Ralph Azham, Tome 4 : Un caillou enterré n'apprend jamais rien

Ralph décide de rencontrer le méchant von Syrus afin de s'allier à lui pour démettre le pouvoir en place. Il part en compagnie de Yassou mais la quête d'un bateau nécessaire à la traversée vers l'ile de von Syrus l'entraine dans une nouvelle aventure pleine de rebondissements et de grands moments au détours desquels vous n'êtes pas à l'abri d'une répartie philosophique bien sentie.
L'humour est toujours bien présent et manié avec un parfait dosage.
Un must pour les amateurs du genre.

Les dessins faussement simples, l'humour décalé, les caractères élaborés des personnages, même les plus secondaires, l'aspect épique et rocambolesque de l'aventure, font que cette bande dessinée m'a procuré vraiment beaucoup de plaisir. Dans cet épisode, Ralph Azham, confronté aux oracles, tentera de voler l'argent de leur quête. de nouveaux personnages intéressants vont suivre Ralph Azahm dans ses aventures. Cette série, sous un aspect débonnaire et léger, prend de l'envergure au fil des tomes, des critiques politiques, sociales, religieuses... apparaissent, et ouvrent sur des possibilités très alléchantes pour la suite.

je ne suis pas fan du dessin que je trouve simpliste et exagéré mais le scenario, la profondeur des personnages (on le découvre au fur et à mesure de la série) et l'originalité du monde dépeint font de cette série une pépite à découvrir de totue urgence

L'histoire prend son sens dans ce chapitre, on y retrouve d'ailleurs de nombreux thèmes abordés dans Donjon tels que la quête de la démocratie par des sociétés secrètes. J'ai apprécié l'humour omniprésent et les pouvoirs parfois encombrants de nos héros. La vaticination fait également partie des passages intéressants.

tome très sympa qui poursuit les aventures de Ralph, une bonne introduction pour une nouvelle saison.

C'est décidé, Ralph va tenter de demander de l'aide à Vom Syrus. Sauf que quelques imprévus vont se glisser dans son périple.

Ce tome est riche en rebondissements et en humour cinglant. J'ai peur de trop en dire donc je ne dirai rien, mais sachez que Lewis Trondheim a trouvé un rythme de croisière loin d'être reposant et terriblement excitant. Pas de gentils, pas de méchants, que des êtres complexes dans un univers fantasy qui se construit solidement au fil des tomes.

Je retrouve avec plaisir les canards bleus de Trodheim , leurs pouvoirs inattentus et leurs objets magiques improbables.Ralph veut s'embarquer pour l'île de Vom Syrus ,pour cela il faut un bateau , donc de l'argent . D'où baston avec une bande de malfrats,les Manteaux rouges, , cambriolage du temple des Quatre dieux . Sans compter que Ralph devient le chéri d'une tueuse et d'une prophétesse . Plein de péripéties inventives et de dialogues hilarants .

Ce tome 4 marque le début d'un nouveau cycle. Ralph Azham a pour ambition d'aller conclure un pacte avec Vom Syrus, l'ennemi du roi, qui dirige son territoire à la manière d'un tyran, en exécutant quasiment tous les "bleuis" (celles et ceux qui détiennent un pouvoir magique).

Avec son fidèle compagnon magicien un peu filou (âgé de 11 ans mais en paraissant 80), il vont chercher un bateau à Octania pour embarquer vers l'île de Vom Syrus. Mais il leur faut de l'argent et les moyens utilisés vont vite leur valoir des ennuis... tuer des assassins provoque le courroux du maître de la guilde, et envisager de voler le produit de la Quête Prophétique au milieu d'un groupe d'oracles qui voient le futur... c'est assez risqué.

Il apparaît peu à peu que Ralph pourrait être l'Elu, celui qui va tuer Vom Syrus. Il rencontre Zania, une bleuie qui a viré noire... (ne cherchez pas à comprendre) et tombe subtilement amoureux, pendant qu'une oracle tombe amoureuse de Ralph... (lisez la BD, vous y verrez plus clair)

Le dessin est toujours aussi décalé, peut-être trop. Il peut rebuter, je l'admets. Mais, même si ce tome est clairement 2 tons en-dessous des précédents par son manque d'originalité et d'action, la série vaut la peine. D'une part, parce qu'elle offre un scénario medfan qui tient la route . Tous les ingrédients sont là, bien utilisés, mis en valeur. Et d'autre part pour cette philosophie (le titre en est une illustration) tout à fait intéressante, entre un Ralph qui est pragmatique et iconoclaste, et son ami plus légaliste, plus respectueux.

Premier cycle de Ralph Azham (Tome 1 à 6).
J'aime les univers de fantasy, j'aime le style de Lewis Trondheim dans l'écriture, j'aime les dessins de Trondheim. Ralph Azham avait tout pour me plaire et cela a été le cas, au point de prendre du plaisir lors d'une relecture.
On fait face à un panel diversifié de personnages tous plus attachants les uns que les autres.
Mais la force du récit est cette façon qu'à Trondheim de mélanger humour, cruauté et second degré dans son scénario.

Graphisme naïf mais percutant, scénario digne du grand maître, avec rebondissements rocambolesques menés dans un univers fantastique...
Tout pour plaire