Ce livre est dédié à un vaste sujet celui des peintres orientalistes. Il est composé d'abord d'une introduction qui place le sujet dans son contexte, évoque le phénomène lui même, sa création son développement, ses intentions puis de biographies sommaires de tous les principaux peintres "orientalistes" avec la représentation de certaines de leurs oeuvre
sur chacun d'entres eux ou de vous arrêter à ceux qui vous séduisent. Pour ma part c'est la seconde approche que je recommande la première se révélant bien aride...
Le livre est intéressant mais j'en attendais plus, je suis un peu déçue.
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Un ouvrage d'initiation aux peintres orientalistes du XIXe siècle, ceux qui sont vraiment allés en Orient (car certains ne se sont pas gênés pour peindre un Orient imaginaire...)
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alors que les notes de voyage de cet homme fin et cultivé livrent l'émotion première ressentie à ce qu'il voyait, dans ses peintures il ennoblissait, idéalisait et embellissait la réalité. "en passant par le souvenir, écrivait il, la vérité devient un poème, le paysage un tableau".
après la Première guerre mondiale, la technique d'Etienne Dinet se relâcha avec des coloris acides, roses turquoises mauves et bleus. De nombreux tableaux surtout de jeunes filles, trahissaient la complaisance et la facilité.
Bompard pouvait facilement passer de la technique académique soigneusement léchée à une technique plus libre, plus moderne, à grandes touches de couleurs pures. Il réussissait parfaitement les effets subtils de lumière.
l'orientalisme avec ses scènes fastueuses, exotiques, cruelles et sensuelles, leur offrait de troublantes évasions de cette société à principes rigides où le travail et le devoir étaient des vertus appréciées.
Après 1900 , ses coups de brosse audacieux et les tons locaux puissants le firent quasiment basculé dans l'abstraction. Bientôt il abandonné le tableau de chevalet et se tournait vers les arts appliqués.