Dans ce numéro, j'ai été émue de suivre le sort des mineurs isolés dans leur course à la nationalité, écoeurée par le traitement fait au lanceur d'alerte d'Arcelor Mittal dont la vie a été détruite parce qu'il a dénoncé cet immense pollueur en Moselle et par l'impunité des pollueurs de l'industrie plastique. L'info est toujours décryptée et son analyse présentée clairement. La photo des fémens contre le féminicide fait froid dans le dos.
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La France respecte-t-elle réellement cette fameuse égalité de tous les mineurs, quelles que soient leurs origines ? De plus, ce critère de majorité est-il vraiment pertinent pour décider de la protection de ces très jeunes adultes ? Est-on moins vulnérable à 18 ans et demi qu'à 17 ans et demi, lorsqu'on est sans famille dans un pays étranger ? (p.27)
Le plastique à usage unique consomme des millions de barils de pétrole et produit des milliards de tonnes de gaz à effet de serre pour la fabrication, le transport, l'incinération...
Il se retrouve dans les estomacs ou les poumons des tortues ou des dauphins...
Il constitue ces immenses îles de déchets plastique au milieu des océans...
Ses microparticules se retrouvent dans le sel de table, l'eau du robinet ou l'air ambiant. (p.67)
Si le dernier morceau d'une grande star n'a pas des dizaines de millions de vues : c'est un bide.
Si un rappeur sorti de nulle part mène plusieurs vidéos à quelques millions : il a percé.
Et avoir plus de vues que l'autre, c'est être le meilleur, tout simplement. C'est comme si on ne s'intéressait plus vraiment à la musique, aux paroles, à l'univers... comme si rien n'était plus important que l'audience. (p.50-51)
Les lanceurs d'alerte :
Ils ont accès à des informations classées secret-défense ou sont les témoins de pratiques illégales. Seuls face à une entreprise, à des laboratoires pharmaceutiques et parfois même face à l'Etat, ils décident, au nom de l'intérêt général d'alerter l'opinion publique. (p.154)
Alors que de nombreux meurtres de femmes sont encore qualifiés de "crimes passionnels" et relégués au rang des faits divers, beaucoup militent pour que le féminicide soit reconnu comme un "fait de société". Le terme est entré dans le Petit Robert en 2015. (p.73)
"L'actu c'est pas chiant quand c'est dessiné" est une conférence, captée pendant le festival Quai des Bulles 2022, qui parle de la construction éditoriale de la Revue Topo et de l'illustration en bandes dessinées de sujets d'actualité. Elle est animée par Laurence Fredet, directrice en cheffe de la Revue Topo.