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EAN : 9782012038677
352 pages
Hachette Romans (02/07/2014)
3.63/5   15 notes
Résumé :
Les animaux ont disparus. Ils ont été exterminés. Kester Jaynes, 12 ans, a lui aussi parfois l’impression d’avoir été rayé de la carte. Son père l’a déposé dans un institut pour enfants difficiles et semble l’y avoir oublié. Et chaque jour, on lui répète qu’il y a quelque chose qui cloche, chez lui. Alors quand un cafard autoritaire et une bande de pigeons se mettent à lui parler, Kester pense qu'il est en effet bon pour l'asile. Sauf que le cafard et les pigeons ne... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
Dans un monde où les animaux ont été décimés par une étrange maladie, un jeune garçon, Kester, est désigné par les quelques bêtes survivantes, comme leur dernier espoir.


Kester ne connaît pas bien ses racines. Seul lien qui le rattache à son monde, l'image d'un père scientifique et une étrange montre. Il ne peut plus parler aux hommes mais arrive à communiquer avec les animaux.

Il s'ensuit une épopée humaine et animalière qui compose avec le merveilleux et l'aventure. Les rencontres seront nombreuses, de personnes mais aussi de bêtes à plumes et à poils.

La recherche d'un remède pour guérir les derniers animaux constitue la trame du livre. Mais c'est la poésie de l'exploration qui domine.

Chaque personnage a son caractère et son rôle. Alors que les pigeons gris guident l'équipée, un unique pigeon blanc apporte une note décalée, philosophique... le louveteau bavard, le Général cafard...

Un joli conte sous fond d'écologie !
Lien : http://cdilumiere.over-blog...
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Depuis la saga Gregor, je cherchais la série d'aventures qui me ferait à nouveau vibrer. le résumé de Sauvages m'avait de suite attiré : des animaux qui parlent, un petit garçon qui s'apprête un faire un long voyage… Ce n'était pas sans rappeler l'histoire de Suzanne Collins. Je ne me suis donc pas posé la question et j'ai foncé !

Kester ne parle plus depuis la mort de sa mère : aucun son ne sort de sa bouche et pour ne rien arranger, il est enfermé depuis six ans dans un établissement pour enfants difficiles. La vie n'y est pas facile, surtout depuis la disparition des animaux, suite à une terrible maladie. Alors quand un cafard et un groupe de pigeons se mettent à lui parler et l'aident à s'évader, Kester pense devenir fou. le petit garçon est alors conduit à un endroit où vit un groupe d'animaux ayant survécu. le Grand Cerf, chef des survivants, explique à Kester qu'il est leur dernier espoir, sans quoi, ils pourraient bien disparaître pour de bon…
Si le fond de Sauvages n'était pas sans rappeler Gregor, la forme en est finalement très éloignée. le roman de Piers Torday est vraiment difficile à classer. Clairement à destination des plus jeunes, je pense qu'il faut quand même avoir une certaine habitude de lecture pour pouvoir pleinement l'apprécier. La première moitié du roman est vraiment contemplative et le rythme peine à se mettre en place. J'ai eu du mal à savoir où l'auteur voulait en venir. La suite se bouge un peu plus mais j'ai trouvé que les actions manquaient de naturel : tout s'enchaîne sans réelle cohérence.
Avec Sauvages, Piers Torday nous propose une jolie fable écologique. L'auteur dénonce, ici, des faits qui sont bien d'actualités, notamment les compagnies qui tirent profit des catastrophes naturelles. Finalement, on se demande si le qualificatif du titre « Sauvages » renvoie aux animaux ou à l'être humain.
Sauvages est donc un conte engagé même s'il ne m'a pas totalement convaincu. J'ai eu du mal à entrer dans l'histoire : l'action n'étant pas assez présente ou introduite de façon maladroite. le message que l'auteur tente de transmettre a cependant apporté une touche positive, faisant de Sauvages un roman sympa mais sans plus !
Lien : http://alittlematterwhatever..
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Oscillant entre différents genres ( conte, fable, roman initiatique, roman fantastique et dystopie), Sauvages est un roman qui nous projette dans un univers bien particulier, celui de Kester, un enfant devenu muet qui va découvrir qu'il est capable de parler aux animaux.
Piers Torday, dans Sauvages, à l'ambition de mettre en scène une aventure à visée écologique où l'enjeu n'est pas moins la sauvegarde des espèces animales. Kester est une sorte de Noé des temps modernes et la menace n'est pas un déluge mais une maladie qui nous en évoquera d'autres : l'oeil-rouge. Apothéose de la vache-folle, de la grippe aviaire et autres maux qui ont pu toucher les animaux ces dernières années, l'oeil-rouge a fait disparaître une majorité d'animaux ( soit tués par la maladie, soit par l'Homme pour se protéger) et seuls certains ont survécu.
Le lecteur commencera donc par découvrir Kester, son monde et son "pouvoir" avant de se laisser embarquer pour une aventure, un voyage à travers le reste de notre univers. le résultat est assez inégal et j'avoue que j'ai eu beaucoup de mal à entrer dans l'histoire alors même qu'elle me semblait au départ prometteuse. Il y avait pourtant tous les ingrédients pour un bon roman : un héros sympathique et attachant, la possibilité pour Kester de parler avec les animaux, un roman dystopique et une aventure à vivre pour trouver un remède. Sauf que la mayonnaise à eu un peu de mal à prendre.
L'histoire peine à s'installer, le rythme est inégal et malheureusement, la quête de Kester, à la recherche de son père pour concevoir le remède, ne m'a pas du tout intéressée. Trop mou, trop plat.
Sans doute un manque d'identification avec Kester et un manque d'intérêt pour cette histoire sont le résultat de cette déception car Sauvages a aussi quelques atouts.
En effet, le roman est d'abord un roman écologique dans lequel Piers Torday dénonce des faits d'actualités, interpelle sur le sort des animaux dans une société où le profit domine et met justement en scène une entreprise qui tire profit d'une catastrophe "naturelle". Surtout, l'écriture de Piers Torday est soignée, poétique et le récit suit une trame linéaire, avec quelques péripéties pour bloquer Kester dans ses ambitions. Peut-être aussi un peu trop linéaire et des résolutions trop faciles ?
J'ai voulu lire Sauvages jusqu'à la fin, pour savoir comment le livre allait se finir. Je crois que le texte aurait gagné à être plus court, plus dynamique en fait car il y a beaucoup de choses intéressantes, noyées dans des digressions, des réflexions un peu inutiles. La fin laisse envisager une suite, je me pose la question de sa lecture car pour Sauvages, mon avis n'est malheureusement pas très concluant.
Chose complètement à part du roman : j'adore l'illustration de la couverture ! elle m'a vraiment donnée envie de plonger dans Sauvages ;)
Lien : http://www.lirado.fr/sauvage..
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C'est l'histoire d'un enfant, Kester qui vit un double enfermement. Tout d'abord dans son mutisme suite au décès de sa mère et dans un internat pour enfants difficiles. Personne ne cherche à le comprendre et à l'aider à surmonter ses craintes. Il vit ou peut être survit dans une ambiance délétère, jusqu'à ce qu'un cafard et des pigeons lui parlent et l'aide à s'évader. Il faut dire que dans le monde où vit Kester, les animaux sont en voies d'extinction, victimes d'une mystérieuse maladie. C'est justement un appel à l'aide que lui lancent ces nouveaux amis. On pourrait croire qu'il y a deux camps. Celui des hommes et celui des animaux. Mais en avançant dans l'histoire, on constate que ce n'est pas si simple. Mais comme bien souvent, une affaire d'influence et de gros sous. Car nous découvrons au fur et à mesure que l'histoire avance, que cette mystérieuse maladie ne l'est pas pour tout le monde et quelle profite à un certain gros groupe industriel. Finalement pas un conte si innocent que ça. Poétique certes, mais qui nous renvoie comme en miroir bien des usages en vigueur dans l'industrie agro-alimentaire.
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Récit initiatique empreint de poésie, Sauvages est pour moi une découverte étonnante. Je dois dire que je ne m'attendais pas réellement à ce que m'a fait ressentir cette lecture, la faute au résumé qui ne reflète pas forcement l'ambiance du roman.

Kester Jaynes évolue dans un monde ravagé qui ne lui a pas fait de cadeau. Enfermé dans une chambre froide et humide, on lui répète constamment qu'il n'est pas normal.
Sa petite vie s'articule au rythme du ciel qu'il aperçoit par sa fenêtre, l'attente, qui ne s'arrête jamais et parfois, quelques souvenirs flous qui resurgissent.
Jusqu'au jour où tout va basculer pour notre jeune héros, qui va s'embarquer dans une aventure hors du commun, à la recherche du remède qui sauvera les animaux.

La plume de Piers Torday déroule presque avec langueur l'épopée magique de Kester et de ses compagnons à poils et plumes et vous entraîne facilement dans ce conte moderne dans lequel l'écologie est au coeur de l'intrigue, plus particulièrement la cause animale.

Les animaux, qui sont présentés au départ comme des personnages secondaires, se révèlent en réalités les héros, du début à la fin, de ce roman. Ils y tiennent la place principale et guident avec philosophie Kester durant son exploration.
Chaque personnage est richement construit, décrit avec précision et la touche de magie suffisante pour leur donner vie !

Si je devais chercher la petite bête (AHAHA), je dirais de ce roman qu'il n'est pas forcement accessible à un public jeune, ce qu'il vise pourtant.
Difficile d'expliquer aux lecteurs ce qu'est réellement ce roman, entre fable, conte post-apocalyptique, aventure imaginaire, ballade poétique... C'est un peu un O.L.N.I, ce que, personnellement, j'ai adoré, mais qui pourrait être déstabilisant pour d'autres.

Une Mention Excellent pour Sauvages, qui passe très très prés du coup de coeur !
Lien : http://leslecturesdeliloulal..
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Avant d'aller plus loin, je dénombre les animaux :

1 grand cerf (épuisé)
1 louveteau (de son propre aveu, l'animal le moins épuisé du monde)
1 gros cafard (dans ma poche-il demande pourquoi je n'ai pas encore sonné l'appel)
1 souris des moissons (en pleine Danse Immobile du Très Long Sommeil)
99 pigeons gris (difficile de recenser précisément, vu qu'ils n'arrêtent pas de bouger)
1 pigeon blanc (qui vient de se mettre à chanter, tout seul, maintenant que tout le monde s'est tu)
...
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J'ignore ce que les humains demandent à leurs héros. Mais je vais te dire une chose, Kester Jaynes, du point de vue animal, tu en es un.
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