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3,23

sur 551 notes
J'ai vraiment a-do-ré ce livre !

J'avais pourtant quelques appréhensions en l'ouvrant, la narration à plusieurs voix notamment. J'avais peur de revivre la même journée (le fameux barbecue qui a donné lieu à la gifle) avec la vision différente de chacun des personnages. Mais non, cette journée n'est que le point de départ, la vie continue en s'attardant sur tel ou tel participant. La gifle reste le fil rouge mais chaque chapitre représente presque un roman à lui tout seul. C'est un peu difficile au début de cerner tous les personnages qui apparaissent en même temps lors du barbecue, il est préférable de les noter pour ne pas s'y perdre.

Christos Tsiolkas parvient à nous faire entrer à chaque fois dans l'intimité de ces gens, pourtant très différents les uns des autres : de l'adolescente amoureuse au grand père nostalgique, en passant par la quadragénaire libérée ou l'alcoolique mal dans sa peau. On s'attache à eux, on les déteste, on les comprend puis on les juge. Les thèmes que l'auteur aborde sont très intéressants, qu'il s'agisse de l'enfant-roi, des femmes sans enfant, de l'exil, de l'amitié qui se délite avec le temps... J'ai beaucoup aimé le chapitre très touchant sur Manolis.

Le portrait que dresse l'auteur de l'Australie et plus particulièrement de la communauté grecque est saisissant et parfois horrifiant. Les personnages sont souvent antipathiques (la grand-mère Koula en particulier !) et tour à tour racistes, homophobes, mesquins, individualistes, égoistes, haineux... On est si immergé dans cette atmosphère que l'on se sent souvent mal à l'aise face à leurs paroles.

En bref, ce roman est vraiment impressionnant, il tient en haleine du début à la fin et donne envie de s'y replonger encore et encore. Une magnifique découverte !
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J'avoue être franchement déçue par ce roman. L'idée de départ était bonne pourtant. tout d'abord je n'aime pas trop la construction du roman : chaque chapitre est consacré a un personnage. de plus, je trouve ce livre vulgaire, il est s'en cesse question de sexe, de drogue et d'alcool. Et enfin, je trouve qu'il y a trop de longueur, l'auteur dérive souvent sur des sujets qui ne sont pas utiles pour l'histoire.
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Je suis déçu à hauteur des ambitions affichées. Si le début est correct quoique confus par l'apparition simultanée d'une multitude de personnages entre lesquels il est difficile de se retrouver, la suite est moyenne et décevante. L'auteur noie dans des anecdotes, dans l'alcool, la drogue, le sexe, omniprésents -pour tous et à tout âge- les fêlures de ses protagonistes. Délayés et traités pareillement tous les thèmes qu'il aborde sans jamais les approfondir : la réussite sociale, la jalousie, les ambitions, la violence, le racisme, la solitude, l'amour, la vie, ...

Un bon point par contre pour la construction de ce roman qui donne à chaque partie le nom de l'un des personnages : le lecteur voit alors l'évolution de la situation à travers les yeux de cette personne. Particulièrement visible lorsque le héros de la partie est Harry, le père violent, l'auteur de la gifle. Là, le style de l'auteur change et passe en mode rapide, décontracté, argotique et montre bien la violence présente et latente d'Harry. En revanche, le style des autres parties est assez neutre pour coller à tous les autres personnages, qui sans être plats ne sont pas non plus excessivement bien décrits. Caricaturaux, conformistes et surtout pas du tout attachants ; aucun d'entre eux n'attire la sympathie.
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Melbourne, aujourd'hui. Un barbecue comme on en fait tous les week-end. Il y a là quelques collègues, les cousins, les parents, les amis. Des enfants aussi, qui s'amusent et se chamaillent. Parmi eux, Hugo, quatre ans, est du genre capricieux. Lors d'une partie de cricket improvisée, le gamin ne supporte pas de se faire éliminer et il entre dans une colère noire. Il s'apprête à frapper un des joueurs avec sa batte lorsqu'Harry l'empoigne et lui colle une gifle magistrale. Problème, Harry n'est pas le père d'Hugo. Il est intervenu parce qu'il a senti son propre fils en danger face à un mioche incontrôlable. Son geste va provoquer une secousse sismique chez tous les participants du barbecue...

Les chapitres ont pour titre le prénom d'une personne ayant assisté à la scène. le narrateur s'attarde sur ces caractères très différents les uns des autres et est totalement omniscient. Il révèle l'intimité, les fêlures, les points de vue, les petits secrets...

La gifle est un roman très cru, dérangeant. La personnalité des principaux acteurs de ce barbecue qui a mal tourné est grattée jusqu'à l'os. Et chacun, sous la surface lisse qu'il expose en société, cache en réalité une nature complexe et plus ou moins torturée. Les faux semblants tombent les uns après les autres et ce n'est pas beau à voir. le lecteur, quelque part, devient voyeur. Il s'immisce avec horreur ou délectation (selon les goûts) dans ses existences régies par l'argent, l'ambition, la religion, l'alcool, le sexe, le racisme ordinaire... Entre malaise et fascination, impossible de décrocher, même si je comprends sans problème que l'on puisse ne pas aller au bout d'un tel texte.

L'écriture est simple et directe. Pas de chichi, pas d'envolées lyriques. C'est âpre, rugueux et sans langue de bois. Là encore, on aime ou pas mais difficile de rester indifférent.

Ceux qui passent ici régulièrement savent que j'apprécie ce genre de littérature qui vous saute à la gorge. Quelque part, je peux comparer La gifle au Démon ou à Last Exit to Brooklyn de Selby. Des textes qui, à leur époque, ont choqués ou emballés les lecteurs.

Trop facile de dire que La gifle est une claque alors je me contenterais de préciser que ce roman est mon premier gros coup de coeur de l'année. Pour autant, je ne le recommanderais à personne. Trouvez-le à la bibliothèque où faites-le vous prêter si vous n'êtes pas sûr que ça vous plaise parce que franchement, vous risquez d'être secoués, et pas forcément dans le bon sens du terme.


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Je ne m'attendais pas du tout à ce genre de roman lorsque je l'ai acheté. Mais je n'ai pas été déçue. On assiste à une remise en question de chacun des témoins de la scène de la fameuse gifle au centre de ce roman. Des personnages pas toujours (même pas du tout) attachants car trop violents, trop menteurs, trop intolérants. Cependant, on se rend compte qu'ils ne sont finalement qu'humains.
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J'ai tenu bon pendant la moitié du livre parce que c'était un partenariat, mais j'ai lâchement abandonné cette lecture.

Où sont les évènements explosifs annoncés dans la quatrième de couverture ???? Suite à l'épisode de la fameuse gifle on découvre la vie de certaines personnes qui étaient présentes lors de ce geste violent.

Alors mon avis est le suivant : Il ne se passe rien ou pas grand chose, les personnages ne sont ni sympathiques ni attachants, c'est assez vulgaire et même si c'est bien écrit je n'ai pas réussi à tenir bon jusqu'à la fin et à m'intéresser suffisamment aux protagonistes de cette histoire pour continuer.


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Extrait de la quatrième de couverture :
Provocant, urgent, impitoyable, un roman coup de poing, une révélation dans la lignée d'un Don DeLillo ou d'un Jonathan Franzen. Lors d'un barbecue entre amis, un adulte gifle un enfant qui n'est pas le sien. Un incident qui va créer une onde de choc parmi les invités et provoquer une série d'événements explosifs. Mais aussi révéler, derrière les belles apparences, le racisme ordinaire, la drogue, l'alcool, la honte et une extrême solitude. Tour à tour violent et bouleversant de tendresse, un très grand roman qui dresse, avec une formidable lucidité, le tableau d'un Occident en pleine confusion.

Non, ça ne sera pas un billet habituel mais l'autopsie courte d'une lecture abandonnée à la moitié. L'auteur a choisi de bousculer le lecteur par une utilisation massive de mots crus. Et la lectrice que je suis en a fait une overdose… J'ai tenté de poursuivre cette lecture, de m'intéresser aux personnages mais le vulgaire l'a emporté.
Dès la première page, les amis de la confrérie de la poésie comprendront que celle-ci ne sera pas au rendez-vous. Avant même l'incident de la gifle, Hector chez qui le barbecue est organisé m'est apparu comme quelqu'un qui se soucie beaucoup de ses besoins sexuels. du sexe à l'état brut que j'ai retrouvé dans les 246 pages lues (pour la sensualité, il faudra repasser). A partir de l'incident, on découvre l'intimité des personnages. Derrière les masques, on trouve de la drogue, des questions sans réponses, des désillusions, des enfants surprotégés ou élevés devant la télé.
J'aime les lectures qui me font réfléchir sur notre société et ses dérives. Mais là, j'ai abandonné. L'écriture ou plutôt le vulgaire m'a coupée l'envie d'en savoir plus sur ces personnages.
Faut-il user à outrance du trash pour émouvoir le lecteur ou le faire réagir sur certains sujets ? Je n'en suis pas certaine.

Lien : http://fibromaman.blogspot.c..
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L'histoire :
Tout commence par un petit barbecue chez Hector et Aisha.
Ils habitent la banlieue de Melbourne, et ce soir, ils ont décidé de réunir famille et amis. L'ambiance est à la plus grande cordialité jusqu'à ce qu'Harry, le cousin d'Hector, ne claque une gifle sur le petit, et assez insupportable, Hugo.
Voilà qui met fin à une soirée prometteuse et qui va être le déclencheur d'une petite guerre des clans. Les parents d'Hugo ayant décidé de porter plainte, l'affaire va prendre une importance disproportionnée.

Ce roman se découpe en 8 chapitres, chacun d'eux étant l'occasion de découvrir l'un des protagonistes. Ainsi le lecteur va entrer dans l'intimité de chacun d'eux et comprendre son positionnement par rapport à l'affaire de " la gifle ". Mais cela va surtout révéler les aspects les moins glorieux de chacun.

Mon avis :
A la limite de l'étude sociologique, l'auteur dresse un portrait assez noir de la société australienne en ne nous épargnant rien des travers de chacun des protagonistes de ce livre.
Lien : http://www.livr-esse.com/art..
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La gifle, c'est le lecteur qui la reçoit en pleine figure en lisant ce roman foisonnant.

Je dois reconnaître que s'il ne m'avait pas été envoyé dans le cadre d'un partenariat, je l'aurais refermé dès la première page. Ce qui m'attirait, c'était de découvrir un auteur australien (d'origine grecque) encensé par la critique internationale, d'autant que la littérature de ce pays est peu connue, et qu'une partie de ma famille y réside, et m'y a déjà reçue.

Le 1er choc vient dès le 1er paragraphe, qui relate comment un personnage « lâcha un pet en enfonçant la tête dans l'oreiller pour ne pas sentir les effluves moites et nauséabonds »… En tant que lectrice plus habituée à la retenue et le savoir-vivre des héros britanniques d'un autre temps, vous comprendrez ma stupéfaction …

LA SUITE POUR LES CURIEUX SUR MON BLOG !
Lien : http://lapublivore.wordpress..
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