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Citations sur Au nord du monde (103)

Les prières que mon père avaient offertes étaient des prières de pharisien. Il parlait de Dieu et de sacrifice. Mais la vanité était son seul Dieu, et il s’est avéré que l’objet du sacrifice, c’était moi.
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Parfois, quand on a beaucoup souffert, il arrive que ce soient les petits détails qui vous brisent.
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La réalité recouvre d'un carcan d'acier les formes inconsistantes de ce qui aurait pu être.
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Il y a toujours des instants où le souvenir d'un être cher qu'on a perdu nous prend au ventre et nous plie en deux.
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Un livre brûlé, ça me serre toujours un peu le cœur.
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Le monde n'est pas sentimental, il est sans pitié. Je ne dois qu'à moi de connaître les habitudes de mon esprit. Je me flatte de le comprendre un petit peu. Je lui ressemble peut-être même de plus en plus. Sauf qu'il durera toujours, contrairement à moi.
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Même si j'ai tendance à dire du mal des gens et à penser les pires choses sur leur compte, au fond j'attends toujours qu'ils me surprennent. J'ai beau essayer, je n'arrive pas à désespérer du genre humain. Même si à quatre-vingt-dix-neuf pour cent c'est des fumiers, de temps à autre ils sont capables de faire quelque chose d'angélique. Je ne peux pas dire que ça me redonne la foi vu que je ne l'ai jamais vraiment eue, mais c'est toujours déroutant quand ça se produit.
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Et c'est dans ces moments-là que j'avais l'impression de comprendre un peu mon père, parce que le monde que je voulais ressemblait à celui qu'il devait avoir en tête quand il est parti pour le Grand Nord. Et je me suis rendu compte que ce n'était pas sa faute. C'était dans la nature même de notre époque. C'était dans la nature même des calamités qui avaient frappé notre planète. Les gens portaient toutes ces possibilités en eux, ange et démon, selon la direction que l'époque leur faisait prendre. Comme la graine qui fend le béton, c'est leur appétit pour la vie qui les rendait si destructeurs. Nous avions tous le malheur d'être nés à une époque où les ressources vitales étaient devenues très rares.
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Mille ans d’étude avaient permis qu’il sache ces choses – mille ans de science, d’expériences, de gens prêts à mourir pour affirmer que la terre tourne autour du soleil et pas l’inverse. Et si ce savoir venait à disparaître, il faudrait mille ans de plus pour le réapprendre.
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On ne s'attend jamais à assister à quoi que ce soit. On ne s'attend jamais à faire partie des derniers.
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