La vie joue des tours, de vilains tours. Des épreuves violentes auxquelles il faut faire face, coûte que coûte, la tête en déroute, le coeur en berne, abruti, choqué. Les décisions se prennent - quel est le juste sens ? – parce qu'il faut avancer – comment, pourquoi ? – Se nourrir, vivre, sourire, un pas puis un autre, un regard, quelques mots, c'est la vie. Fabienne vit ses vacances, un peu par procuration, comme s'il était là, à tenir sa main, à parler, lui qui a tout prévu, sauf l'imprévisible.
Un roman graphique très émouvant, au rythme du temps que l'on s'accorde ; un répit avant la chute, une parenthèse de l'indicible, quelques instants volés – un peu de rêve, un peu d'illusion, puisqu'il faut continuer.
Les graphismes donnent le ton : douceur dans le chaos, chaleur dans la douleur. Des jaunes, des bleus, des courbes fines et harmonieuses, des traits fluides et fondus. Un beau rendu.
Un roman sur le deuil, sur la violence des sentiments, sur la liberté et la vie.
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