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4,28

sur 4753 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Que dire. Par rapport a beaucoup de personnes, je n'ai pas franchement apprécié ce roman. Anna ne m'a pas touche, je l'ai trouvée superficielle et entêtée. J'ai bien plus apprécié l'histoire de Levine et Kitty. Un couple adorable qui s'ils n'ont pas su être ensemble des le départ, finissent par se retrouves et mettre leur différents de cote pour partie du bon pied. La situation politique est bien amené. J'ai vraiment eu du mal a le terminer mais je suis malgré tout contente d'avoir pu lire ce classique.
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Que dire d'Anna Karénine? En l'achetant je ne m'attendais pas du tout à cela... D'après le titre et le résumé, je pensais découvrir l'histoire d'Anna, femme infidèle qui quitte tout pour être avec l'homme qu'elle aime, Vronski. En effet, il y a de cela dans le roman... Mais il n'y a pas que cela!

Dans ce pavé littéraire (984 pages quand même!!), Tolstoï nous emmène en Russie, la Russie des nobles, en ville ou à la campagne. Il nous fait découvrir un monde inconnu fait d'hommes et de femmes qui subissent parfois leur vie plus qu'ils ne la vivent. Il nous révèle leur façon de penser, de s'occuper, de vivre, leurs moeurs, leur habitude. Tout cela fait d'Anna Karénine, un roman dense (parfois un peu trop) et complet. le roman tourne principalement autour de deux personnages, Anna et Lévine. Ils n'ont aucun lien l'un avec l'autre, ou si peu. Ce sont deux personnages qui se ressemblent beaucoup quant à leur façon de penser mais qui ont fait un choix de vie diamétralement opposé.

D'abord, Anna, l'héroïne, qui s'ennuie complètement dans sa vie conjugale avec un homme qu'elle n'aime pas, et qu'elle a épousé par 'arrangement familial'. La seule personne à qui elle tient dans sa vie est Serge, son fils. Pourtant, pour la passion qu'elle éprouve pour Vronski, elle va le quitter, l'abandonner à son mari, qui refuse le divorce. Cette décision va la mener doucement mais sûrement à sa perte.

Ensuite, Lévine, un propriétaire d'un domaine à la campagne. le plus grand trait caractéristique de Lévine, est qu'il réfléchit beaucoup, énormément même. il se remet sans arrêt en question, s'interroge sur le sens de sa vie, son travail, sa famille. Il est à deux doigts de passer à côté de son bonheur à cause de ça. Même si le roman contient deux histoires d'amour, celle d'Anna et de Lévine, c'est celle de Lévine que je retiendrais le plus, la plus pure, la plus honnête, et celle qui mène au bonheur.

Peut-être Tolstoï l'a-t-il fait exprès, mais dans ces deux histoires qu'il conte en détail et avec délicatesse, tout s'oppose. Peut-être voulait-il que l'on compare la passion destructrice d'Anna et de Vronski avec l'amour pur de Lévine et Kitty. En tout cas, c'est le sentiment que j'ai eu, et que je retiendrais.

Maintenant, ai-je aimé ce roman? Il est vrai qu'on ne peut rester insensible au destin d'Anna Karénine, de part sa façon d'être et de penser. Car qu'on le veuille ou non, même si Anna a choisi un mode de vie immorale en espérant trouver le bonheur dans les bras de son amant, l'auteur nous rappelle à de nombreuses reprises que ce n'est pas comme ça qu'elle voulait vivre. Il le dit et le répète, Anna n'aime pas le mensonge (d'où sa séparation d'avec son mari), aime la vertu mais... elle aime Vronski et ne veut pas vivre son amour à moitié, elle veut le vivre pleinement, aux yeux de tous, même si cela entraîne sa chute sociale.
J'ai aussi beaucoup apprécié l'histoire entre Lévine et Kitty parce qu'elle me rappelle les romans de Jane Austen, la façon douce et discrète de se rapprocher.
Mais ce qui m'a dérangé dans ce roman, ce sont les longueurs (au pluriel parce qu'il y en a beaucoup). Je ne doute pas que les réflexions au sujet de la politique, de l'agriculture devaient passionner les lecteurs russes de l'époque de Tolstoï mais pour ma part, j'ai trouvé ça trop long. Je ne cache pas qu'il m'est arrivé de survoler quelques pages...
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Navrée, je suis vraiment navrée de n'avoir pas du tout apprécié ce roman, pourtant classé parmi les classiques incontestés de la littérature russe.

Je pensais me retrouver transportée dans la Russie du XIXème siècle, au milieu d'une romance impossible, impressionnée par la force de caractère et le charisme d'Anna Karénine, moi même charmée par Vronski, je pensais être totalement imprégnée par l'ambiance moscovite... et finalement rien de tout cela.

Je n'ai d'ailleurs eu aucune motivation pour arriver au terme des presque 1000 pages de ce roman....
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Une belle découverte, mais malheureusement beaucoup trop de longueurs. Je suis contente d'en être venue à bout, la morale de fond est intéressante, mais vraiment j'ai trouvé le livre beaucoup trop long. Les descriptions sont interminables.
Cependant c'était un livre à lire et je suis contente de l'avoir fait.
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Un grand classique de la littérature russe que je ne peux terminer. Pourtant, j'en attendais beaucoup. C'est vrai que je n'aime pas être peu réceptive à un grand monument de la littérature. Mais dès le début, je n'ai eu de cesse de m'ennuyer : des descriptions, des sentiments insignifiants décortiqués. Je m'attendais à être plongée au coeur des vissicitudes d'Anna, de sa passion amoureuse. Mais en fait non, je dois suivre les histoires de Lévine, Kitty, du frère d'Anna, de sa femme et de sa douleur à accepter l'infidélité de son époux. Et finalement les passages consacrés à Anna me laissent indifférente. Je n'ai pas accroché et au vu des mille pages à lire, je me suis découragée et j'ai stoppé à un peu moins de deux cents pages.
Une citation a retenu mon attention pour montrer le mensonge des apparences et de la bienséance, bienséance si vantée pourtant : pensée de Vronskï à propos de sa mère : "Cependant, selon les usages de son milieu, et par suite de son éducation, il ne se serait pas permis de lui manquer de soumission ni de respect ; plus il se montrait soumis et respectueux extérieurement envers la vieille dame, moins il l'aimait et la respectait en lui-même."
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Pouahhhhh que c'était long! Quelle déception depuis le temps que je voulais lire ce roman! Je ne sais quoi dire hormis que je n'ai pas accroché ni à l'écriture, ni aux personnages (qui ont des noms et surnoms à n'en plus finir). L'histoire est contemporaine et aurait pu être autrement plus intéressante. Les descriptions ne m'ont pas transportée ni à Moscou, ni dans la campagne russe. Je n'ai pas réussi à imaginer la cadre dans lequel se déroulait l'histoire, les paysages, les couleurs, les costumes de l'époque, les paysans, les soirées mondaines, rien. Je n'ai rien vu sous la plume de Tolstoï comme je peux le voir avec Flaubert, Zola ou Maupassant.
Je pense tout simplement que le style de Tolstoï ne me parle pas car je suis restée de marbre jusqu'à la dernière ligne.
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Anna Karénine
Léon TOLSTOÏ

Russie aux environs des années 1850.
Dolly est en peine car son mari Stépan Oblonski la trompe encore et encore et elle souhaite se séparera de celui-ci.
Pour essayer de la dissuader, cet homme sans état d'âme fait appel à sa soeur Anna.
Anna laisse donc son mari Alexis et leur petit garçon Serge pour venir en aide à son frère et sa belle-soeur.
Chemin faisant en rencontre le comte Vronsky.
De son côté Kitty, la petite soeur de Dolly, a jeté son dévolu sur Vronsky mais c'est Constantin Levine qui la demande en mariage... et à qui elle dit non.
Levine en ressort mortifié et ne veut plus entendre parler de Kitty alors qu'il l'aime toujours tellement.
Et Vronsky se moque éperdument de Kitty puisqu'il est amoureux d'Anna...

Vu comme ça on dira un roman de gate où personne n'aime celui qu'il faudrait.
Mais Anna va faire fi de l'époque et des conventions pour partir avec Vronsky dont elle est enceinte.
Pour l'amour de ce dernier elle ira jusqu'à abandonner son fils à son ex mari qui lui refusera le divorce la laissant dans une situation très embarrassante au vu des conventions.
Le temps passe et Stépan et Dolly restent ensemble, Anna et Vronsky fuient vers la campagne pour vivre loin des quolibets et Kitty et Constantin se trouvent enfin.
Mais loin d'être des relations sereines, quand les vies des uns s'apaiseront celles des autres prendront un tournant tragique où se mêleront la jalousie, l'incompréhension, la maladie, le doute...

Je n'ai pas été séduite par mon premier roman russe.
Si certains passages sont intéressants (j'ai beaucoup aimé les réflexions de Lévine sur l'approche de l'agriculture et la découpe des chapitres en courts paragraphes) certains autres m'ont parus inintéressants (la politique surtout).
Aucun personnage ne m'a été franchement sympathique et plus que tout la folie d'Anna Karénine m'a parue incompréhensible et exagérée.
Mais n'est-ce pas le propre de la folie ?
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⭐️⭐️/5

Un classique dont j'en ai entendu beaucoup de bien mais dont j'en ressors mitigée.

- PLUME -
Globalement j'ai bien aimé la plume de Tolstoï, je l'ai trouvé dynamique, riche en dialogue et pas trop descriptive (à part les passages de Lévine et de l'agriculture).

- L'HISTOIRE -
Alors j'avoue que je me suis trompée sur la marchandise, je m'attendais à voir un récit uniquement centré sur Anna Karénine, de bout en bout. Mais en fait non, nous suivons plusieurs personnages et plusieurs histoires de couples. Ce qui est à la fois intéressant et parfois long. Dans le sens où, il est plaisant de passer à plusieurs points de vues et plusieurs histoires ; mais certains des personnages, de leurs histoires sont très longs et on a envie de vite passer à quelqu'un d'autre.
En parlant de passages longs, je me suis clairement ennuyée pour tous les aspects politiques et agricoles du livres, déjà que le roman en lui-même est un gros pavé, cela rend le récit plus lourd. Bien que ces passages soient importants pour le développement des personnages (le thème de l'agricole est lié intrinsèquement à Lévine), ce fut souvent long à avancer.
J'avoue avoir globalement préféré la deuxième partie du roman, après s'être habitué aux personnages, s'être imprégné de la société russe, de ses moeurs et de la vie privé des personnages que l'on suit. de plus, le récit devient plus intéressant car les liens entre les personnages s'étoffent, se lient et se développent.
Si l'on revient à Anna Karénine et de sa passion envers Vronski j'avoue avoir été un peu hébétée au début, outre le fait que je pensais qu'on allait se concentrer sur elle et uniquement sa passion, j'ai été étonné de voir la rapidité du lien amoureux qui se forme entre Vronski et elle. Je m'attendais à plus de langueur, de passion inassouvis, mais pas vraiment. le propre du roman se fixe plus sur la manière dont une relation s'étiole ou se renforce avec le temps. Passion, jalousie, doute, peur....englobe et questionne les relations.

- LES PERSONNAGES -
Les personnages ont tous un développement et des caractères forts et propres. Je les aient globalement tous bien aimés sauf certains.
J'ai bien aimé Lévine que j'ai trouvé simple, ambitieux mais terre à terre. Il me donnait une impression d'homme fort de l'extérieur mais de doux et remplis de doute à l'intérieur. J'ai trouvé néanmoins Kitty un peu sans saveur, peu intéressante. Cependant, j'ai aimé leur relation que je trouve belle, vraie et douce.
Concernant Stépane Arcadievitch, c'est un de mes perso préféré, outre le fait que ça soit un peu un goujat, je trouve qu'il possède et apporte beaucoup de bonhomie et de légèreté au roman. Dolly, sa femme, bien qu'on l'a rencontre au début sous son plus mauvais jour, est une femme également authentique et posée que j'ai apprécie. Dans le sens général, j'ai bien aimé ce couple, qui au final vont bien ensemble.
Enfin, Anna est le personnage que j'ai le moins aimée, je l'avais bien aimé au début du roman et plus ça va, moins je l'appréciais. Elle devient de plus en plus agaçante, égoïste, jalouse, changeante, colérique. le pire est vers la fin, où elle boude Vronski pour un rien. Mais parfois, je me retrouvais en elle, notamment ce doute persistant de ce sentir aimé ou non. Alors qu'au contraire, Vronski que je n'aimais pas au début par son style trop dandy et séducteur ; me devint plus pathétique et je compatissais à son sort. Globalement, j'ai trouvé ce couple assez faux dans leur relation, toxique envers l'un et l'autre.

- CONCLUSION -

Un livre bien long, ponctué de passages souvent long, de passages inutiles. le couple Anna / Vronski est empreint de toxicité, d'un trop plein de passion destructeur. Mais le roman nous propose des personnages tous très différents et hauts en couleurs. L'histoire de chacun est unique et remplis de passages intéressants et humains.
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Cette lecture aura représenté 1 mois de souffrance et j'en suis bien triste. J'étais pourtant assez enthousiaste à l'idée de m'attaquer à ce chef d'oeuvre de la littérature russe. Mais, malheureusement, dès les premières pages, je n'ai pas accroché. J'ai trouvé ce roman extrêmement long, avec force détails sur la Russie du 19eme siècle, qui auraient pu m'intéresser si ils n'avaient été si nombreux et si confus. de mon regard de femme du 21eme siècle, j'avoue avoir eu beaucoup de mal à apprécier les différents personnages de cette histoire, à part éventuellement la jeune Kitty ainsi que sa soeur Dolly. Bref, je n'ai pas du tout aimé et j'en suis bien triste. Mais je suis tout de même allée au bout, mon seul objectif étant, je l'avoue avec un peu de honte, de passer à autre chose.
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Un livre dans la tradition littéraire russe, fait de détails nombreux mais passionnant, qui renseigne sur la vie de ce pays à cette époque.
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