Citations sur Habibi (50)
Pour être vivante, une légende doit servir.
Après une bataille, le Prophète déclara : " Nous sommes revenus du PETIT DJIHAD pour passer au GRAND DJIHAD. " Quand on lui demanda " Qu'est ce que le GRAND DJIHAD ? ", il répondit : " C'est le combat contre soi-même. "
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On dit que l'inspiration d'un homme est visuelle mais que celle des femmes est narrative. Abandonne le narratif et le visuel. Ferme les yeux, mesure ta respiration. Les poids morts sont éliminés, la poussière est balayée, les formes se fondent en une atmosphère unique (...) L'oxygène allume une flamme, qui se propage à travers le ventre, puis se rassemble dans une explosion de chaleur. La main descend rejoindre la sensation.
Jusqu'à ce qu'un matin je réalise qu'il était, lui aussi, un enfant.
Un esclave de son désir et de ses frustrations...
bouillant d'une énergie prête à déborder dans la violence...
mais qui, traitée avec douceur...
le rendait fragile, vulnérable et craintif.
Pendant l'amour, mon esprit se détachait toujours de mon corps. Flottant au-dessus de la lampe, telle une fumée. Au fil du temps, mon ciel s'est peuplé d'un tourbillon de visages transparents.
Quand Zam m'a attrapée, les nuages sombre se sont dissipés. J'ai saisi la fumée... et l'ai ramenée dans mon corps.
Ô ALLAH, du temps de Noé, Tu as dû éliminer la perversion humaine. (...)
Mais qu'est-ce qui T'a pris de créer l'homme ?
L'homme abandonne son Créateur.
L'homme profane la Création.
L'homme consomme et excrète.
Désire et viole. (...)
Pourquoi donner vie à une créature si dépravée ?
Une créature si incomplète ?
Une créature si seule ?
Zam était apaisé par les histoires. Il ne réalisait pas que les pluies étaient acides. Il ne réalisait pas le danger de notre situation. Presque neuf ans s'étaient écoulés, mais notre esclavage était éternel. Il ne réalisait pas que notre monde se mourait. Les gens réclamaient désespérément de l'eau, mais il n'y en avait pas pour tous car les sources étaient taries. Quand le monde sera à son dernier soupir, les masses auront besoin de distractions pour oublier la destruction...et mon corps sera encore un marchandise prisée. Ainsi va le monde des hommes.
Ce que le corps ne peut traiter devient déchet.
La peau excrète l’eau et la chaleur en excès.
Les poumons rejettent le dioxyde de carbone.
Le foie extrait du sang les vieux globules rouges et les toxines.
Les reins recrachent l’urine.
L’intestin grêle pompe les nutriments présents dans les aliments,
Le gros intestin compacte et essoré ce qui reste.
L’anus expulse les excréments.
Une femme doit être isolée du monde des hommes pour préserver sa pureté. De même, elle ne peut être autorisée à s'aventurer librement dans le monde des idées. Seul un homme peut discerner ce qui corrompt l'esprit.
- Bilqîs amena devant Salomon cinq cents garçons et cinq cents filles habillés à l'identique et lui demanda de les séparer. Sais-tu comment il a fait ?
- Il a soulevé leurs habits et vu le zizi des garçons ?
- Salomon fit apporter des cruches pour les ablutions, et les garçons laissèrent l'eau couler sur leurs mains... tandis que les filles mirent leurs mains en coupe, selon l'usage des femmes.