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3,92

sur 397 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Jonathan Tropper, depuis le temps que je vois passer des billets et que je me disais qu'il fallait qu'un jour blablabla, enfin vous savez ce que c'est, le billet de Lolokili m'a fait franchir le pas. Un mois après avoir eu la même démarche avec Kiki (Schwartzmann) j'ai rencontré Jojo parce que Jo n'attend pas (désolé…).

Alors Jojo, c'est pas que j'ai pas aimé mais c'était peut être pas le bon titre pour qu'une première rencontre se transforme en coup de foudre. Je te rassure tout de suite, j'adore ton écriture mais l'histoire…
A ta décharge, il y a beaucoup de ma faute parce que les histoires de famille, dans 99,99% des cas, je n'en ai strictement rien à faire et qu'en plus ce qui vient des Etats Unis me hérisse le poil dans bien des cas. Non je suis pas famille du tout ni adepte des « maîtres » du monde, alors les deux réunis dans tes pages ça m'a vite fait flipper.

« C'est ici que l'on se quitte », ce sont les histoires de cul d'une famille Américaine, enfin quand je dis famille je parle de cette hypocrisie qui fait se retrouver les gens à dates fixes et à s'aimer sous prétexte qu'ils sont originaires d'un même coup de rein lointain.
Bref, chez les Foxman il aura fallu la mort du père pour que les quatre enfants soient enfin réunis... et ça va saigner.
J'ai lu dans le billet de Marina que le bouquin avait été adapté au cinéma, ce qui ne m'étonne pas car pendant toute la lecture j'ai imaginé Hugh Grant dans la comédie sentimentale qu'est en fait ce bouquin.
Donc en résumé, vu comme ça, je suis pas trop fan mais…
Mais il y a le ton du bouquin et là où je commençais à me dire que l'affreux Jojo allait me gonfler, il a sorti son Kiki (non non, oubliez, vous avez l'esprit vraiment tordu et que la dessus nos avis divergent même si ça fait beaucoup) et ce ton qu'ils ont en commun. Moins corrosif que Schartzmann mais ça tire (si je peux dire) à vue dans tous les sens. Et là, j'aime plus que bien.
Drôle, rythmé, mais...

Histoire sans aucun intérêt mais terriblement bien racontée et comme c'est pas parce qu'on a rien à dire qu'il faut le taire, c'est pas ici que l'on se quitte Jojo. « Tout peut arriver », ça sera notre prochaine rencontre même si tu vas intégrer l'étagère file d'attente.
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Le père de Judd Foxmann vient de mourir, après plusieurs mois de maladie. Alors qu'il n'était ni croyant ni pratiquant, il aurait souhaité que sa famille respecte le rituel juif de la shiv'ah : après l'enterrement, les proches sont censés se réunir pendant sept jours pour recevoir les condoléances des connaissances (amis, voisins…). Cela s'annonce compliqué pour les membres de cette famille plutôt désunie. Pour Judd, l'épreuve est d'autant plus difficile qu'il vient de quitter son épouse Jenny, avec pertes et fracas.

Même si j'ai trouvé Judd et quelques autres personnages sympathiques et malgré la compassion que j'ai pu éprouver à leur égard, le récit de cette semaine de deuil a été particulièrement drôle pour moi en tant que lecteur. Les différences entre les protagonistes et les tensions entre eux sont en effet l'occasion de nombreuses situations cocasses (parfois avec outrance mais cela m'a aussi fait rire). Les dialogues sont particulièrement vivants et drôles. Les passages où Judd se remémore les moments forts de sa relation avec Jenny donnent de la profondeur aux portraits de ces personnages et du répit dans le déroulement de l'histoire. Ces derniers passages m'ont cependant paru un peu longs (de même que les pages résumant des rêves de Judd que j'ai tout simplement zappées).

Une excellente satire sociale, centrée sur les relations familiales.
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" Misery loves company" comme le dit si bien le proverbe, ou dit sans détour et de manière moins humoritisue "un malheur n'arrive jamais seul".
C'est précisemment sur un de ces moments que le lecteur fait la connaissance de Judd Foxman. Ce schmuck (terme très ironique dans sa situation!) découvre sa femme en flagrant délit d'adultère avec son patron et son père est décédé.
Il part donc à la maison familiale pour la traditionnelle shiva (période de deuil dans la religion juive qui dure 7 jours). Et l'auteur nous fait suivre les tourments existentiels de Judd pendant ces sept jours : l'occasion de faire son bilan n tant qu'individu, mari, fils et frère. Et avec une famille juive de la côte est.... cela n'a rien d'une mince affaire !!


C'est la première fois que je lis Jonathan Tropper. J'ai trouvé ce roman parfois inégal - même s'il est bien construit et bien écrit - dans la mesure où, en faisant de l'humour , le romancier se perd parfois dans des scènes qui apportent peu à l'histoire et tiennent plus du scénario pour une comédie que du roman.
Malgré ces quelques erreurs de casting, j'ai tout de même apprécié cette histoire - du Philip Roth pour la gravité et Shalom Auslander pour l'humour grainçant en un peu édulcoré quand même. le langage très moderne et très "marqué" qu'utilise Jonathan Tropper fait de ce roman un genre de Sex & the City version masculine à la sauce Woody Allen !
C'est un roman qui se lit vite bien qu'il nous amène à réfléchir au travers des pérégrinations mentales du personnage, car les analyses de l'auteur résonnent très justes.

Toutefois, je pense que sans d'autres références type Philip Roth ou Woody Allen, il est sans doute difficile d'apprécier cet environnement culturel - ne serait-ce qu'avec ce ton faussement fataliste et résigné, pas forcément facile à comprendre comme de l'humour et une façon de se dire "au bout du compte, tout se termine bien, il y aura toujours un endroit où se sentir rassuré et en sécurité.. et tant pis si cet endroit semble dysfonctionnel ! "


Challenge USA 2019
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Jonathan Tropper a l'art de plonger ses personnages dans des situations pour le moins délicates. Coup sur coup, Judd découvre son boss et sa femme en fâcheuse posture dans le lit conjugal, il perd par là même sa délicieuse épouse et son job, il apprend la mort de son père et part rejoindre sa très désunie famille pour la Shiv'ah pendant une semaine.

Scène après scène, avec autant de tendresse que de drôlerie, l'auteur entraîne le lecteur dans la vie de cette famille loufoque et attachante. Pas de temps mort, des rebondissements cocasses, des dialogues truculents... bref, une lecture extrêmement agréable et intelligemment divertissante.
Lien : http://bloglavieestbelle.ove..
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Conseillé par une copine, ce roman m'a régalée. Son humour aurait pu être celui d'un auteur anglais. Venant de ma main, c'est un sacré compliment !

C'est drôlement méchant ou méchamment drôle, introspectif sans être ennuyeux, tout est bon dans ce roman qui sait vous surprendre et vous émouvoir au détour d'une page.

A part la fin peut-être. A mon goût, complétement loupée. Je déteste ce genre de fin. Je les trouve un peu facile. Comme le début d'ailleurs. Mais on ne va pas s'y arrêter, parce que le milieu, c'est de la bonne ouvrage.

IL paraît que les autres Jonathan Tropper sont de la même veine.

A suivre, donc.
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Judd vient de perdre son père. Judd vient de perdre son boulot. Judd vient de voir son mariage se terminer quand il a surpris sa femme au lit avec son patron. Judd se retrouve seul, sans boulot et sans maison. Rien de pire ne peut lui arriver. Sauf que son père a demandé a ce que sa famille célèbre la Shiv'ah lors de son enterrement juif ce qui se traduit par un enfermement avec sa famille pendant une semaine. le problème c'est que la famille Foxman est une famille où l'harmonie n'existe pas et dans laquelle beaucoup de rancoeur s'est accumulée. Une vraie poudrière !



L'auteur reprend son thème de prédilection, la famille et nous décrit les relations difficiles que les membres entretiennent entre eux. Pour cela il plonge sa plume dans un humour acide et il nous raconte leurs démêlées anciennes et présentes. S'il n'utilisait que cet ironie et cet humour corrosif on risquerait de trouver cette histoire trop difficile a digérer, trop lourde. Mais le talent de cet auteur, au delà de nous faire rire avec des choses tristes, c'est de savoir doser ses effets et de venir nous cueillir avec de vrais moments d'émotions. Car avec lui, le rire n'a jamais été aussi près des larmes. Son autre grand talent est de créer des personnages qui malgré leurs nombreux défauts nous sont infiniment sympathiques et pour lesquels notre empathie ne se dément jamais tout le long du livre. Une famille de tarés aux réactions surprenantes dont on suit les péripéties avec un très grand plaisir.

Un auteur que j'affectionne et qui arrive a se renouveller sur son sujet fétiche (la famille).

Ma note 8/10 pour ce très grand moment passer avec cette famille vraiment pas comme les autres et pour cette capacité a parler de sujets graves (la mort, l'éducation, le sexe, les enfants, ...) avec humour mais aussi beaucoup de sensibilité.
Lien : http://desgoutsetdeslivres.o..
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On peut dire que la vie n'a pas vraiment souri à Judd Foxmann ces derniers temps. Il vient de découvrir que sa femme le trompe, et il a perdu son boulot ... parce que l'amant de sa femme n'est autre que son propre patron. Et voilà qu'en venant enterrer son père, il découvre que la dernière volonté de ce dernier était que sa femme et ses 4 enfants observent le rituel de la Shiv'ah en son honneur ... ce qui signifie qu'ils vont devoir cohabiter dans un espace restreint pendant 7 longues journées, eux pour qui un repas de famille se termine rarement sans que l'un des membres au moins de la famille ne parte en claquant la porte ! Ces 7 jours de Shiv'ah vont mettre à rude épreuve les nerfs déjà éprouvés de Judd, mais vont également lui permettre de régler certains comptes avec son enfance, sa famille et sa conscience ...

Famille, je vous hais ! Voici l'un des credo possibles de ce roman déjanté, mais pas le seul ! La cohabitation houleuse des membres de cette famille haute en couleurs a de quoi réjouir les amateurs de huis-clos familiaux, et les relations familiales ne sont pas les seules à en prendre pour leur grade ! Faux-semblant, hypocrisie, non-dits et secrets de polichinelle ... un joyeux méli-mélo dans lequel il est difficile de ne pas retrouver nos propres travers et nos propres schémas ! Et malgré la causticité du propos, on sent quand même poindre une bonne dose de tendresse envers tous ces personnages loufoques, irresponsables ou manipulateurs, et c'est donc avec un sourire complice que l'on referme cette tranche de vie ... enfin, si l'on peut dire ça vu les circonstances !!
Lien : http://www.ludinthemist.com/..
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C'est un très bon livre sur la vie normale. Bourré d'humour et d'ironie, ce bouquin sans prétention se lit facilement. le style est fluide, sans longueurs, sans des pages et des pages descriptives.
J'encourage à lire ce livre pendant l'été, ou au coin du feu.
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Même quand on s'apprécie, c'est compliqué de vivre une semaine entre frères et soeurs devenus adultes. Alors quand on ne s'aime pas beaucoup ou qu'on s'est perdus de vue, c'est quasi mission impossible.
J'ai aimé partager la vie des membres de cette famille un peu déjantée, obligés de passer sept jours ensemble après le décès du père. Ces frères et soeur ne s'épargnent pas. le roman ne manque pas d'humour, de réparties acerbes, ironiques ou désopilantes, et de passages jubilatoires. Certaines réflexions sur la vie de famille et la vie en général sont intéressantes.
Quelques bémols cependant. J'ai trouvé le roman un poil trop long et certaines scènes too much comme celle du babyphone, moyennement crédible. Personnellement, en tant que mère ou soeur, je me serais ruée dessus pour l'éteindre.
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Pourtant sceptique quant au sujet, craignant un huis-clos un peu glauque et étouffant, j'ai accroché dès la première page!
Je n'ai pas reconnu ma mère dans cette psy siliconée exubérante, ni mon père dans cet homme froid et plus que maladroit avec ses enfants; je n'ai pas reconnu ma famille dans cette famille-là, je ne me suis pas identifiée au narrateur... et pourtant! L'auteur a sans doute mis le doigt sur quelque chose d'universel dans les relations qui peuvent se tisser dans une famille et dans la douleur que peut générer le deuil du père: j'ai beaucoup ri en lisant ce livre (quasiment d'une traite) et puis, au détour d'un chapitre, j'ai été émue... aux larmes.
S'il était adapté au cinéma, je n'irais sans doute pas le voir (trop de scènes crues à mon goût...) mais je découvre cet auteur et j'ai vraiment hâte de le retrouver dans le livre de Joe, que j'entame dès à présent!
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