiographique même s'il est évident que sa vie personnelle et celle de ses proches imprègnent chacune de ces nouvelles (la jeune narratrice de « Un chose lointaine » voulait devenir écrivain par exemple).

Or à travers la voix de l'autrice Thammavongsa, c'est toute la communauté des exilés laotiens que l'on entend. Ceux qui les connaissent les y retrouveront dans toute leur singularité. Mais ce qui surprend le plus dans ce texte, c'est que l'esprit lao s'y exprime sans mobiliser aucun folklore ; très peu de mots laotiens, les références à la culture d'origine sont discrètes. Avec les seules ressources de la langue anglaise, elle parvient à peindre les exilés laotiens tels qu'ils sont sans chercher à faire laotien en utilisant des références du pays d'origine. Il y a bien sûr quelques noms propres, quelques références au passé mais si peu. Certaines nouvelles n'en comportent aucune et l'on est pourtant saisi par la sensibilité particulière qui anime le texte et dans laquelle j'ai retrouvé celle de mes amis exilés laotiens où pudeur et crudité se côtoient avec le plus grand naturel.
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Je vous propose un voyage en errance, au sein de cette communauté laotienne qui a fui son pays et ses racines. Dans ce recueil de nouvelles que nous propose Souvankham Thammavongsa, dont la famille a elle-même fui le Laos et est finalement arrivée au Canada, les quatorze histoires sont autant d'instantanés, de fragments, de moments plus longs, parfois, de vie. La première d'entre elles donne son nom au titre, et parle d'une petite fille dont le papa lui a appris à dire  »Knife » en prononçant la première lettre et qui se fait corriger à l'école. Nous rencontrons également un boxeur qui, pour aider sa soeur, devient manucure/pédicure, une ouvrière agricole qui excelle au ramassage des vers de terre, une femme d'un certain âge et son voisin, une mère amoureuse d'un chanteur de country...

Le point commun entre tous ces récits ? Un sentiment de fatalité, de nostalgie profonde, qui habite ceux qui ont vécu là-bas. Un écart, aussi, parfois une déchirure, avec les enfants qui grandissent ailleurs, qui assimilent leur culture d'adoption là où c'est plus difficile pour leurs parents. le changement de prénom, par exemple, qui revient dans deux histoires et qui fait mal à ceux qui ont choisi le prénom de naissance, ou dont on change le nom sans qu'ils l'aient demandé. le racisme latent, qui se manifeste de diverses manières : le dédain, les fausses accusations, les moqueries, la non-reconnaissance de compétences… Les emplois sont modestes et permettent de survivre, ou de vivre juste décemment.

Cette mélancolie qui imprègne les nouvelles, je l'ai ressentie tout au long de ma lecture. A chaque fois, à la fin du compte, il est question de rester digne, que ce soit en s'assimilant ou en gardant justement sa singularité. Mais que d'efforts pour ce faire… Et pourtant, l'auteure n'est jamais mélodramatique, et je pense que c'est ce qui est le plus impressionnant dans cette lecture : la justesse avec laquelle ces sentiments, ces ressentis des protagonistes sont exprimés. Il n'y a pas de bonne ou de mauvaise façon d'être et de faire, il y a juste des personnes qui essaient de pouvoir continuer à se regarder dans la glace.

Ce tableau peut sembler très sombre… et il l'est, quelque part, et le poids de l'exil, même s'il n'est pas nommé précisément, et si l'auteure parle finalement très peu du Laos et de ce que ses personnages ont perdu, se vit au fil des pages. Malgré tout, la tendresse, l'affection et l'humour ne sont pas absents des récits, et l'ensemble rend la lecture très humaine. C'est une approche de l'exil que je n'avais jamais vécue en lecture, et cela m'a fait réfléchir. Un livre à lire, je pense, pour grandir en tant qu'humain et s'ouvrir un peu plus à l'altérité.
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Quatorze nouvelles qui tournent autour de l'exil, plus précisément de "l'après", lorsqu'installé dans un nouveau pays dont on ne maîtrise ni la langue ni la culture, on tente de s'y faire une place. Les exilés sont originaires du Laos, dont ils ont fui la guerre, du moins c'est ce que l'on suppose à l'occasion d'une rare allusion à un passé qui n'a guère sa place ici.
Quant au présent, c'est l'entassement dans des logements trop petits, la pauvreté et la débrouille -on cuisine ce que jette le boucher-, les boulots pénibles et mal payés de manoeuvres ou d'ouvriers, (dans "Paris", pour les filles, le choix du lieu de travail se limite à l'abattoir ou la "maison aux nichons"), ceux qui laissent de la terre sous les ongles ou du sang sur les tabliers.

C'est l'intranquillité et un sentiment d'illégitimité permanents, comme le révèle de manière poignante ce père qui intime à ses enfants de ne surtout pas appeler le 911 en cas de problème lors de ses absences, et leur donne une hache avec laquelle ils sont censés se défendre contre d'éventuels agresseurs.

C'est la honte, que provoque la conscience de sa vulnérabilité et de sa différence, et qui pousse à vouloir gommer tout ce qui pourrait rappeler son statut d'étranger : on évite de dire d'où l'on vient, de parler sa langue natale, parfois jusque dans la sphère familiale, s'attachant à ce que les enfants ne parlent qu'anglais.

Certains vont jusqu'à se métamorphoser physiquement pour tenter de répondre aux canons de leur pays d'accueil, comme dans "Paris", où il est acquis que pour évoluer professionnellement, il est préférable pour les jeunes laotiennes de se faire refaire le nez, quels qu'en soient les risques.

D'autres, dont la volonté d'adhérer à la culture de leur nouveau pays pour s'y intégrer vire à l'obsession, finissent par se perdre. Ainsi la mère de la narratrice dans "Randy Travis", qui devient fan d'un chanteur de country jusqu'à la déraison, ou encore ce chauffeur d'autobus scolaire qui sous prétexte de s'adapter au mode de vie canadien, encourage la liaison qu'entretient sa femme avec son patron, ce qui leur permet de joindre les deux bouts...

Chacun puise en lui les ressources qui lui permettront de s'adapter tout en essayant de conserver son intégrité, et l'opiniâtreté et l'audace, parfois, paient. Ainsi cette jeune femme ambitieuse qui monte son salon de manucure-pédicure et y emploie son ex-boxeur de frère, dans une nouvelle au ton plaisamment enlevé qui évoque aussi les concessions -notamment à ses rêves- qu'induit la réussite.

L'autrice se place souvent du point de vue de l'enfant, qui endosse la lourde responsabilité de l'intermédiation entre ses parents et leur pays d'adoption. Emigrer, c'est en effet atterrir dans un monde où vos parents perdent leur omniscience et acquièrent une forme de fragilité, et où les rôles sont inversés : c'est l'enfant qui apprend à son père et sa mère leur nouvelle langue, qui les guide dans l'apprentissage de nouveaux codes qu'ils ne maîtrisent pas. L'enfant même souvent les protège, les ménage, les laissant dans l'ignorance des vexations subies, des subtilités langagières qu'ils ne comprennent pas et dissimulent parfois des injures ou du mépris.

Ce déchirement entre deux mondes peut aussi creuser un fossé intergénérationnel qu'entretiennent le manque de références communes et l'incompréhension entre des enfants imprégnés de la culture occidentale dans laquelle ils ont grandi et des parents considérés comme incultes et inadaptés. La nouvelle au titre évocateur "Tu me fous la honte" en montre un exemple extrême, en mettant en scène une mère obligée de se dissimuler pour espionner sa fille et s'assurer qu'elle va bien, cette dernière l'ayant littéralement reniée.

Pour autant, en dépit des souffrances, de la dureté, de l'exclusion qui compliquent l'existence de l'exilé, "Le K ne se prononce pas" n'est pas un recueil désespéré. D'une part parce que la combativité, l'affection que se portent généralement les familles et la solidarité y sont aussi présentes, et d'autre part parce que Souvankham Thammavongsa prend souvent le parti de l'humour pour nous conter ses anecdotes inspirées du quotidien, évoquant l'auto-dérision avec laquelle ses personnages rient des mésaventures que leur vaut leur manque de maîtrise de la langue, ou la manière facétieuse dont un père initie ses enfants au rituel d'Halloween en le colorant d'un apport personnel inspiré de leurs propres coutumes, une façon d'illustrer la richesse que permet le mélange des cultures.

Ses textes, portés par une écriture alerte, spontanée, qui parfois se fait même crue, dégagent par ailleurs une grande énergie. On oscille ainsi entre rire et tristesse dans cet univers que Souvankham Thammavongsa parvient à rendre à la fois familier et dépaysant.
Lien : https://bookin-ingannmic.blo..
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Citations et extraits (17) Voir plus Ajouter une citation
J'ai songé à mon père à ce moment-là, à ce qu'il penserait de nous, cueillant des vers de terre. Qu'en dirait-il ? Mon père était un homme bon. Personne le connaissant n'avait quoi que ce soit de mal à dire à son sujet. Il est mort très tôt dans ma vie. Je peux à peine me rappeler son visage. Je me souviens qu'il me traitait de laideron. Ma mère disait qu'il m'appelait comme ça pour que mon apparence ne me monte pas à la tête. Elle affirmait qu'on pouvait s'occuper de son apparence une fois qu'on avait étudié et trouvé un bon emploi. Seulement ensuite l'apparence vaut quelque chose. Pas l'inverse.
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Le soir au dîner, l'enfant observe son père. Elle l'observe ramasser chaque grain de riz avec les baguettes sans en échapper un seul, manger sans rien laisser dans son bol. Il lui semble petit et ratatiné.
L'enfant ne lui dit pas que le k de knife est muet. Qu'on l'a envoyée chez le directeur, qu'on lui a expliqué les règles et pourquoi les choses sont comme elles sont. Ce n'est qu'une lettre, lui a-t-on dit, mais cette simple lettre, là toute seule, la première du mot, était le motif même de sa présence chez le directeur. Elle ne raconte pas qu'elle s'est entêtée à dire que la lettre k n'était pas muette. Elle ne pouvait pas l'être, a-t-elle insisté :
- Elle est devant ! C'est la première ! Il faut qu'elle ait un son ! et elle a hurlé comme si on lui avait enlevé quelque chose d'important.
Elle n'avait pas renoncé à ce que son père lui avait dit, à ce premier son, là. Et aucun de ces gens, avec toute leur vie de lecture et de bonne éduction, ne pouvait l'expliquer.
En regardant son père manger, elle pense aux autres choses qu'il ne sait pas. Aux autres choses qu'elle devra découvrir par elle-même. Elle veut dire à son père que certaines lettres, même si elles sont là, on ne les prononce pas, mais elle décide que ce n'est pas le moment.
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En regardant son père manger, elle pense aux autres choses qu'il ne sait pas. Aux autres choses qu'elle devra découvrir par elle-même. Elle veut dire à son père que certaines lettres, même si elles sont là, on ne les prononce pas, mais elle décide que ce n'est pas le moment. Elle dit simplement à son père qu'elle a gagné quelque chose.
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...mais c'était la radio que ma mère chérissait par dessus tout. Un boîtier en métal à cadrant qui captait deux ou trois chaînes. Le bouton du volume n'avait que trois positions, puis n'allait pas plus loin vers la droite. Elle tenait la petite radio à l'oreille comme un coquillage. L'animateur parlait toujours brièvement entre les chansons, laissant échapper un rire ça et là. Un rire, dans n'importe quelle langue était un rire. Son rire était doux, intime, accueillant. On avait l'impression que lui aussi était seul quelque part.
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- Hé, Dang !
C'est ainsi que ceux qui connaissaient bien Red l'appelaient. "Dang" veut dire "rouge" en lao. Ce n'était pas son vrai nom, juste un surnom qu'on lui donnait parce que son nez était toujours rouge à cause du froid. Elle détestait qu'il l'appelait par un surnom. Ca donnait une impression d'intimité entre eux, une intimité mal venue. Il disait "Dang" comme si une ampoule s'était allumée en lui, rendant Red responsable de ce qu'il pouvait voir de lui-même.
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Video de Souvankham Thammavongsa (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Souvankham Thammavongsa
Un midi littéraire en compagnie de Mai der Vang et Souvankham Thammavongsa autour de leurs plus récents livres traduits en français: L'APRÈS-PAYS et LE K NE SE PRONONCE PAS!
An online meeting with the authors Mai der Vang and Souvankham Thammavongsa around their most recent books translated into French: L'APRÈS-PAYS and LE K NE SE PRONONCE PAS!
Conversation libre en anglais, ponctuée de lectures en anglais et en français par les traducteurs Marc Charron et Véronique Lessard.
L'APRÈS-PAYS de Mai der Vang www.lbrs.ca/2mET9N9W PRIX WALT WHITMAN 2016 Traduit par Marc Charron
L'APRÈS-PAYS revient sur les traces des Hmong du Laos à travers l'histoire d'une famille de réfugiés. Mai der Vang lève le voile sur la guerre et ses atrocités. Sa poésie résonne avec les chants chamaniques des ancêtres.
LE K NE SE PRONONCE PAS de Souvankham Thammavongsa www.lbrs.ca/2mET9N72 PRIX GILLER 2020 Traduit par Véronique Lessard
Une fillette à l'école prononce obstinément le K muet du mot Knife. Un ancien boxeur se convertit en pédicure. Un père emballe des meubles destinés à des maisons qu'il n'habitera jamais. LE K NE SE PRONONCE PAS accueille les utopies, échecs, amours et petits actes de résistance des errants et réfugiés, qui tentent de trouver leurs repères loin de chez eux. On y croise des enfants bienveillants, des hommes blessés et des femmes fébriles. Ils désirent vivre. Et dans ces récits, ils vivent brillamment. Férocement.
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