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Citations sur Walden ou La vie dans les bois (426)

En général, les hommes, même en ce pays relativement libre, sont tout simplement, par suite d'ignorance et d’erreur, si bien pris par les soucis factices et les travaux inutilement rudes de la vie, que ses fruits plus beaux ne savent être cueillis par eux.
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J’avais dans ma maison trois chaises : une pour la solitude, deux pour l’amitié, trois pour la société.
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La plupart des luxes, et nombre des soi-disant conforts de la vie, sont non seulement non indispensables, mais agissent qui plus est comme des obstacles à l'élévation de l'humanité. En ce qui concerne le luxe et le confort, les humains les plus sages ont toujours vécu une vie plus simple et plus humble que les pauvres. Les philosophes antiques, qu'ils fussent chinois, hindous perses ou grecs, formaient une classe d'homme sans égal en pauvreté extérieure et richesse intérieure;
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Après avoir sarclé, ou peut-être lu et écrit, dans la matinée, je prenais d'ordinaire un second bain dans l'étang, traversant à la nage quelqu'une de ses criques comme épreuve de distance, lavais ma personne des poussières du labeur, ou effaçais la dernière ride causée par l'étude, et pour l'après-midi étais entièrement libre. Chaque jour ou sur un jour d'intervalle j'allais faire un tour au village, entendre quelqu'un des commérages qui là sans cesse vont leur train, en passant de bouche en bouche, ou de journal à journal, et qui, pris en doses homéopathiques, étaient, il faut bien le dire aussi rafraîchissants, à leur façon, que le bruissement des feuilles et le pépiement des grenouilles. De même que je me promenais dans les bois pour voir les oiseaux et les écureuils, ainsi me promenais-je dans le village dans pour voir les hommes et les gamins ;
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J’avais trois morceaux de calcaire sur mon bureau, mais je fus épouvanté de m’apercevoir qu’ils demandaient à être époussetés chacun jour, alors que le mobilier de mon esprit était encore tout non épousseté. Écœuré, je les jetai par la fenêtre. Comment, alors, aurais-je eu une maison garnie de meubles ? Plutôt me serais-je assis en plein air, car il ne s’amoncelle pas de poussière sur l’herbe, sauf où l’homme a entamé le sol.
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Vers la fin de mars 1845, ayant emprunté une hache, je m’en allai dans les bois qui avoisinent l’étang de Walden, au plus près duquel je me proposais de construire une maison, et me mis à abattre quelques grands pins Weymouth fléchus, encore en leur jeunesse, comme bois de construction. Il est difficile de commencer sans emprunter, mais sans doute est-ce la plus généreuse façon de souffrir que vos semblables aient un intérêt dans votre entreprise. Le propriétaire de la hache, comme il en faisait l’abandon, déclara que c’était la prunelle de son œil ; mais je la lui rendis plus aiguisée que je ne la reçus. C’était un aimable versant de colline que celui où je travaillais, couvert de bois de pins, à travers lesquels je promenais mes regards sur l’étang, et d’un lire petit champ au milieu d’eux, d’où s’élançaient des pins et des hickorys. La glace de l’étang qui n’avait pas encore fondu, malgré quelques espaces découverts, se montrait toute de couleur sombre et saturée d’eau. Il survint quelques légères chutes de neige dans le temps que je travaillais là ; mais en général lorsque je m’en revenais au chemin de fer pour rentrer chez moi, son amas de sable jaune s’allongeait au loin, miroitant dans l’atmosphère brumeuse, les rails brillaient sous le soleil printanier, et j’entendais l’alouette, le pewee et d’autres oiseaux déjà là pour inaugurer une nouvelle année avec nous.
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Il y a chez l'homme qui construit sa propre maison un peu de cet esprit d'à-propos que l'on trouve chez l'oiseau qui construit son propre nid. Si les hommes construisaient de leurs propres mains leurs demeures, et se procuraient la nourriture pour eux-même comme pour leur famille, simplement et honnêtement, qui sait si la faculté poétique ne se développerait pas universellement, tout comme les oiseaux universellement chantent lorsqu'ils s'y trouvent invités ?
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La richesse d’un homme se juge à la quantité de choses dont un homme peut se permettre de ne pas s’occuper.
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Pour les Pyramides, ce qu’elles offrent surtout d’étonnant, c’est qu’on ait pu trouver tant d’hommes assez avilis pour passer leur vie à la construction d’une tombe destinée à quelque imbécile ambitieux, qu’il eût été plus sage et plus mâle de noyer dans le Nil pour ensuite livrer son corps aux chiens.
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Plutôt que l'amour, l'argent ou la gloire, donnez-moi la vérité.
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