Les enfants de Húrin

Une lecture conseillée à tous les fans de Tolkien, Turin étant l'un de ses plus grands héros, celui dont il est dit qu'il vaincra Morgoth lors de la Dernière Bataille.

Un personnage principal très intéressant. Contrairement à Bilbo ou Frodon, c'est un noble guerrier, fort, brave et courageux qui n'hésite pas à utiliser le tranchant de son épée pour atteindre son but.
Des qualités mises à rude épreuve lors d'un long périple en terre du milieu (où l'on y retrouve le fabuleux monde de Tolkien) en raison d'une malédiction qui plane sur toute sa famille.
Un Tolkien qui change donc du modèle de héro utilisé dans ses bests sellers et ça fait du bien !
Le début de la lecture est toutefois un peu rude en raison du nombre d'informations et personnages mais une fois passé ce cap, grâce aux annexes, la lecture devient plus facile et très agréable.

Quel ennui ! Ayant lu et relu le Seigneur des anneaux et Bilbo le hobbit, mais ayant été échaudé par les autres livres de Tolkien, je me suis penché sur Les enfants de Hurin. Quelle déception, je trouve l'histoire mal écrite, lourde et sans grand intérêt. On sent bien que c'est une histoire reconstituée à partir de fragment. on s'y perd dans les noms, les races, les machinations de chacun, ces machinations qui ne sont pas développées et difficilement compréhensible.
Un livre qui intéressera les fanatiques du SDA.

J'avais déjà lu la version abrégée dans le silmarillon, ça m'a fait plaisir de lire une version complète ! Ce livre est une tragédie écrit dans un pure style moyenâgeux, les personnages ne sont donc pas forcément très attachant mais le récit est plaisant à lire même si on sait dès le début que ça va mal finir...

Pas terrible mais lisible. Peut-être manque-t-il les hobbits si chers à nos coeurs?

Si par le biais du Seigneur des Anneaux, je connaissais déjà les aventures de Beren et de Luthien, j'ai totalement découvert le récit tragique de Tùrin Turambar lors de ma lecture du Silmarillion. C'est ce qui m'a poussé à lire le court roman 𝑳𝒆𝒔 𝑬𝒏𝒇𝒂𝒏𝒕𝒔 𝒅𝒆 𝑯𝒖̀𝒓𝒊𝒏.

Avec ce livre, nous entrons un peu plus dans l'univers de la Terre du Milieu, avec un récit qui se déroule bien avant les aventures de nos hobbits préférés. Raconté en une vingtaine de pages dans le Silmarillion, le récit de Hùrin et de ses enfants s'étoffe énormément grâce à cette publication.

Après avoir défié le grand méchant Morgoth (le grand boss de Sauron), l'humain Hùrin est fait capturé par l'ancien Valar déchu. Ce dernier le condamne à assister à la destinée tragique de ses enfants, sans pouvoir les aider. Et comme les pouvoirs de Morgoth et de ses disciples sont sans limite, nous suivons, à l'instar de Hùrin, les malheurs de Tùrin, son fils aîné, et de sa fille Nienor.

Guerre, dragon, épée légendaire, telles les grands récits médiévaux de l'Europe scandinave et germanique, les exploits de Tùrin n'ont rien à envier à ceux de Siegfried. On le suit dans cette recherche de justice et de paix, le regardant se débattre dans une suite d'événements de plus en plus tragiques. Et alors que mon coeur était totalement conquis par ce preux chevalier, le sort s'acharne sur lui.

Ce récit est un parfait témoignage du travail de l'écrivain et de son amour pour les poèmes épiques médiévaux.

Un conte inspiré des traditions médiévales anglo-saxonnes ainsi que des chroniques de cette époque et des tragédies antiques.
Assez dur à entamer, puisqu'il commence par une longue généalogie, heureusement soutenue par des arbres en fin de livre. Au final, ce roman finit par très bien se consommer. Certains pourront être déçus par son format qui rappellerait le héros aux milles visages, d'autres être content de cette forme "traditionnelle" du récit. La géographie, la politique, les idées du récit sont assez concrètes pour ne pas être une énième histoire héroïque. Sans surprise, Tolkien développe très bien son univers, bien qu'il faille se faire à cette avalanche de noms et de toponymes.

Une des plus sombres histoires que j'ai lues... J'ai été gênée par la tournure du scénario, génial mais d'une noirceur étonnante. Lonewolf parle de tragédie grecque, je ne peut qu'adhérer. Une véritable tragédie grecque, qui n'aurait pu se terminer autrement, avec pour toile de fond une Terre du Milieu que même la présence des elfes ne sauraient rendre moins oppressante. En refermant le livre, je n'ai pu m'empêcher de penser : heureusement qu'il y avait un dragon (même si dans le genre bad guy, celui là se pose en maître) !
Car oui, il en fallait une sacré dose de merveilleux pour compenser la tournure étrange et tordue que prenaient les évènements au fur et à mesure des pages.