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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
David, un jeune garçon voyageant à bord d'un train vers une destination inconnue, nous raconte son histoire.
C'est les années 30-40, avant-guerre, dans une toute petite ville rurale du sud des Etats-Unis. Un endroit, comme beaucoup, où la religion est omniprésente, puissante. En l'occurrence ici, c'est sous la houlette du pasteur Watkins que se rassemblent les fidèles. Son église est illuminée d'une Bible de néon géante, et sa paroisse est payante. Alors le jour où vous ne pouvez plus payer, vous ne pouvez plus assister aux offices. Et c'est mal vu.
David et sa famille sont forcés d'aller habiter dans les collines, le coin des déshérités. le père, Frank, ouvrier à la seule usine du coin, a été viré, et ne travaille plus qu'à mi-temps dans une station-service. le reste de son temps, il l'occupe à cogiter et s'applique à devenir un père et un mari indigne.
La mère, Sarah, subit, tente de se rebeller, se prend une raclée, puis abandonne.
Et puis il y a tante Mae, qui débarque un jour de printemps, tel le père-noël, et dans sa hotte, un peu de lumière pour illuminer ce monde gris et monotone. Tante Mae qui est devenue la meilleure, et seule, amie de David, avec qui il peut jouer, rire, et faire des tours en ville. Car tante Mae aime les regards sur elle, elle se rêvait actrice, vedette à succès. Mais elle n'a vécu que les mirages des cabarets de Bâton-Rouge à Biloxi. Sa beauté fanée irradie encore, mais ne lui amène que des regards désapprobateurs dans cette petite ville puritaine.
David et Tante Mae ne traineront plus en ville.
Dans les collines la vie n'est pas rose, mais c'est moins laid qu'en ville, même si la maison s'enfonce dans l'argile les jours de grandes pluies. D'ici, à l'abri des pins, on peut observer la ville, toute petite, loin, inoffensive.
Cette drôle de vie, à l'écart des autres, David l'accepte et la recherche, il est comme ça, différent, indifférent. Ce monde n'est pas le sien. Il le subit mais n'attend rien de mieux. Ne connait rien de mieux.
C'est une simple et terrible histoire que nous conte John Kennedy Toole. Un ton, un style, qui a sans doute inspiré bon nombre de cinéastes et d'écrivains.
Les mots simples, presque enfantins, exposent des situations dures et réalistes, et décrivent un univers statique, morne, étouffé par la religion et l'hypocrisie, où l'espoir n'a pas sa place, avec ce sentiment de violence latente puis révélée dans une fin digne des meilleures films noirs réalistes des années 70. (Looking for mr. Goodbar – Badlands – Taxi Driver….)
De John Kennedy Toole je connaissais le délirant et suffocant « La conjuration des imbéciles », et je connaissais bien sûr, son histoire et la cruelle ironie qui avait permis sa publication. Ce premier roman, je l'ai découvert donc tout récemment. Et cela m'émeut de penser à tout ce qu'aurait pu encore nous apporter cet écrivain de génie, capable d'écrire ce roman tellement abouti, tellement mature à l'âge de 16 ans à peine… What a pity ! What a waste…
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Ce récit, écrit à la première personne, se déroule dans une petite ville du sud des des Etats-Unis au cours des années 40. Nous y suivons le jeune David, fils unique d' un très modeste foyer depuis son enfance jusqu' à son adolescence.La vie de cet enfant naïf, sensible et solitaire va être boulversée par l' arrivée de sa tante Maé, sexagénaire excentrique, par ailleurs ex-chanteuse dans des boîtes mal famées de la Nouvelle Orléans.Cette femme de caractère sera la seule à lui apporter soutien et affection pour affronter drames familiaux, misère quotidienne ainsi que les médisances d' une population semblant dévolue à la bigoterie la plus sectaire qui soit , sous la direction du pasteur évangéliste Watkins .
Avant tout roman d' apprentissage, cette oeuvre poignante, mélancolique mais non dénuée d' humour - lequel n' est pas sans rappeler parfois le style de René Goscinny dans les aventures du Petit Nicolas- possède une force et une maturité remarquables compte-tenu de la jeunesse de l' auteur lors de sa conception.Le seul point faible notable de cette histoire réside peut-être dans son dénouement précipité...
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The Neon Bible
Traduction : Sophie Mayoux

Selon la mère de John Kennedy Toole, celui-ci écrivit "La Bible de Néon" l'année de ses seize ans. Un an plus tôt, alors qu'il venait de décrocher son permis de conduire, il l'avait emmenée voir une étrange enseigne sur l'Airline Highway de la Nouvelle-Orléans, "une énorme enseigne au néon en forme de livre ouvert, portant sur une page les mots "Sainte Bible" et, sur l'autre, "Eglise Baptiste de Midcity." le fils et la mère avaient ri ensemble de cette horreur prétentieuse et Mrs Toole estimait que c'était probablement là que l'idée de ce premier roman était venue à John.
Beaucoup plus court que "La Conjuration ...", ce roman est une chronique douce-amère, qui vire à la fin au tragique faulknerien. le narrateur, David, un tout jeune homme, y raconte son enfance dans une petite ville écrasée de poussière et de préjugés du Sud des Etats-Unis. Fils de petits exploitants agricoles, il grandit entre un père un peu brutal qui ira finalement se faire tuer en Italie pendant la Seconde guerre mondiale et une mère plus douce, plus gaie qui, malheureusement, sombrera dans la folie à l'annonce du décès de son mari. Fort heureusement pour David, vit aussi avec eux la tante Mae, ex-chanteuse et danseuse de saloon, véritable symphonie de couleurs et d'anticonformisme au sein de toute cette grisaille, soigneusement entretenue par les prêches du pasteur et les fervents "chrétiens" qui, telle Mr et Mrs Watkins, empoisonnent le coin avec leurs idées d'un autre âge.
C'est avec cette férocité lucide, qu'il utilisera à son summum et avec infiniment plus de causticité dans "La Conjuration ...", que Toole, pourtant si jeune, dépeint tous ces vautours religieux qui, dès les premières pages, parce qu'ils estiment "Autant en emporte le vent" un livre "indécent", l'arrachent à la bibliothèque du coin pour en faire un feu de joie. le masochisme foncier et issu en droite ligne de deux mille ans de tradition judéo-chrétienne mal digérée qui constitue la faiblesse majeure des USA en même temps que l'inépuisable fonds de commerce des milliers de charlatans qui y pullulent s'y étale dans ses replis les plus crasseux et les plus inquiétants, d'autant que l'action se situe dans le Sud, ce Sud brisé et vivotant de sa gloire passée auquel Faulkner nous avait habitués.
Quinze ans avant de mettre fin à ses jours en s'asphyxiant au monoxyde de carbone dans sa voiture aux vitres verrouillées, John Kennedy Toole a déjà compris que, pour quiconque naît différent en ce monde, aucun espoir n'est permis. En tous cas, pas au milieu de ceux qui s'autoproclament "la norme." Ne lui restent donc plus que deux voies : où courber l'échine dans la boue, ou relever la tête et risquer de se la faire couper par "les bons croyants", toujours si bien intentionnés.
A moins qu'il ne choisisse de leur tirer une révérence ironique en se la coupant tout seul ... ;o)
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Une oeuvre époustouflante par un auteur de 16 ans, ce roman est une pépite. Une description de l'Amérique profonde et désespérée où règne l'obscurantisme.
C'est un prélude à la Beat Generation qui tentera de fuir cet univers.
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John Kennedy Toole (1938 – 1969) a écrit là un petit chef d'oeuvre. C'est d'autant plus remarquable qu'il avait alors seize ans ! Il n'aura malheureusement pas la joie de le voir publié, à la fin des années 80. Il s'est suicidé en 1969, à l'âge de 31 ans, sans doute déprimé par les refus successifs des éditeurs de publier La conjuration des imbéciles, cet autre chef-d'oeuvre écrit une dizaine d'années plus tard.
David, le narrateur, un jeune garçon de 6 ans, vit avec ses parents dans une petite ville du sud des Etats-Unis, peu avant la seconde guerre mondiale. Son père travaille à l'usine, et la famille fréquente régulièrement la paroisse. La tante de sa mère, Mae, une ancienne artiste de cabaret sur le retour, vient s'installer chez eux. La dame s'occupe du petit garçon, l'emmène souvent se promener dans des tenues provocantes qui font jaser les habitants de la petite ville bigote et conformiste. Une relation tendre et complice se noue entre eux.
Tout commence à basculer lorsque le père de David perd son emploi. La famille s'installe alors dans une maison vétuste et branlante sur l'une des collines d'argile qui dominent la ville. Elle ne fréquente plus l'église, faute de pouvoir payer la cotisation de membre. le père, désoeuvré, rumine son amertume, tandis que David fait ses premiers pas, difficiles, à l'école. Tout semble aller de travers, à l'image de la maison qui, lorsqu'il pleut sur la colline argileuse, s'enfonce de guingois dans la terre ramollie. Mais le jeune garçon est loin d'être au bout de ses peines, même si surgissent ça et là de rares moments de joie et de grâce.
« La bible de néon » est l'enseigne lumineuse qui orne la façade de l'église. David l'aperçoit de chez lui la nuit. Elle est le symbole de l'esprit puritain qui plane jour et nuit sur la communauté, et exclut tous ceux qui ne se conforment pas à ses dogmes. Pauvreté, maladie, vieillesse, singularité sont des fautes. « Si on était différent du reste des gens de la ville, on devait partir. C'était pour cela qu'ils se ressemblaient tous tellement. Leur façon de parler, ce qu'ils faisaient, ce qu'ils aimaient, ce qu'ils détestaient. […] A l'école, ils nous disaient qu'on devait penser par soi-même, mais dans la ville, il n'était pas question de faire ça. Vous deviez penser ce que votre père avait pensé toute sa vie, c'est-à-dire ce que toute le monde pensait ». Malgré son jeune âge, David sent qu'on est loin du véritable christianisme : « Je commençais à être fatigué de ce que le pasteur appelait « chrétien ». Tout ce qu'il faisait était chrétien, et les gens de son église le croyaient, en plus. […] il me semblait savoir ce que cela voulait dire de croire en Jésus-Christ, et cela n'avait rien à voir avec la moitié des choses que faisait le pasteur. Je considérais Tante Mae comme une bonne chrétienne, mais personne n'aurait été d'accord dans la vallée, parce qu'elle n'allait jamais à l'église ».
John Kennedy Toole narre dans un style lumineux et sensible l'histoire d'un jeune garçon qui fait l'apprentissage d'une société intolérante et dure avec les faibles. Il ne fait pas bon être pauvre et sans défense dans l'Amérique puritaine des années 40 (comme des années 2000 d'ailleurs). Cette oeuvre est d'une maturité étonnante pour un si jeune auteur. On se demande, en vain, ce qu'aurait pu encore offrir à la littérature John Kennedy Toole, ce génie trop tôt disparu.

Lien : http://plaisirsacultiver.unb..
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John Kennedy Toole est mort jeune, ce qui a certainement privé la littérature d'autres oeuvres de la qualité de ses deux premiers et uniques romans, La Conjuration des Imbéciles et La Bible de Néon.
Le voix du narrateur de la Bible de Néon est celle d'un jeune garçon issu d'un milieu pauvre, mais assez uni, vivant dans une communauté de chrétiens fanatiques telle qu'il en existait dans le Sud des Etats-Unis au milieu du 20ème siècle. A travers le récit de cet enfant devenu un adolescent à la fin de l'histoire, on retrouve les thèmes habituels de l'épopée du peuple américain : agissements d'une clique puritaine de petits notables réunis autour du pasteur, mauvais traitements à l'école, racisme, départ des hommes pour l'Europe à l'occasion du deuxième conflit mondial, retour des survivants, baby boom qui s'en suit, audience d'un prêcheur itinérant auprès d'un public fanatisé, difficultés à trouver du travail, amours, morts, meurtre et folie. Quelques personnages excentriques traversent cette chronique qui se termine dans l'abandon, la solitude et le dénuement. le narrateur n'a plus alors qu'une issue : quitter au plus vite le pays de son enfance. le jeune héros qui nous prête ses yeux et sa voix est éminemment sympathique, son courage hors du commun. Réussira-t-il à déjouer le sort que lui réservent des dieux malveillants et à enlever l'argile qui lui colle aux pieds ? Prendra-t-il un nouveau départ ? C'est bien écrit, le style est d'une simplicité remarquable, facile d'apparence, sans maladresse. Je recommande ce livre.
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Ta Parole est une lampe à mes pieds, une lumière sur mon sentier" Psaume 119 verset 105

Si pour le psalmiste, auteur de ces lignes, la Parole de Dieu éclaire sa vie, il n'en n'est pas de même pour le petit David relaté dans ce livre...

Ce petit garçon vit seul avec sa mère, dans une maison délabrée sur la colline qui n'est pas Golgotha, quoique... Démunis de tout, et abandonnés de tous...

Dans la vallée trône et scintille une énorme bible tout en néon.... Symbole de suffisance et de croyance affermie....

Le pasteur responsable de cette église n'est pas un berger compatissant qui prends soin des âmes en peine.....

Enfin, pas de la manière que l'on pourrait s'y attendre étant donné sa fonction...

Le pasteur n'a qu'une idée en tête, mettre la maman du petit David chez les fous et récupérer le terrain sur lequel est bâti la bicoque...

On est loin des valeurs évangéliques, non ?...

Mais David voit clair dans les manigances de ce chasseur d'âmes...

Bien entendu, "La bible de néon" n'atteint pas la grandeur de "La conjuration des imbéciles", mais John Kennedy Toole était encore très jeune quand il écrivit ce petit livre... qu'il ne daignera même pas présenter à un éditeur...

Toutefois, ce n'est pas une oeuvre mineure.... et a sa place juste avant "La conjuration..."


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Les deux romans de John Kennedy Toole sont deux merveilles. La bible de néon est très différent de la conjuration des imbéciles. C'est un court roman triste, mélancolique et très percutant. L'auteur, qui n'avait que seize ans lors de son écriture, fait preuve d'une grande maturité. Un auteur qui aurait dû avoir une carrière brillante.
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La bible de néon, écrit vers 1953 à l'âge de 16 ans a été trouvé par sa mère dans les papiers de l'écrivain et publié en 1989, vingt ans après son suicide et après l'énorme succès de la Conjuration des imbéciles. C'est un roman de jeunesse, un roman de formation et un roman posthume, comportant des maladresses certaines mais un charme indéniable, beaucoup d'émotion et une maturité étonnante.

C'est l'histoire de David. Sa famille fait partie des ces blancs pauvres du Deep South américain, dans le Mississippi des années 50. Une terre âpre pour ces gens pauvres qui n'ont parfois pas de quoi manger. C'est la guerre en Europe et ils ont des tickets de rationnement (c'est la première fois que je tombe sur cette notion de ticket de rationnement dans l'opulente Amérique). Une soeur de la mère de David, tante Mae, vient vivre avec eux, c'est une femme autour de la soixantaine qui a bien roulé sa bosse, elle a été cabaretière. La morale du bourg est gérée par le pasteur et ses acolytes qui se mêlent de tout. La famille de David est si pauvre qu'ils ne peuvent pas payer les deniers de l'église et de ce fait le pasteur les harcèle. Tout mariage avec un étranger/étrangère est très mal vu et les couples mixtes sont chassés. du fait de sa condition de pauvre David sera harcelé à l'école, ce qui l'empêchera de finir sa scolarité et devra se contenter de travailler à la supérette du coin.

Depuis une fenêtre de sa maison David aperçoit sur le toit du temple, une énorme bible de néon que lui rappelle la position précaire de sa famille.

C'est un récit bien triste que celui de cette famille américaine qui ne s'en sort pas. Les choses vont empirer avec le temps et les aléas qui vont se présenter jusqu'au climax final, surprenant et dévastateur.

Le ton du récit est assez primaire, par moments simpliste, mais tellement juste. Je ne pouvais pas imaginer que à cette date, les années 50, et parmi les blancs américains des gens puissent vivre aussi dénués.

Cette histoire me rappelle certains livres de Truman Capote et aussi un petit peu le chef d'oeuvre de Harper Lee, Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur.

Un petit bijou qui nous montre une Amérique qui rejette la différence sans chercher à comprendre.
Lien : https://pasiondelalectura.wo..
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« La bible de néon » de John Kennedy Toole (216p)
Ed. 10/18

Bonjour les lecteurs .....

ATTENTION.... livre culte !

Tout d'abord un petit mot sur l'auteur.
John Kennedy Tool est un auteur qui n'a pas été publié de son vivant.
Il s'est suicidé à l'âge de 31 ans (1969) après les nombreux refus de publications des éditeurs américains .
C'est grâce aux nombreux efforts de sa mère, que sera enfin publiée, 20 ans après sa mort « la conjuration des imbéciles » qui remportera le prix Pulitzer de 1981 à titre posthume.
« La bible de néon » écrit bien avant, alors que l'auteur n'avait que 16 ans, était considérée par les éditeurs comme trop immature et était restée dans l'oubli.
On ne peut que louer l'acharnement de cette mère qui n'a jamais renoncer et s'est battue pour que les deux seuls romans écrits par son fils voient le jour et que le génie de celui-ci soit enfin révélé au grand public.

L'histoire de «la bible de néon » se déroule dans les années 1940 dans une ville du sud des Etats-Unis.
C'est celle d'un jeune garçon, David, qui chaque soir, depuis sa maison sur la colline, voit luire l'enseigne de la bible au dessus de la maison du pasteur.
David raconte son enfance passée à l'écart du village.
Il y raconte ses relations avec les autres. Celles pas facile avec un père qui disparaîtra lors de la guerre, celles plus tendre avec sa tante Mae, ses brimades endurée de la part de certains adultes ou enfants de son âge.
Il y parle de sa mère qui sombre doucement dans la folie, du puritanisme américain, du racisme, de la guerre et de ses conséquences.
Il y parle de solitude, d'abandon.
Sa seule solution de survie se révèlera la fuite, l'oubli.
Parviendra-il a prendre un nouveau départ ?

Autant de thèmes abordés de la part d'un jeune ado de 16 ans est surprenant.
Le style est certes enfantin, un peu naïf par moment (16 ans), mais ce jeune auteur n'épargne pas cette Amérique puritaine des années 40.
Une Amérique étroite d'esprit, qui porte des oeillères et rejette toute différence.

Qu'il est regrettable que cet auteur n'ait pas été reconnu de son vivant !
Un talent s'est perdu

Lecture a découvrir .. je me mets de côté au chaud dans ma Pal « la conjuration des imbéciles »
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