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EAN : 9782253100386
240 pages
Le Livre de Poche (27/03/2019)
  Existe en édition audio
3.78/5   1112 notes
Résumé :
Trois cadavres de jeunes noirs échouent sur la plage d'une île paisible de l'Archipel du Chien ; une petite île de pêcheurs et d'agriculteurs peuplée d'une poignée d'individus qui se connaissent tous. Révéler la présence de ces malheureux migrants risquerait de compromettre un projet d'hôtel thermal censé raviver l'économie. Le Maire et le Docteur décident d'escamoter les corps. Il y a ceux qui acceptent de se taire et ceux qui s'insurgent. Ceux qui ont une conscien... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (259) Voir plus Ajouter une critique
3,78

sur 1112 notes
Philippe Claudel dans son dernier livre nous revient avec un conte noir pour nous rappeler, remettre à la lumière du jour, une triste vérité, un sujet douloureux toujours actuel, depuis presque deux décennies. Un beau jour sur une île paisible de pêcheurs de l'Archipel du Chien, trois cadavres de jeunes noirs échouent sur la plage. «  C'est une erreur », dira le Maire de l'île, qui les découvre, voilà pour l'attitude, qui vous donne aussi une idée de ce qui va suivre.
Claudel, confronte divers morales de divers personnages très typés, le Maire, l'Instituteur, le Curé ( avec lequel, il est sans pitié), le Docteur, la Vieille....et le C.....,face à la tragédie et y insère une énigme, reprenant l'argument, "The big Brother is watching you", un caractère d'Orwell, qui malheureusement entre-temps est devenu réalité. Partant d'une tragédie humaine, il développe une farce tout aussi humaine, mais dommage, truffée de clichés et peu convaincante.
Philippe Claudel est un auteur que j'aime énormément. Ce dernier livre est toujours bien dans la forme, mais le fond, en plus des clichés, m'a parue rafistolé et moralisateur; quand à sa morale de justice divine, elle est peut cohérente avec sa non « croyance ». Ce n'est que mon avis bien sûr. Je le préfère dans la vraie fiction ou dans ses passions et ses vécus. Après une dizaine de livres, c'est ma première petite déception. Mais je recommande quand même sa lecture car "in fine fine" c'est du Claudel et vous pourriez en avoir un tout autre ressenti.

"La plupart des hommes ne soupçonnent pas chez eux la part sombre que pourtant tous possèdent. Ce sont souvent les circonstances qui la révèlent, guerres, famines, catastrophes, révolutions, génocides. Alors quand ils la contemplent pour la première fois, dans le secret de leur conscience, ils en sont horrifiés et ils frissonnent."

Je remercie les éditions Stock et NetGalley pour l'envoie de ce livre.

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Une île perdue au milieu de nulle part. Trois cadavres de migrants africains échoués que les notables préfèrent cacher pour éviter une publicité négative qui ferait capoter un projet immobilier — le hic étant la conscience de l'instituteur opposé à cette dissimulation.

Ce livre, comme dans Les âmes grises, a son lot de citoyens au-dessus de tous soupçons prêts aux pires compromissions pour sauvegarder leurs intérêts, en un endroit où, à la manière de Simenon, l'ambiance pesante est celle d'un lieu en vase clos. Des hommes, que l'on retrouve souvent chez Philippe Claudel, surtout des mauvais guidés par leur égoïsme, qui ont parmi eux une âme pure que la voix discordante désigne comme bouc émissaire.

Une histoire exemplaire, qui si elle est parfois manichéenne et moralisatrice n'en reste pas moins réaliste sur l'indifférence, l'égoïsme, l'individualisme des populations face au sort des migrants. La lâcheté étant aussi partagée par le plus grand nombre de ceux qui laissent faire. D'actualité et bien écrit, L'Archipel du chien a le grand mérite d'engager une réflexion sur un problème trop souvent occulté, collectivement et individuellement.

Challenge MULTI-DÉFIS 2018
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La Voix raconte, elle se dit ni homme ni femme, se veut-elle être la voix de notre conscience ? Dans un premier chapitre très court, elle décrit dans l'utopique Archipel du Chien, une de ses îles où se déroule l'histoire.
Sur cette petite île de pêcheurs, de cultivateurs et de vignerons, la plage est formée de galets, l'île est en partie recouverte de la lave noire d'un volcan, le Brau, qui, régulièrement, se rappelle aux habitants. C'est sur cette plage inhospitalière que s'échouent trois corps, trois Noirs.
Le maire ne veut pas de ces cadavres de migrants, il lui faut cacher cette réalité morbide, pour cela il va se montrer capable du pire.
Dans L'Archipel du Chien, une fable au climat noir sur le drame des migrants, Philippe Claudel dénonce l'égoïsme et la lâcheté dont sont capables certains hommes.
Encore cette fois, Philippe Claudel, de sa belle écriture, m'a charmée.
À lire !
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Je constate ,avec satisfaction d'ailleurs, que ce livre a suscité de très nombreuses critiques et donc été lu par nombre d'entre nous . Ma critique n'apportera pas grand chose de nouveau , ce serait grande prétention de ma part , mais , comme j'adore terminer mes lectures par un commentaire , je ne dérogerai pas à ce qui est devenu un rituel des plus agréables pour moi .Isabelle ( c'est ma libraire ) m'a mis en garde : "ça ,c'est noir " , " oui , merci , mais moi ,les romans noirs , je connais et j'adore ". Il est des fois où l'on ferait mieux de museler son ego , de faire preuve de grande modestie....Là , voyez- vous , j'ai manqué d'humilité car, dans ce bouquin , ce sont les gens qui m'entourent que j'ai retrouvés, et moi , naturellement , et ce que j'ai découvert n'est pas terrible....Quoi ? L'homme est capable de tout ça ? Ben oui....Ces horreurs , on les découvre " chez les autres " , pas ici ....et encore c'est à l'heure des infos à la télé , des images , un film , rien de plus ...C'est donc ça l'humanité . Oh mais bien sûr, mais que de clichés, que de choses ressassées , mais vite oubliées . Aujourd'hui à la retraite , je me demande comment , avec tous ces gens intelligents , tous ces philosophes , intellectuels qui prennent la parole dans les médias , les horreurs décrites dans ce roman peuvent perdurer? On en a une petite idée dans ce roman très noir , terrible car il décrit sans distanciation le monde contemporain dans toute sa violence , sa brutalité . Un conte qui n'a rien de merveilleux , un conte douloureux , un conte terrible.
Porté par une écriture particulièrement belle , avec des images d'une incroyable force , des personnages sans doute stéréotypés mais , au final très proches de ceux que l'on côtoie chaque jour , Philippe Claudel frappe fort , très fort . L'humanité...ah , l'humanité....Le sort réservé à un personnage , en particulier , m'a bouleversé . Attention , un coup de pied dans la fourmilière , aucun crédit à qui que ce soit , et tout s'écroule dans une insoutenable , puanteur . Glauque , gluant , puant , oui , voilà , bienvenue sur " l'Archipel du chien"....Isabelle vous prévient . Comme moi , vous pouvez ne pas la croire...mais attention , elle connaît son sujet. Ne venez pas vous plaindre . Eux , c'est nous...et on en prend plein la figure...Bon , oui , plus on est de fous....

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Je me suis précipitée sur le dernier roman de cet auteur dont j'apprécie la sensibilité, le style et la variété des thèmes abordés : universels, existentiels, comme sociétaux ! Celui-ci est bien sombre, interpelle sur un drame mondial actuel, le sort de tous les Migrants...

"Des papiers d'identité les auraient reliés au monde, à un pays, une administration humaine, une histoire, une famille. Mais là, rien. Rien qui permettait de savoir leur nom, leur âge, le pays qu'ils avaient fui. Rien qui pût dire de qui ils étaient les fils, les frères, les maris, les pères." (p. 54-55)

L'histoire est tragiquement simple : quelques notables d'une île découvrent sur l'une des côtes de leur île, trois cadavres de jeunes hommes noirs... Ils sont préoccupés, soucieux de cacher ce sinistre événement , car le maire est en pourparlers, et en négociations commerciales pour le projet de Thermes...Une perspective de prospérité et de développement pour leur
île...qu'il ne veut surtout pas compromettre !!...

Le curé, le maire, le Docteur, un pêcheur, l'ancienne institutrice à la retraite, et le jeune instituteur, en fonction...vont se réunir pour savoir ce qu'ils doivent faire...
Tous veulent oublier et surtout cacher les corps de ces trois jeunes hommes noirs, sauf l'Instituteur qui veut dire la vérité et enterrer dignement ces "malheureux" !..
L'instituteur dérange au plus haut point... et comme il n'est pas, comme les autres "décideurs" , originaire de l'île... il deviendra le bouc-émissaire , et subira une machination honteuse... pour discréditer sa parole !... Je n'en dirai pas plus long !!

"Qu'est-ce que la honte, et combien la ressentirent ? Est-ce la honte qui rattache les hommes à l'humanité ? Ou ne fait-elle que souligner qu'ils s'en sont irréversiblement éloignés ? "(p. 243)

""Vous êtes pourtant intelligent. Je comptais sur vous. Et je suis certain que vous êtes un homme bon.
- Je suis surtout un homme lâche, lui avait-il répondu.
-Un homme lâche ? avait repris, songeur, l'Instituteur.
-C'est presque un pléonasme, non ? " avait conclu le Docteur. (p. 268)"

Un roman oppressant , présentée comme une fable qui met au centre la lâcheté des hommes... ainsi que leur besoin de bouc-émissaire pour échapper à leur pleine responsabilité...et leur culpabilité...lors de choix complexes...

Une angoisse, une tension allant crescendo au fil du récit...La vie d'une île où vivent pêcheurs, paysans, quelques notables : le Docteur, le Curé, le Maire ... Il est question de Morale, des combats constants, universels entre le Bien et le Mal, la cupidité, l'égoïsme, le racisme...et les luttes d'une minorité pour mettre en accord ses convictions et ses actions, en dehors d' intérêts personnels....

Des scènes marquantes, terrifiantes...dont cette gigantesque pêche au thon, annuelle, qui se prolonge par des festivités et le couronnement du Roi (Le pêcheur le plus adroit) de cette pêche quasi mythique...
Des descriptions hyper-réalistes dont celles des odeurs, qui se communiquent littéralement et physiquement à nous...Impressionnant....

Un roman marquant... nous interpellant sans ménagement...dans les choix médiocres [ humainement], les dérapages multiples , que nous pouvons faire...dans une sorte de confort personnel et banalisation de certains actes... Fable dérangeante qui parle des "salauds ordinaires" !!!....


[ *****pour achever ces lignes, l'envie de signaler Une jaquette des plus réussies, réalisée par Lucille Clerc]
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critiques presse (7)
LaPresse
07 août 2018
Après les monstres décrits dans son roman précédent, "Inhumaines", que pouvait bien mijoter Philippe Claudel dans sa marmite volcanique ? La réponse est solide comme le roc du désespoir : L'archipel du chien est une fable tout aussi cinglante et à désespérer du genre humain.
Lire la critique sur le site : LaPresse
Chatelaine
06 août 2018
Philippe Claudel signe ici une critique féroce de l’hypocrisie européenne face au sort des migrants. Un sujet sombre, évidemment, mais que Claudel traite avec un humour incisif et une ironie qui laissent pantois. Voilà un roman magnifiquement écrit, truffé de rebondissements spectaculaires, dont on ne sort pas indemne.
Lire la critique sur le site : Chatelaine
Une fable grinçante magnifiquement racontée, qui en dit long sur l’égoïsme et la lâcheté des hommes.
Lire la critique sur le site : LeJournaldeQuebec
LaLibreBelgique
13 avril 2018
Philippe Claudel dissèque avec cruauté les noirceurs de la nature humaine.
Lire la critique sur le site : LaLibreBelgique
LaCroix
09 avril 2018
Philippe Claudel signe une parabole oppressante sur le drame des migrants, une fable terrifiante sur la lâcheté et le poids de la conscience.
Lire la critique sur le site : LaCroix
LeMonde
09 avril 2018
Pour écrire « L’Archipel du Chien », une parabole sur la crise migratoire, le romancier a autant emprunté au conte qu’au théâtre.
Lire la critique sur le site : LeMonde
LeFigaro
23 mars 2018
L'auteur des Âmes grises et du Rapport de Brodeck sonde la face sombre des êtres de manière quasi chirurgicale. Dans son nouveau livre, il nous propose une galerie de portraits qui fait frémir.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
Citations et extraits (237) Voir plus Ajouter une citation
Car c'était lui, le Maire, sous ses allures de trique incassable, qui ressentait régulièrement le besoin de vidanger son âme auprès du Curé, non pour cher- cher auprès de lui un quelconque pardon, mais parce que le simple esprit d'un homme ne peut jamais tout garder du mal qui s'y déverse et qu'il sécrète, et que cette saignée régulière l'apaisait pour un temps, et lui permettait de se supporter et de supporter le monde.
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Et puis malin. Il a délogé Dieu. L'a fichu à la poubelle. A vécu quelque temps grisé par son petit meurtre, puis s'est rendu compte du vide qu'il avait créé. Le propre de l'homme est de toujours agir trop vite. Toujours. Ça a commencé à lui taire peur, tout cet espace vacant. ll a essayé de réchauffer de vieux plats, mais tout avait un goût de brûlé. Là, il a eu vraiment peur. Il s'est réfugié dans la seule chose qui lui restait : le Progrès.
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- « Je ne vous ai jamais vue à l’église, il me semble », dit le Curé, qui s’était rapproché du visage de la femme et tentait de le détailler. (...)
- Je ne crois pas en Dieu, répondit la femme avec une voix plate, dans laquelle le Curé voulut lire comme un regret.
- C’est bien dommage. Il peut être d’un tel secours.
- Qui vous dit que j’ai besoin d’être secourue ?
- Qui oserait avoir l’orgueil d’affirmer ne pas en avoir besoin ? »

Puis la conversation prit un tour plus banal car le Curé avait abdiqué depuis longtemps toute tentative de convertir les athées. La religion le fatiguait. Lui-même, pensait-on, n’y croyait plus beaucoup. Il continuait à faire semblant pour ne pas laisser seules les ultimes brebis, qu’il avait choquées pourtant un jour dans un prêche en leur disant que Dieu était parti en préretraite.

« Il n’y a pas que les fonctionnaires des ministères de la capitale qui demandent à ne travailler qu’à soixante-dix pour cent quand ils sentent l’âge venir. Je crois bien que Dieu en fait autant. Il est en cessation progressive d’activité. »
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Un récit noir et cynique, pourtant jubilatoire que j’ai dévoré d’une traite !
Un huis clos court et efficace porté par une Voix (celle de la conscience ?) avec pour seul décor une île de l’Archipel du chien, vraisemblablement située dans le bassin méditerranéen. Une terre austère et rude, dominée par le volcan Brau, en sommeil.
Cette île est habitée par des personnages atypiques : le maire, le curé qui se consacre aux abeilles (tellement peu de fidèles dans son église), la vieille institutrice revêche, le docteur, le nouvel instituteur qui « n’est pas d’ici » et d’autres affublés de surnoms fantaisistes.
Tout commence un matin par la découverte de trois corps échoués sur la plage ; trois hommes jeunes et noirs rejetés par la mer. Que faire ? Alerter les autorités ? Le risque alors est d’entacher la réputation de l’île et de compromettre un projet de thermes, aubaine pour l’économie locale.
Le maire tranche, les autres suivent bon gré pour la majorité, mal gré pour l’instituteur. Les corps sont alors jetés dans les entrailles du volcan pour disparaître à jamais.
C’est alors qu’un étrange personnage débarque, un commissaire, le plus sombre et le plus cynique de tous, qui boit sans trouver l’ivresse ; il va attiser les tensions et encourager le maire à prendre une décision bien cruelle.
La colère du volcan sera terrible, des odeurs pestilentielles envahissent les lieux, il gronde et menace, fait trembler les choses et les êtres.
Quand la rentabilité, la cupidité et les projets économiques priment sur la morale, quand la vie et la réputation d’un homme pèsent pour si peu, nul doute que l’auteur s’est inspiré de l’actualité et de ses contemporains pour livrer ce conte très noir. Bien sûr chacun pensera inévitablement aux images terribles de ces exilés qui fuient la mort et la misère, tentant de trouver une terre d’accueil trop souvent hostile.
J’ai aimé cette noirceur, ce cynisme. Une fable cruelle, grinçante et dérangeante. Le lecteur devient voyeur malgré lui et s’interroge sur ses convictions.
En résumé, un récit aux tréfonds les plus noirs de l’âme humaine à découvrir sans tarder !
Merci à #netgalleyfrance# et aux Editions Stock de m'avoir permis de découvrir ce livre.
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Je suis certain que vous vous poserez tôt ou tard une question légitime : a-t-il été le témoin de ce qu’il nous raconte ? Je vous réponds oui, j’en ai été le témoin. Comme vous l’avez été mais vous n’avez pas voulu voir. Vous ne voulez jamais voir. Je suis celui qui vous le rappelle. Je suis le gêneur. Je suis celui à qui rien n’échappe. Je vois tout. Je sais tout. Mais je ne suis rien et j’entends bien le rester. Ni homme, ni femme. Je suis la voix, simplement. C’est de l’ombre que je vous dirai l’histoire.

Les faits que je vais vous raconter ont eu lieu hier. Il y a quelques jours. Il y a un an ou deux. Pas davantage. J’écris « hier » mais il me semble que je devrais dire « aujourd’hui ». Les hommes n’aiment pas l’hier. Les hommes vivent au présent et rêvent de lendemains. P 10
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