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EAN : 9782072945663
256 pages
Verticales (19/08/2021)
4.15/5   40 notes
Résumé :
Opérée suite à une lésion oculaire, L. cherche dans son passé enfoui l’origine de cette blessure. Ressurgissent alors par brèves séquences les dix-sept premières années de Louvette, née dans un petit pays d’Amérique centrale. Prédestinée à bien des secousses telluriques, cette jeune fille amoureuse des animaux et des livres va apprendre à voir les choses, les nommer — puis à se taire.

Entre manuel de survie en temps de guerre civile et portrait cruel... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (13) Voir plus Ajouter une critique
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Il y a des livres que l'on souhaite vite finir, il y a en d'autres que l'on regrette de devoir refermer une fois terminés... C'est la sensation que j'ai eu à la lecture des dernières lignes de "L'invention de Louvette", premier roman autobiographique de Gabriela Trujillo.

Véritable enfant de la nature, Louvette, une jeune-sud américaine est née lors d'un séisme majeur de magnitude l'échelle 7,3 de Richter. Dès les premiers instants de sa vie, cette enfant singulière va montrer une sensibilité différente des autres bébés qui lui perdurera tout au long de son enfance. Tantôt considérée par certains comme possédée, brave ou encore comme surdouée, Louvette nous apporte de part sa perception de la nature, des animaux ou du monde un regard nouveau et rafraîchissant.
Par sa plume à l'écriture fluide et poétique, Gabriela Trujillo nous emmène dans un récit introspectif qui nous fait redevenir à notre tour des enfants fascinés par ce qui nous ce qui l'entoure...

#Item 19
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Un premier roman autobiographique où l'auteure va nous immerger dans un pays d'Amérique centrale, en proie à la guerre civile, en compagnie de Louvette.
Le roman débute par L. qui souffre d'une lésion à l'oeil qui la rend aveugle. le diagnostic prononcé, la mémoire lui revient par lambeaux. Elle se livre à une introspection de son passé et se rappelle son enfance et son adolescence. Elle était une petite sauvage.
Louvette naît un jour de séisme d'où son hyperactivité qui lui jouera bien des tours. Elle s'invente des vies et des passions éphémères. Ainsi, elle voudra devenir tour à tour astronaute, puis sainte et ballerine. L'école lui permettra de découvrir les mots et le pouvoir du langage.
La jeune Louvette compense le manque d'attention de sa famille par d'autres compagnons, un pêcheur solitaire, son chien longtemps son meilleur ami et enfin sa grand-mère originale qui boit du scotch et entretient une liaison secrète.
J'ai eu du mal à rentrer dans cette histoire. Puis, le récit devient plus intéressant. Les descriptions de la végétation est magnifique. Les scènes évoquant la guerre civile, en toile de fond, font partie des moments les plus touchants du roman. Une Louvette quelque peu attachante. Un livre en demi-teinte pour ma part.
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Paris, une blessure sur la rétine...le médecin interroge sa patiente pour savoir si elle a vécu en bord de mer sous un soleil intense; elle ne semble pas savoir. Après l'opération, des souvenirs surgissent: elle vient d'un petit pays d'Amérique du sud sur la côte pacifique où sévissent guerre et éruptions volcaniques. A la naissance, le bébé est inerte, on le délaisse car l'éruption est préoccupante. Après des semaines d'isolement, la petite est confiée à une nourrice animiste: Itzel et à Santiago, pêcheur. Elle est avec lui quand une éclipse totale a lieu et elle s'y brûle sans doute les yeux.
Une chienne issue de croisement avec des loups deviendra son inséparable; la chienne coyote dort avec la petite; elles se ressemblent(sur le plan psychologique). Deux siamois feront un bref passage, leur disparition fait pleurer "Louvette" pendant des mois. Il y aura aussi une suite de différents perroquets. Son père est blanc, la mère noire et il y a des jumeaux fille/garçon. Un mystérieux herboriste complète le tableau ainsi que Monsieur Ferro, psychologue qui calmera l'enfant agitée.
Le souvenir d'un terrible tremblement de terre revient, trois mille morts: Louvette était frappée de stupeur. Elle se souvient aussi d'une opération d'urgence dans un hôpital en ruine. Louvette a deux langues dont le français mais elle chuinte. L'autre est un dérivé d'espagnol; un peu d'anglais s'y ajoutera.
Au moment où le monde fête la chute du mur, la guerre fait rage dans les Tropiques. Avec son père, elle apprend à tirer et à jouer au poker. Après le catéchisme, elle fait sa communion en refusant toute fête et elle veut devenir sainte, elle fera un stage chez les religieuses mais n'a aucun talent manuel et ne peut remplir les tâches imposées; elle renonce et repart à l'école. le dimanche, elle va chez sa grand-mère Alba, étrange femme.
Un jour, le père disparait et il est interdit de parler de lui; il reviendra, disparaitra à nouveau. La mère divorce, le couple ne survivait que pour Louvette qui apprend de la nourrice qu'elle n'était ni attendue, ni espérée ni voulue. La mère est partie au bord de l'Atlantique, la soeur étudie de ce côté.
Louvette sort de l'enfance, la nourrice, le frère et Alba veillent distraitement sur elle. Officiellement la guerre est terminée mais c'est le temps des assassins, la violence règne. Louvette ne peut sortir seule; amoureuse de Percy qui la conduit en voiture, elle apprend sa mort, après torture. On décide de l'envoyer rejoindre sa mère à N.Y mais elle rentrera à la maison.
Les anecdotes continuent...et on retrouve Louvette étudiante à Paris.
Je ne sais pas si j'ai vraiment aimé ce livre: les souvenirs anecdotiques affluent pendant la convalescence à Paris; il y a beaucoup d'implicite et je m'y suis un peu perdue mais c'est dépaysant et Louvette est un sacré personnage.
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« Il lui faudrait remonter le temps à travers une histoire opaque et se rappeler enfin de quelle histoire elle vient. Mais c'est une chose que L. ne sait pas faire ». Interrogée par un médecin sur l'origine de la lésion que présente son oeil gauche, L., d'abord, avoue son ignorance, et puis comme rappelé par sa convalescence, ce passé-là revient, … par enchantement et pour notre enchantement ! « A l'extrême braise du ciel, l'aurore retentit à petits coups… Et voilà que maintenant, elle se souvient de Louvette : soudain, il fait un temps de petite fille ». Commence alors le récit d'une enfance au bord du Pacifique, dans un pays aux multiples volcans, soumis à de réguliers soubresauts tant telluriques que politiques (un pays jamais nommé, mais qui fait bien évidemment penser au Salvador, pays natal de Gabriella Trujillo, secoué comme dans son texte par une guerre civile à la charnière des années 80-90). Bien vite, on ne sait plus, comme dans la fameuse histoire de l'oeuf et de la poule, ce qui, dans l'esprit de la petite fille, précède l'autre, des « mots » ou des « choses », si le monde qu'elle découvre n'est pas d'abord le fruit de son imagination, une perpétuelle « invention » donc. Enfant née tardivement, après deux jumeaux qui resteront les préférés de leur mère, souvent livrée à elle-même, elle nourrit très tôt une passion pour les animaux et les livres…, et il y a du Colette dans la légèreté, la fantaisie, la vraie tendresse qu'elle entretient dans sa relation avec cet univers, telle que la décrit l'auteure avec parfois un beau lyrisme. La petite fille sera « Louvette », à qui son père offre un « loup », animal métis, demi-chien, demi-coyotte, ce Calli avec qui elle se réfugie souvent dans sa tanière sous l'escalier. Mais elle s'amourache aussi d'un couple de chats siamois et de plusieurs perroquets, comme si cette affection pour les animaux compensait l'amour que ne lui offre pas vraiment sa famille. Elle apprend le français, qui deviendra sa « langue du dedans », celle de l'école avant d'être, finalement, celle de l'exil. Mais la fillette grandit, et d' « un temps de petite fille » (titre de la première partie), on passe au « coup de hanche du coyote », l'époque plus heurtée, voire chaotique, de l'adolescence. La famille se délite, la mère part, avec un nouveau compagnon, s'installer à New York, et le père révèle sa face sombre, ses activités militaires et paramilitaires au service de la plus brutale des dictatures, son goût du jeu et de la cruauté. Louvette reste à la garde de sa nourrice, de son frère et de sa grand-mère Itzel, mais elle en profite pour conquérir sa liberté, et, bientôt, elle découvre l'amour, les voyages – à Montevideo, sur les traces de Jules Supervielle, qui, après Colette, semble aussi influencer la plume de l'auteure -, la politique, enfin, avec Tristan, son ami communiste, et contre les idées de son père… Lésion due à un rayon de soleil trop vif lors d'une éclipse ?, coup porté sur l'oeil par son père, lors d'une de leur dispute ? le mystère demeure quant à l'origine de la blessure qui engendre ce retour des souvenirs, mais cette longue confession – sans doute très autobiographique, si « Louvette » est devenue, dans cette France où elle arrive à la fin des années 90, la Gabriela Trujillo qui la raconte avec tant de petits détails -, en raison même de son aspect kaléidoscopique, séduit le lecteur d'un bout à l'autre. On l'aime, cette Louvette au charme fou !
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"L'invention de Louvette" est une merveille!

Ne passez pas à côté de ce premier roman! Surtout pas! Ce serait dédaigner la beauté.

L'Amérique centrale, les tropiques, un foisonnement à la Gabriel Garcia Marquez, un personnage incroyablement attachant, la guerre civile, la merveilleuse présence du monde!

Je crois que c'est ce qui m'a frappé de prime abord dans ce roman: l'attention portée aux choses, à leur existence; et la capacité à les restituer avec des mots simples. N'est-ce pas cela, le style?

Écoutez un peu:
"D'abord il y a les choses et leur mirobolant mystère. Les choses sont là, dans leur magie et leur insignifiance. Plus tard, les choses se drapent de mots. Table! et la table est. Fantôme! et il ne viendrait à l'idée de personne de douter du fantôme. Rose! et la rose caresse, pique et parfume. Une joie diffuse envahit Louvette lorsqu'elle comprend que les choses existent, s'étendent, caracolent et s'éloignent en dehors d'elle. Un point virevolte dans la pièce. Il s'approche. Fringant, il porte une armure cuivrée: scarabée! et le scarabée s'en va. le monde des choses est ainsi fait, de fulgurances et de rendez-vous manqués. On nomme les choses parties sans espoir de retour: c'est grâce à la nuit que Louvette apprend à nommer le jour."

"On nomme les choses parties sans espoir de retour"
Et pourtant... Gabriela Trujillo fait montre d'une incroyable capacité à retrouver l'enfance, à lui redonner vie, sans doute parce que l'enfance est encore là, jamais partie. Sans nostalgie aussi, puisque rien n'a jamais vraiment disparu, ni bien ni mal, même s'il a fallu lentement les exhumer...

Louvette est née d'une convulsion de la terre. 7,3 sur l'échelle de Richter. Pas vraiment désirée, on ne sait trop quoi faire de cette sauvageonne. On la délaisse. Elle se construit au contact des choses, des animaux, de sa nourrice et du pêcheur Santiago. A l'école, elle apprend le français...

J'ai toujours été fasciné par ces écrivains qui ont bâti leur oeuvre dans une langue qui n'était pas la leur: Conrad, Nabokov, Gary... Ils ont su "faire des enfants dans le dos" à leur langue d'adoption, trouver de nouvelles images, ouvrir de nouvelles voies. Et c'est bien ce que fait Gabriela Trujillo. Elle redonne à la langue française une pureté et une transparence rarement atteintes. C'est simplement beau. A rire et à pleurer. D'une densité aérienne. Ses mots touchent la vérité même des êtres et des choses, atteignent ce fonds commun aux hommes qui fait que, parfois, nous nous reconnaissons dans une enfance pourtant aux antipodes de la nôtre...

Il paraît que ni le soleil ni la mort ne se peuvent regarder en face. Louvette a fait les deux. Gabriela Trujillo aussi.
Lisez "L'invention de Louvette", vous comprendrez!


Lien : http://alainmascaro.eu
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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
Une fille sans qualités
Louvette a apprise l'éléphant en vieillissant devient très dur d'oreille. Elle a appris aussi que ses grandes oreilles permettent à l'âne, comme à l'éléphant d'Afrique, de bien ventiler son corps.Quelle joie ! Quel moyen simple et efficace de se rafraîchir ! Elle qui ne sait même pas faire bouger les siennes. Pire que cela : elle ne sait rien faire de bien, elle tombe tout le temps, elle est nulle en sport, elle chante faux, elle écrit comme un cochon, découpe comme une tronçonneuse, avale la pâte à modeler, se coller le doigts et les cheveux dès qu'il faut bricoler. A l'approche de la fête des mères, de la fête des pères ou de Noël, elle épuise pendant quelques jours le sang-froid des instituteurs qui veulent lui faire fabriquer des colliers de nouilles, des cadres en bâtons de glace ou des porte)crayons en feutre. Les parents, lucides, affichent une courtoise indifférence et se débarrassent de ses oeuvres, sans attendre qu'elle ait le dos tourné. C'est que Louvette est, sans aucun doute, arrivée en retard à la répartition de sens pratique. (pages 81-82)
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Le jour où Tristan doit venir chercher Louvette pour l’initier à Marx et la sensibiliser aux luttes du prolétariat international, sa voiture est tombée en panne. Il lui téléphone : tu n’as qu’à prendre le bus. Le quoi ? répond Louvette amusée. Elle ne l’a jamais pris, n’a jamais été autorisée à le faire. Il se moque d’elle, de ses slogans poétiques et de sa rébellion de pacotille. Il lui dicte des instructions bien précises pour trouver l’arrêt, et la prie de mettre un pantalon large, un tee-shirt long, des chaussures de sport, de ne porter aucun bijou ni écouteurs, ni lunettes de soleil, d’attacher ses cheveux, de prendre un sac à dos léger avec fermeture éclair, de tenter d’avoir l’air sereine, de ne pas se laisser distraire par quoi que ce soit, de ne pas s’asseoir au fond, de ne pas prendre trop d’argent, de ne rien acheter à manger, surtout pas de fruits frais (ce serait bête d’attraper le choléra), d’éviter la fenêtre, de ne pas sourire, de ne regarder aucun homme dans les yeux, de ne pas se mêler des bagarres entre passagers et de ne parler à personne. Ainsi tout devrait bien se passer, il viendra la chercher à l’arrêt de bus dans une heure. Et si on me tue, demande bêtement Louvette. On ne va pas te tuer, dit-il d’un ton sérieux, des milliers de personnes prennent le bus chaque jour dans cette ville. Si on te tue, on t’enterrera : Ci-gît Louvette, qui n’a pas eu de chance la seule fois où elle a pris l’autobus. Il ajoute : qu’elle se dépêche, le prolétariat international l’attend.
(pp.201-202)
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La passoire rouge. Légère, aérée, elle lui va même très bien selon la porte du four. Triomphante, elle traverse le jardin une première fois. Puis une deuxième. Et ainsi de suite, jusqu'à la joie en plein de soleil. C'est l'anniversaire de Louvette tête de passoire et combattante.
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Cela arrive enfin, un matin qui se distingue dans la masse résonnante de l’enfance, un matin dont pourtant elle a oublié la date. Louvette a appris à lire, et ce jour pourrait tout aussi bien être le premier de sa vie. Elle lit à voix haute tout ce qui passe devant ses yeux, et cela donne le tournis à ceux qui l’entourent : elle déchiffre la boîte de céréales, le mode d’emploi, le journal, les publicités, les panneaux du supermarché, et, naturellement, les livres. Tous les livres possibles. Les saisons de Louvette se teintent d’une autre couleur. Les grandes vacances, par exemple, sont une saison entière dans la langue du dehors. Lorsque l’école ferme, Louvette dévore les livres que la mère lui achète en espagnol. C’est comme si le français hibernait pendant l’été. Mais Louvette ne l’oublie pas. Elle attend en secret le retour de l’estivante langue du dedans. Elle la retrouve chaque rentrée de septembre, espiègle, tapie au fond d’un manuel, dissimulée dans le cartable, sentant le cahier neuf.
(pp.52-53)
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Au cours des entraînements pour d'hypothétiques compétitions de huit cents, mille ou trois mille mètres, Louvette révise ses cours, imagine des histoires. Elle a le temps d'ourdir des complots, le temps de sauver le monde, le temps d'y renoncer. Elle a même le temps de s'ennuyer, et elle aime ces moments de suspension. Sous l'eau, c'est la vie comme elle passe, avec ses réserves d'heures creuses et ses longueurs. La nuit tombe d'un coup sur le stade et c'est bien agréable : Louvette continue sur sa lancée. Elle entend son propre souffle et le clapotis régulier qui fait glisser le ciel sur lui-même. (page 90)
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Vidéo de Gabriela Trujillo
"J'ai le goût du merveilleux, ce sont des restes d'enfance." C'est avec ces quelques mots de Romain Gary, extrait de "La Nuit sera calme", que nous démarrons ce nouvel épisode de notre podcast. Car il y sera justement question d'éblouissement des premières fois, de cet âge où chaque découverte est un trésor à apprivoiser. D'enfance, en somme.
Pour nous accompagner : nous recevons Valentine Goby, autrice de nombreux romans pour adultes, mais aussi pour la jeunesse. Son dernier livre, "L'Île haute", nous emmène à la rencontre de Vadim, jeune garçon de 12 ans, qui vit à Paris. Nous sommes en 1943 et il est envoyé dans les Alpes. Officiellement pour soigner son asthme, mais surtout pour fuir les Allemands... car il est Juif. Arrivé après un long trajet en train et dans la neige, Vadim découvre la splendeur de la montagne, immensité enivrante qui le rend minuscule.
Au cours de cet entretien, Valentine Goby nous dira comment est née cette envie d'écrire un roman d'apprentissage, et en quoi l'enfance la fascine et l'inspire.
Juste après, nous retrouverons les libraires de Dialogues, Romain, Rozenn et Laure. Ils ont sélectionné pour nous plusieurs romans sur l'enfance et l'émerveillement. 
Bibliographie : 
- L'Île haute, de Valentine Goby (éd. Actes Sud) https://www.librairiedialogues.fr/livre/20859799-l-ile-haute-valentine-goby-actes-sud
- Murène, de Valentine Goby (éd. Actes Sud) https://www.librairiedialogues.fr/livre/18855093-murene-roman-valentine-goby-actes-sud
- L'Anguille, de Valentine Goby (éd. Thierry Magnier) https://www.librairiedialogues.fr/livre/16758956-l-anguille-valentine-goby-thierry-magnier
- Chèr.e moi (éd. Seuil) https://www.librairiedialogues.fr/livre/21362899-cher-e-moi-lettres-a-l-ado-qu-lettres-a-l-ado--collectif-seuil
- Germinal, d'Émile Zola (éd. Folio) https://www.librairiedialogues.fr/livre/843968-germinal-emile-zola-folio
- Les Misérables, de Victor Hugo (éd. Folio) https://www.librairiedialogues.fr/livre/11354695-les-miserables-victor-hugo-folio
- E = mc2 mon amour, de Patrick Cauvin (éd. le Livre de poche) https://www.librairiedialogues.fr/livre/185907-e-mc2-mon-amour-roman-patrick-cauvin-le-livre-de-poche
- Élisée, avant les ruisseaux et les montagnes, de Thomas Giraud (éd. Contre-allée) https://www.librairiedialogues.fr/livre/16687921-elisee-avant-les-ruisseaux-et-les-montagnes-thomas-giraud-contre-allee
- Ciel bleu, de Galsan Tschinag (éd. Métailié) https://www.librairiedialogues.fr/livre/18909888-ciel-bleu-une-enfance-dans-le-haut-altai-galsan-tschinag-anne-marie-metailie
- L'Invention de Louvette, de Gabriela Trujillo (éd. Verticales) https://www.librairiedialogues.fr/livre/18955179-l-invention-de-louvette-roman-gabriela-trujillo-verticales
- le Petit Prince, d'Antoine de Saint-Exupéry (éd. Folio) https://www.librairiedialogues.fr/livre/392754-le-petit-prince-avec-des-aquarelles-de-l-auteur-antoine-de-saint-exupery-folio
- Alice au pays des merveilles, de Lewis Carroll (éd. Folio) https://www.librairiedialogues.fr/livre/8194310-les-aventures-d-alice-au-pays-des-merveilles---lewis-carroll-folio
- L'Étranger, d'Albert Camus (ed. Folio) https://www.librairiedialogues.fr/livre/440374-l-etranger-albert-camus-folio
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