AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Histoires extraordinaires d'Edga... tome 3 sur 4
EAN : 9782203025264
48 pages
Casterman (12/06/2010)
3.8/5   5 notes
Résumé :
"Ce quartier est un des plus anciens de Baltimore ! Il a été frappé voilà un siècle par une terrible épidémie de variole, d'où le nom de "Mort Rouge"... Jugé insalubre, il fut condamné pour éviter la propagation du mal. Depuis ce temps, on parle de la "Mort Rouge" comme d'un lieu maudit et maléfique ! "
Que lire après Histoires extraordinaires d'Edgar Poe, tome 3 : La mort rougeVoir plus
Blacksad, tome 1 : Quelque part entre les ombres par Díaz Canales

Blacksad

Juan Díaz Canales

4.43★ (20390)

7 tomes

Lady Killer, tome 1 : À couteaux tirés par Jones

Lady Killer

Joëlle Jones

3.69★ (162)

2 tomes

Sin City, tome 1 : The Hard Goodbye par Miller

Sin City

Frank Miller

4.25★ (1850)

7 tomes

RIP, tome 1 : Derrick, je ne survivrai pas à la mort  par Gaet's

RIP - BD

Gaet's

4.35★ (2987)

6 tomes

Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
C'est un fait, je suis jamais contente. C'est un fait, je deviens de moins en moins patiente en BD comme en littérature. Là, si je ne m'intéressais pas à Edgar Poe à cause d'un vague projet, je ne crois pas que j'aurais emprunté cet album, dont la couverture me paraît vachement agressive pour les yeux et ne me fait pas franchement penser à Poe. En plus, j'aime pas particulièrement le travail de Jean-Louis Thouard (j'ai vu deux expos de lui, et je l'ai suivi un temps sur Facebook). Et encore en plus, j'aime pas trop lire des adaptations de la littérature en BD depuis que j'ai été traumatisée par celle des Hauts de Hurlevent. J'ai tenté le coup quand même, au cas où. Je comprendrai si vous me trouvez masochiste.


Première chose à savoir, c'est qu'il ne reste absolument rien du Masque de la mort rouge d'Edgar Poe dans cette BD, hormis l'invention d'un quartier de Baltimore anciennement décimé par une épidémie de variole et renommé La mort rouge, où se trouve une espèce de mafieux en léthargie appelé Prospero ; ne cherchez pas plus loin de rapport avec le conte horrifique original, il n'y en a pas. Il s'agit davantage d'une adaptation du Chat noir, avec un zeste du Cas de M. Valdemar. Pourquoi avoir intitulé l'album La Mort rouge, dans ce cas ? Peut-être parce que Seiter et Thouard (ou des gens de Casterman) se sont dit que les lecteurs potentiels n'auraient pas forcément envie de voir en images l'histoire du Chat noir, avec maltraitance domestique, énucléation, pendaison et meurtre à la hache à la clef (c'est classé comme conte sadique dans l'intégrale de Gallmeister, et ça reflète assez bien la chose). Certains des personnages sont tirés de la littérature ou de la vie de Poe, comme William Wilson, Prospero que j'ai déjà mentionné, ou encore un bateau appelé le Virginia (prénom de la femme d'Edgar Poe). C'est pas ça qui fait un bon scénario à la Edgar Poe.


Vous l'aurez donc compris, lorsque je parle d'adaptation, c'est à prendre avec des pincettes. Si des éléments strictement narratifs des deux contes que j'ai cités sont présents, l'essence n'y est pas du tout. À commencer par l'ammbiance. Et si on lit Poe, c'est beaucoup pour ses atmosphères morbides, sombres, glauques, poétiques, oniriques, et tout ce qu'on voudra. Si on va chercher une adaptation, c'est un peu pour les mêmes raisons. Ici, on oublie : l'ambiance, c'est pas trop ça, même si Jean-Louis Thouard fait des efforts. La faute d'abord à un scénario creux, pas fouillé, auxquels il faut ajouter des dialogues qui manquent cruellement de naturel et rendent le rythme... En fait, oubliez également le rythme, y'en a pas.


Ce qui n'a sans doute pas arrangé les choses, c'est que cet album s'inscrit dans une série de trois tomes, et devinez quoi ? C'est le troisième tome. Sauf que rien ne l'indique. Il y a bien un titre générique, "Histoires extraordinaires d'Edgar Poe" (un jour, il faudra quand même qu'on se débarrasse de ce titre qu'on nous sort à toutes les sauces et qui est une pure invention de Baudelaire ; évidemment, d'un point de vue éditorial, c'est vendeur). Mais rien qui dise que l'histoire de l'album La Mort rouge s'inscrit dans une histoire plus générale, avec des personnages récurrents. C'est pas très grave, ça n'entrave pas réellement la lecture, mais ça m'a privé de quelques détails. Dont finalement je me fous un peu, à dire vrai.


Qu'est-ce qui nous reste sur les bras ? Une vague histoire de drame domestique (celle tirée du Chat noir) qui n'a pas du tout la portée du conte de Poe, associée à une vague histoire de sciences occultes (celle tirée du Cas de M. Valdemar). Aucune ne va nulle part, puisqu'aucune n'est véritablement exploitée. le tout assorti d'un découpage et d'une mise en page chaotiques, à la colorisation tout aussi chaotique. On sent que Thouard a voulu utiliser le plus possible le champ/contre-champ, les changements de plans, etc. : on passe d'un plan large, à un plan plus rapproché, puis à un gros plan, pour revenir à un plan rapproché, puis passer à un plan large, etc., etc., tout ça assorti de champs et contre-champs, et tout ça sur une seule page. Et encore, c'est sans compter les planches où tout ça s'ajoute à des alternances heurtées de la colorisation. Hop, trois cases dans les tons gris, et hops, quatre cases dans les tons rouges, et hop, deux cases dans les tons verts, et hop, trois cases dans les tons bleus, et ainsi de suite. Pour résumer, ça fait mal à la tête et avec un peu de bonne volonté, vous aurez carrément la nausée ; peut-être même courrez-vous aux toilettes pour vomir (si vous avez le temps d'arriver aux toilettes). J'ai envie de dire que c'est un bon exemple de ce qu'il ne faut pas faire en matière de découpage, de mise en page et de colorisation en bande dessinée. C'est agressif, le trait de Jean-Louis Thouard l'étant déjà pas mal. Et il y aurait à redire sur la technique d'encrage (en plus, oui).


Conclusion : scénario plutôt insipide, mauvais dialogues, travail graphique criard et mal maîtrisé, et pas d'inspiration poesque en vue. Passons.
Commenter  J’apprécie          4011
Il ne s'agit du récit fidèle à celui de Poe. Plutôt d'une relecture ! Bien sûr, on y parle de la fameuse Mort rouge qui a tellement impressionné les lecteurs au milieu du XIXe siècle. Ce troisième volume propose un mélange de différentes nouvelles proposées par Edgar Allan Poe, en particulier La Vérité sur le cas de M. Valdemar et le Masque de la Mort Rouge, publiées dans le recueil des Histoires extraordinaires. S'inspirant librement des thèmes et des personnages abordés dans ces différents récits, Roger Seiter invente une nouvelle aventure pour les personnages d'Edgar Legrand, William Wilson et Catherine Monroe, introduits dans le Tome 1. On y retrouve Keeza, l'égyptienne sortie de son coma, le professeur Ponnonner, évoqué dans le Tome 2, ainsi que le mystérieux inspecteur Branann, qui poursuit inlassablement la Virginia pour interroger Wilson et Monroe. le résultat est étonnamment très cohérent et les fils rouges introduits par Seiter assoient parfaitement la série dans le temps. Jean Louis Thouard illustre de façon dramatique et torturé ce nouveau roman. Avec une maitrise totale des ambiances glauques, ce dessinateur se permet des variations de couleurs osés mais admirables. L'aventure est palpitante et on attend avec impatience les futures inspirations des auteurs…
Commenter  J’apprécie          20
A Baltimore, en Février 1846, le docteur Edward Ponnonner, alcoolique et violent, s'attelle à des expériences étranges dans sa cave. Margaret, sa femme reçoit sa cousine fraîchement débarquée du Virginia. L'ambiance est sombre et glauque, emprunte de mystères et de fantastique.
Commenter  J’apprécie          20
Nos héros découvrent la vile de Baltimore et se retrouvent mêlés à une sombre affaire. On retrouve dans ce tome des références aux nouvelles d'Edgar Allan Poe comme le Chat noir, ce qui rend cette série aussi appréciable. On en apprend un peu plus sur les personnages et notamment sur le mystérieux et inquiétant inspecteur Brannan. Les dessins et les couleurs sont toujours aussi en adéquation avec l'intrigue et transmettent au lecteur une sensation de malaise et d'enfermement.
Commenter  J’apprécie          00

Citations et extraits (1) Ajouter une citation
... ce quartier est un des plus anciens de Baltimore ! ... Il a été frappé voilà plus d'un siècle par une terrible épidémie de variole, d'où le nom de "mort rouge"...
Commenter  J’apprécie          20

Videos de Jean-Louis Thouard (9) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Jean-Louis Thouard
Au travers de plus de 360 clichés à couper le souffle, cet ouvrage nous montre la mer dans tous ses états. Une ?uvre photographique remarquable mise en valeur par un très grand format et 6 dépliants pour dévoiler les images dans toutes leurs forces.
Beauté Mer est un très beau livre, illustré de photographies exceptionnelles représentant les mers et océans du monde entier. Au fil des chapitres, les clichés de Ben Thouard nous montrent le sublime de ces univers, leur symbiose avec l?homme, et la nécessité de protéger leur fragile équilibre.
Les plus populaires : Bande dessinée Voir plus
Livres les plus populaires de la semaine Voir plus


Lecteurs (8) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (6 - polars et thrillers )

Roger-Jon Ellory : " **** le silence"

seul
profond
terrible
intense

20 questions
2868 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , thriller , romans policiers et polarsCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..