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Citations sur Perte et fracas (60)

Vous jurez que vous ne deviendrez jamais vos parents. Vous écoutez de la musique branchée, vous portez des fringues à la mode, vous baisez debout ou sur des tables de cuisine, vous proférez des insanités à la pelle... Et puis, un jour, sans crier gare, voilà que leurs mots à eux se mettent à sortir de votre bouche, tels des agents dormants soudain réactivés. Vous êtes encore assez jeune pour entendre ces propos avec l'oreille de l'adolescent assis à côté de vous, mais vous comprenez à quel point vos efforts seront vains et pathétiques, tout juste quelques sacs de sable impuissants à contenir la marée implacable de la fatalité génétique.
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Quand deux chiens se rencontrent, ils se reniflent le derrière. Quand deux femmes se rencontrent, elles se jaugent l'une l'autre, histoire de déterminer laquelle est la plus jolie. Quand deux hommes se rencontrent, la question suprême est de savoir lequel foutrait une raclée à l'autre s'ils en venaient aux mains.
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Les gens veillent sur leur chagrin avec jalousie, presque avec fierté. Ils aiment penser que personne n'a jamais souffert comme eux. Or c'est faux. Nous souffrons tous pareils. Le chagrin est comme un requin. Il est là depuis toujours, mais personne n'a jamais fait la moindre innovation. Et vous savez pourquoi ? (..) Parce que les choses sont parfaites comme elles sont.
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Comment peut-on regretter quelque chose qu'on n'a jamais vraiment eu ?
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Aucun de nous ne sait quand il va mourir. Mais peut-être quelque chose au fond de nous le sent-il, une sorte de conscience cellulaire reliée au Grand Comte à Rebours et capable de planifier les choses en conséquence, parce que le dernier soir avant sa mort, Hailey est apparue devant moi vêtue d'une courte robe rouge sang, moulante à tous les endroits stratégiques. Comme si elle pressentait ce qui l'attendait, comme si elle savait que ce serait notre dernière nuit ensemble et qu'elle était bien décidée à ne pas pâlir trop vite au milieu des couleurs délavées du souvenir.
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Il y a des choses qu'on n'avoue jamais à voix haute, même à soi-même.
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Vous jurez que vous ne deviendrez jamais vos parents. Vous écoutez de la musique branchée, vous portez des fringues à la mode, vous baisez debout ou sur des tables de cuisine , vous proférez des insanités à la pelle. .....et puis,un jour, sans crier gare, voilà que leurs mots à eux se mettent à sortir de votre bouche , tels des agents dormants soudain réactivés
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Ensuite, à l’approche de l’orgasme, elle me livre le récit détaillé de sa progression, étape par étape, avec commentaire à l’appui. « Mon Dieu, ça y est, je vais jouir ! Non pas encore, pas encore. Ooooooh ! C’est si bon de te sentir à l’intérieur, oh, mon Dieu, oh, mon Dieu, ma chatte est trempée, je dégouline. Oui, oui, ne t’arrête pas, continue ! Laisse tes doigts là, oh mon Dieu, oui ! Je jouis ! Je jouis ! Je jouis ! »
Entendre ma partenaire me décrire mes propres ébats sexuels n’est pas dans mes habitudes et j’avoue trouver cette pratique un tantinet déconcertante. Au point de me demander si c’est vraiment moi qui me trouve en ce moment entre ses cuisses car, si oui, pourquoi diable éprouve-t-elle le besoin de tout me raconter par le menu ? Pourquoi ne peut-elle pas se contenter de grogner, de gémir et de pousser des cris, comme une adulte normale ?
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On aura beau l’aromatiser, l’étuver, le caraméliser, lui rajouter de la crème Chantilly ou le faire mousser autant qu’on voudra, pour moi le café restera toujours un truc qui vous troue l’estomac comme de l’acide, vous flingue l’haleine et vous lime les nerfs à vif. Personne n’a encore démontré que le Starbucks provoquait le cancer, mais les procès ne vont pas tarder à pleuvoir. J’en mettrais ma main au feu.
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« Ravi de vous rencontrer », je répète, incapable de les regarder en face à cause de la pitié qui dégouline de leurs yeux. S’il y a bien une chose que j’ai apprise, c’est que la pitié est comme une flatulence. On tolère la sienne, mais on ne supporte pas celle des autres.
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