AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,92

sur 397 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Ma critique fera pâle figure devant les autres, aussi élogieuses les unes que les autres. Tout avait pourtant plutôt bien commencé. Judd vient de surprendre l'infidélité de son épouse avec son patron lorsqu'il apprend au même moment le décès de son père. Pauvre Judd qui devra se coltiner en plus de ses drames personnels, la famille réunie durant une semaine lors de la Shiva souhaitée par le défunt père. Famille je vous hais, nous en sommes là quand je commence moi aussi à déraper. de l'humour, oui il y en a, du bel humour plutôt intelligent et sensible comme je l'aime, beaucoup de rancoeurs aussi dans cette famille désunie. Et aussi, et c'est là que je deviens plus sévère, du sexe à gogo comme je n'en ai jamais lu autant dans un roman. On n'est pas loin d'un roman porno avec des ingrédients sucrés-amers qui ensemble m'ont donné une impression en dilettante... Non non, je ne suis pas prude ni bonne soeur, mais au sexe cru je préfère l'érotisme et à cette dernière la tendresse.
À côté de ce bémol, je reconnais un style bien maitrisé et une histoire dans l'antre familial agréable avec des réflexions existentielles pertinentes.
Commenter  J’apprécie          809
Le roman commence par une scène très épicée : Judd, notre héros assiste à la scène de sa femme Jen qui le trompe avec son patron.
Il apprend ensuite que son père est décédé.
Son père, c'est Morton Foxman, un homme qui a monté une chaîne de magasins de sport pour laisser des biens à sa famille. La chaleur humaine ne faisait pas partie de son programme.
Morton, juif non praticant, avait pourtant émis le souhait de faire vivre à ses enfants et à sa femme la cérémonie de la Shiv'ah qui consiste, après l'enterrement à vivre 7 jours dans une pièce de la maison et recevoir parents et amis qui défilent pour rendre hommage au mort.
Le personnage de la mère, Hillary est très étonnant : psychiatre renommée pour un livre sur l'évolution des enfants, elle pratique un langage direct qui perce l'intimité de ses enfants.
D'autres points sont étonnants comme cette dynamique familiale où tout le monde se rentre dedans . C'est très décalé et en même temps l'auteur a l'art d'assener des vérités, des réflexions profondes sur lesquelles je me suis attardée.
J'apprends qu'il existe un film mais j'ai envie de rester sur l'impression que le livre m'a laissée.
Petite réserve : l'écriture est belle mais la traduction manque de finesse comme aux pages 110 et 112 où l'expression " je m'en rappelle" est employée à la place de "je m'en souviens" ou "je me le rappelle "( un peu plus désuet). C'est le genre de petite erreur qui me rebute parfois dans les traductions. Certains grands auteurs ont des traducteurs absolument admirables. Je pense à Joyce Carol Oates, Laura Kasischke ou Carlos Ruiz Zafon et d'autres.
Quand je parle de ce souci avec des plus jeunes, ils ne sont pas toujours d'accord, ils axent plus sur la communication. Personnellement, je reste accrochée à notre langage sans être une grande spécialiste, loin de là.
Commenter  J’apprécie          412

C'est un ami qui m'a conseillé ce livre. C'est un livre de 390 pages. J'ai fini cette lecture en une semaine. C'est une lecture légère, drôle et rafraîchissante. J'ai été agréablement surprise.

Je me suis attachée au personnage principal, il se nomme Judd. On se reconnait tout de suite en lui car il nous ressemble. Dès le début, on le retrouve dans une situation désagréable dans sa vie personnelle. En plus, il vient d'apprendre que son père est décédé. Il faut qu'il vienne vivre pendant une semaine avec sa famille pour la Shiv'ah. C'est une chose y allée une journée mais quand il faut passer une semaine avec les siens, c'est épeurant. C'est en reculant qu'il y va car déjà rien ne va dans sa vie.

Au début, je n'étais pas certaine de continuer ce livre. C'était un peu trop déprimant. En plus, on ressent l'angoisse de Judd. Au fil des pages, je me suis pris d'affection pour Judd. On a le goût de continuer à le connaître dans son quotidien. Il s'est retrouvé dans toute sorte de situation. L'auteur a réussi à m'amener dans son univers.

Avec sa plume, l'auteur a su m'émouvoir, me faire rire aux éclats et m'amener à des réflexions. C'est un livre qui parle de l'amitié, de l'amour et des relations familiales. Voici une citation émise de l'auteur : ‘' Comme certains couples, certaines familles deviennent toxiques pour leurs membres après une trop longue période d'exposition ‘'.

Je n'ai pas de point négatif à dire sur ce livre. L'histoire se lit bien, les personnages sont captivants et on aime suivre l'évolution de chacun. Je suis conquise par ce nouvel auteur que j'ai appris à connaître. C'est bien parfois de changer d'auteur, on peut faire des belles découvertes. Je conseille ce livre à ceux qui veulent passer un bon moment, rire un bon coup et se retrouver au coeur des aventures de Judd.



Commenter  J’apprécie          290
Judd, le narrateur, vient de perdre son père. Suivant les dernières volontés du défunt, sa famille se réunit pour célébrer la Shiv'ah, cette période de deuil observée, dans le judaïsme, par les proches durant une semaine. Ces sept journées constituent autant de chapitres du roman et d'occasions pour passer au crible les relations tant familiales que sociales dans l'Amérique d'aujourd'hui. Les ressentiments, l'hypocrisie, les désillusions sont au rendez-vous. On est cependant à des années lumières de films comme Festen ou Shiv'ah, mais plutôt dans une sitcom du genre Friends, écrit par adulescent obnubilé par le cul. La narration se décale, au milieu de l'histoire, du deuil vers l'implosion du couple de Judd. Les scènes de vaudeville tournent alors franchement au grand guignol. le ton est résolument caustique voire carrément rigolo suivant les pages, avec un sens indéniable du dialogue et la répartie. Dommage que Tropper propose ici un script basé sur des recettes un peu éculées au lieu de creuser un peu plus son propos et soigner son style.
Si l'on dépasse l'humour potache et les obsessions sexuelles du héros (un peu fatiguant au bout d'un moment, il faut bien l'avouer), on découvrira une certaine réflexion autour de l'effet du temps sur les corps et comment la vie se charge de cabosser les âmes. Les personnages de comédie tombent alors les masques pour faire face au désenchantement.
Commenter  J’apprécie          80
Le père de famille vient de décéder, son dernier souhait est que ses enfants se retrouvent à son chevet et passent 7 jours ensemble pour la période de deuil comme le veut la religion Juive. Cela n'amuse personne, 7 jours à recevoir les voisins, la famille, les amis, tous, les bras chargés de nourriture, subir les questions et cohabiter avec les frères et soeurs, la mère. Voilà un programme que Judd se passerait bien, il vient de quitter sa femme qu'il a surpris dans les bras de son patron, sa vie s'écroule et pendant 7 jours il doit partager les humeurs des uns et des autres… Un bon livre, malgré des situations dramatiques l'humour est là, on rit, on s'indigne. Un livre à lire tranquillement pendant les vacances sur le sable où ailleurs. Nena
Commenter  J’apprécie          20
Alors un superbe extrait d'humour avec le gâteau d'anniversaire, je pensais que ca allait rester sur le ton léger eh bien non ...
Le sujet est on ne peut plus sérieux puisqu'il s'agit de l'enterrement du papa du personnage et de sa dernière volonté çàd de voir ses 4 enfants réunis pendant 7 jours pour la Shiv'ah.
Famille on ne peut moins démonstrative au niveau sentiments et où malgré l'amour qu'ils ont les uns pour les autres, tout tourne toujours au fiasco...
La mère, psy, les met tous à fleur de peau, et rien ne va plus pour aucun des enfants, l'un est sur le point de divorcer, l'autre de se marier, le 3ème veut un enfant mais n'y arrive pas et la soeur, avec ses 3 gosses en bas âge, se tape un mari pour le moins inconséquent et désintéressé du sort de sa femme.
Tout ceci va devoir rentrer dans l'ordre mais comment faire ...
Belle petite lecture mais toujours pas de coup de coeur pour ma part.
Commenter  J’apprécie          10
Rires et délassement assurés à la lecture de ce livre!
Commenter  J’apprécie          10
Critique de lecteur :

Emballée par le livre, l'humour ne cache pas les sentiments profonds des protagonistes.
Lien : http://on.fb.me/aJhXbk
Commenter  J’apprécie          10
Famille juive je vous haie aurait pu être un autre choix de titre. Très distrayant.
Commenter  J’apprécie          00
plaisant sans plus
Commenter  J’apprécie          00




Lecteurs (872) Voir plus



Quiz Voir plus

Compléter les titres

Orgueil et ..., de Jane Austen ?

Modestie
Vantardise
Innocence
Préjugé

10 questions
20214 lecteurs ont répondu
Thèmes : humourCréer un quiz sur ce livre

{* *}