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3,22

sur 549 notes
On s'ennuie dans ce roman aux personnages peu inspirants et pétris de contradictions en attendant de connaître les conséquence dramatiques de la gifle lors d'un barbecue. Il n'y en a pas...Le plus intéressant est la sociologie de l'Australie actuelle que la vie des personnage met en scène, celle de la diaspora grecque, des hindous, des expats revenus et des mâles en manque d'alcool et de sexe. Les personnages féminins sont plus authentiques mais que de longueurs dans les papotages de la jeune ado Connie! Et puis, la construction du récit avec le psychodrame en ouverture et ensuite 80 pages pour chacun des acteurs laisse perplexe. L'inverse, voir venir la gifle, aurait peut-être rendu tout ça plus captivant ?
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Avis mitigé sur ce roman... J'ai toujours voulu le lire et j'ai mis longtemps avant de franchir le pas. Chose faite aujourd'hui mais je suis loin d'avoir été conquise. Je connaissais évidemment l'histoire dans ses grandes largeurs, avant d'en commencer la lecture et au moment de me lancer, j'ai devoré les premières pages, les premiers chapitres car impatiente d'en découvrir davantage. Mais cet élan de motivation s'est vite essoufflé au fil des pages et la déception s'est finalement fait sentir pour ma part. L'histoire de la gifle n'est en fait qu'un prétexte pour dresser le portrait détaillé de chaque personnage. En effet, chaque chapitre est consacré à un personnage en particulier, présent à la soirée barbecue. Et durant ces chapitres, on ne revient pas forcément sur la gifle mais on est parfois projeté dans un pan de vie de ce personnage. Ce qui pour moi donner l'impression de lire un ensemble de digressions, sans lien réel avec l'intrigue de base (l'épisode de la gifle!) . Donc grosse incompréhension de ma part et énorme déception sur cette lecture, surtout lorsque je lis les critiques des autres lecteurs qui ont été seduits.
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Sur un livre de ce volume (près de 600 pages) un mode de narration intéressant, qui casse la monotonie : chaque chapitre ayant pour thème / racontant l'histoire d'un personnage différent. Sur le démarrage un langage et une manière très crue de raconter. Et puis l'objet du titre et c'est parti. Toutefois un chapitre qui aurait été propice au dénouement (je n'écris pas ici pourquoi) est encore suivi d'une bonne centaine de pages qui tirent un peu le roman dans sa longueur. En tout cas agréable découverte grace à l'opération 10/18 "deux livres achetés un livre offert"
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Les avis divergent sur ce roman.
Pour ma part, j'ai adoré.
Soit, l'auteur aurait pu quelque peu élaguer.
Mais cela reste un très bon ouvrage qui, au-delà de la fameuse gifle, donne à réfléchir sur la déliquescence de notre civilisation "occidentale", prompte à donner des leçons à tout le monde.
Un portrait acéré d'une Australie où les adultes gardent leurs travers d'adultes: amants, drogues pendant que leurs enfants idolâtrés sont esseulés et scotchés devant la télévision ou les jeux vidéos.
Encore furieusement d'actualité.
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Une bonne brique de tout près de 600 pages qui en valent le plaisir.

L'histoire est racontée à tour de rôle, chapitre après chapitre, de certains protagonistes (pas tous). À mesure que l'on avance dans les tours de parole, on avance aussi dans la chronologie de l'histoire. Bon choix.

Au début, les 3 premiers à prendre parole me sont insupportables (Hector, Anouk et Harry). Je me dis que si le roman continue à relater que les pensées de ce type de personnage, moi, je décroche du roman. Puis cette adolescente Connie (p.177 quand même) a son tour de narration. le discours ambiant contre la jeunesse est atténué par cette adolescente plutôt encourageante et vraie.

Oui, il y a la claque envers un enfant durant un BBQ mais c'est surtout des claques qu'on ressent tout au long du roman qui sont intéressantes, des mots contre certains discours ambiants de notre société occidentale qui en prennent une, une bonne volée bien méritée!
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J'ai lu ce livre car j'ai vécu à Melbourne, et j'ai apprécié le fait qu'on y parcourt les différents quartiers de cette ville tentaculaire.
La construction est intéressante, chaque chapitre comptant l'histoire sous les yeux d'un des protagonistes, en continuant à chaque fois le roman, ce n'est pas un de ces romans où la même scène est racontée par des yeux différents.
L'anglais est simple et c'est donc un livre facile à lire dans la langue originale.
Par contre, j'ai trouvé les personnages un peu trop caricaturaux, et pour certains énervants "Aïcha la parfaite"Le parti pris contre Hugo et ses parents est très fort, malgré la référence aux "défauts" de Harry.
J,ai aimé l'opposition entre les 2 communautés et le dédain pour les australiens de souche.
Trop de sexe ou de références au sexe par contre, et une dizaine de fuck par page
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À sa sortie, en 2011, ce roman m'avait fait de l'oeil. Avais-je vu un engouement du lectorat cybernétique ? Entendu une recommandation d'un ami ? Repéré le titre à la radio ? dans une revue ? Aucun souvenir.
Mais j'avais très envie de découvrir ce texte, présenté comme "Provocant, urgent, impitoyable, un roman coup de poing...", selon la 4e de couverture (que je ne lis jamais avant de lire un bouquin... mais parfois après).
J'étais motivé également par mon envie de découvrir de plus en plus d'auteurs et d'autrices hors de France. C'était l'occasion de lire un livre australien.

Eh bien...

Déjà la mise en place est longuette et confuse : il y a un BBQ chez Hector et Aisha, les (nombreux) invités arrivent et il faut essayer de retenir qui est le père, la mère, la fille, le cousin, le pote de lycée, la collègue, le mari, la stagiaire de qui. Et qui est grec, indien, malaisien ou australien bon teint (c'est-à-dire blond et rougeaud). Ce que l'auteur ne facilite pas, en décidant de donner à 3 invités les prénoms de Harry, Ari et Gary.
Hélas la fête capote quand l'un de ces 3 flanque une gifle au mioche insupportable d'un autre.
"Un incident qui va créer une onde de choc parmí les invités et provoquer une série d'événements explosifs", dixit la 4e de couv.
Ben... pas trop, en fait

Arrivé à la page 212 sur 467, j'ai assisté à 4 ou 5 BBQ, 6 ou 7 copulations légitimes ou non, suivi une journée complète dans une clinique vétérinaire (les chiens se remettent bien, soyez rassurés), vu passer 892 bières (et un nombre plus restreint de lignes de coke, de comprimés d'ecstasy et autres substances psychotropes), lu 328 insultes racistes, misogynes ou homophobes échangées par les personnages (mais, c'est pour rire, hein... ou pas) et avalé des kilomètres de dialogues dépassant de très loin les frontières de la vacuité sidérale établies par les Feux de l'Amour en 1973.
Mais ni scène marquante, ni style, ni humour, ni idée intéressante et des personnages qui sont des caricatures de clichés.

J'ai reposé le livre et pris un Toni Morrisson.
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J'ai vraiment détesté ce livre.
En bref, " La gifle" commence alors qu'une famille élargie ( +des amis) se réunit pour un barbecue de banlieue. L'un des enfants devient incontrôlable et l'un des autres parents lui donne une gifle. L'idée de base est intéressante - « l'incident » à la fête et comment il affecte la vie des personnes impliquées, ce qui conduit à son tour à une histoire et une étude de caractère d'un groupe de personnes vaguement liées entre elles. D'un autre côté, l'idée de retracer la vie des témoins de la gifle en question aurait été intéressante si :
a) ils avaient été crédibles et non des caricatures monstrueuses des adultes
b) vous ressentiez un quelconque sentiment pour eux
c) la gifle avait eu un effet sur leur vie... concrètement je veux dire...
Chaque chapitre vous donne un aperçu de la vie, des attitudes racistes, des moeurs sexuelles et de la position sur la gifle de chaque personne qui était là pour en être témoin. L'objectif est de savoir comment cela divise un groupe d'amis alors que chacun prend parti, et ce qui avait été un groupe d'amis assez proche se divise et les relations deviennent tendues. Mais lorsque le livre avance, l'auteur entre dans la vie non seulement du groupe principal d'amis autour duquel la première section du livre est basée, mais aussi dans la vie des personnages mineurs. À chaque page que je tournais, je me demandais pourquoi je lisais ça (je m'ennuyais tellement)... je n'ai toujours pas ma réponse. Peut-être parce que j'aime bien aller au bout d'un livre avant de donner mon opinion.
Un autre gros souci, c'est le langage du roman. Pour le dire très clairement, vous aurez du mal à trouver une page qui ne contient pas au moins une obscénité. Maintenant, je ne suis pas une prude et je ne suis pas démodée non plus. Je n'ai aucune objection aux jurons occasionnels ou lorsqu'ils sont utilisés dans des contextes appropriés. Mais quand ils sont jonchés partout sans raison apparente ou but autre que de jurer pour le plaisir de jurer, je suis irritée. C'est grossier et inutile. Et je ne parle plus des scènes de sexe gratuit. S'il est fait avec sensibilité ou décence, je n'ai aucun problème. Oui, je sais, le sexe se vend. La drogue aussi. Et ici, nous avons tout le cycle du sexe, de la drogue et du rock n roll. Mais personne dans le roman ne souffre jamais d'un manque , personne n'a jamais fait de bad trip sur le LSD. Tout est merveilleux et il n'y a pas d'effets secondaires. Sans blague ?
Eh bien, je crois que vous avez compris mon avis. . Mais ce que je ne comprends pas, c'est pourquoi ce livre a un tel succès critique. Pour moi, c'était grossier, irréaliste et épouvantable en matière de développement de l'intrigue et du personnage pendant les trois premiers quarts du roman.
Enfin, la gifle, qui est censée se répercuter dans la vie de chacun des personnages, n'a qu'un impact très limité, à part pour Rosie et son mari, et à mon avis ce n'était qu'une excuse.

Quel gaspillage de temps ! Ce livre ne m'a rien apporté dont je ne vous le recommanderais pas. Libre à vous de le lire pour avoir votre propre avis!
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Lorsque j'ai entendu parler de ce roman j'ai été attirée par le démarrage de l'intrigue : une gifle. Un adulte lève la main sur un enfant qui n'est pas le sien. Aussitôt deux clans se forment : ceux qui pensent qu'il a bien fait et ceux qui pensent qu'il a eu tort.

Si seulement cela en restait là ! Mais non, les parents de la victime portent plainte et la tension monte au sein de la famille et du groupe d'amis. Car l'incident s'est passé chez Hector et Aisha, et c'est le cousin d'Hector qui a giflé le fils de la meilleure amie d'Aisha. Les parents d'Hector prennent parti pour leur neveu, Aisha reste soudée avec sa copine. Rien ne va plus !

Si cette gifle est le point de départ de l'histoire, celle-ci ne se limite au geste et à ses conséquences. le roman est découpé en longs chapitres qui mettent en scène à tour de rôle un des protagonistes. Cela commence par Hector, le fils d'immigrés grecs. Puis il y a Connie, l'étudiante et assistante d'Aisha au cabinet vétérinaire. Il y a Manolis, le père d'Hector etc. Chacun a une approche différente vis à vis de la gifle mais surtout vis à vis de la vie en générale.

On apprend pas mal de choses sur le quotidien en Australie, les différentes communautés et les préjugés qui persistent.

J'ai vraiment bien aimé ce roman, assez dense et qui témoigne d'une psychologie plutôt fine aussi bien du coté des hommes que des femmes. Derrière les apparences on voit les failles de chacun, qu'on découvre au fur et à mesure. Je recommande
Lien : https://lejardindenatiora.wo..
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Sans jeu de mots.... je suis très loin de la claque!
Je l'ai pris à la bibliothèque après plusieurs critiques positives sur Booktube!
L'histoire de départ me plaisait énormément.
Un barbecue en Australie, chez un couple qui réunit lors d'une belle journée leurs amis, collègues et familles respectives...
Le cousin de Monsieur gifle le gamin insupportable de la meilleure amie de Madame.
Le père du garçon appelle la police, l'histoire ira jusqu'au procès.
Chacun a son avis, prend partie ou non, on découvre des rancoeurs, des tromperies, de vieilles histoires, un racisme très présent (anti blanc / anti grec / anti hindou / anti aborigène), de la jalousie, etc....
J'ai trouvé le tout long, vulgaire et souvent inintéressant. Je me suis vite lassée de tous ces personnages plus antipathiques les uns que les autres...
Je me suis forcée à arriver au bout, mais décidément non... pas pour moi!
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