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Citations sur Walden ou La vie dans les bois (426)

Si nous voulons rétablir l'humanité suivant les moyens vraiment indiens, botaniques, magnétiques, ou naturels, commençons par être nous-mêmes aussi simples et aussi bien portants que la nature, dissipons les nuages suspendus sur nos propres fronts, et ramassons un peu de vie dans nos pores.
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Que de jours d’automne, oui, et d’hiver, ai-je passés hors de la ville, à essayer d’entendre ce qui était dans le vent, l’entendre et l’emporter bien vite !
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La trompeuse société des hommes,
par amour des biens terrestres,
réduit à rien les réconforts célestes.
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Une fois que l'homme s'est procuré l'indispensable, il existe une autre alternative que celle de se procurer les superfluités ; et c'est de s'aventurer dans la vie présente.
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Et lorsque le fermier possède enfin sa maison, il se peut qu’au lieu d’en être plus riche il en soit plus pauvre, et que ce soit la maison qui le possède.
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Tandis que je suis à ma fenêtre cet après-midi d'été, des busards se meuvent en cercle à proximité de mon défrichement ; la fanfare de pigeons sauvages, volant par deux ou trois en travers du champ de ma vue, ou se perchant d'une aile agitée sur les branches des pins du nord derrière ma maison, donne une voix à l'air ; un balbuzard ride la surface limpide de l'étang et ramène un poisson ; un vison se glisse hors du marais, devant ma porte, et saisit une grenouille près de la rive ; le glaieul plie sous le poids des « babillards » qui çà et là voltigent ; et toute la dernière demi-heure j'ai entendu, tantôt mourant au loin et tantôt revivant tel le tambour d'une gelinotte, le roulement des wagons de chemin de fer qui transportent les vovageurs de Boston à la campagne.
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La nature est aussi bien adaptée à notre faiblesse qu’à notre force. Le composé d’anxiété et de tension que certains éprouvent perpétuellement ressemble fort à une maladie incurable. Nous sommes poussés à exagérer l’importance du travail que nous accomplissons; songeons pourtant à tout ce qui est fait par d’autres et non par nous! Ou bien encore à ce qui se serait passé si nous avions été malades.
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Je quittai les bois pour un aussi bon motif que j’y étais allé. Peut-être me sembla-t-il que j’avais plusieurs vies à vivre, et ne pouvais plus donner de temps à celle-là. C’est étonnant la facilité avec laquelle nous adoptons insensiblement une route et nous faisons à nous-mêmes un sentier battu. Je n’avais pas habité là une semaine, que mes pieds tracèrent un chemin de ma porte au bord de l’étang...
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Chez moi, je jouis d'une abondante compagnie ; surtout le matin, quand personne ne me rend visite.
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Ce n'est que lorsque nous sommes perdus, en d'autres termes lorsque nous avons perdu le monde que nous commençons à nous trouver, que nous comprenons où nous sommes et l'étendue infinie de nos relations.
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