Un drôle de père, tome 3

Suite de la vie de Rin et Daikichi.
Suite à la mort de son grand père, Daikichi, 30 ans, célibataire encore très gamin, découvre Rin une petite fille silencieuse, la fille du vieux homme. Abandonnée par sa mère, la petite fille s'ouvre au fur et à mesure de sa relation avec Daikichi.
Il a abandonné son travail prenant pour s'occuper seul de sa tante mais avec cet opus on sait qu'il ne regrette pas son choix, il assume de plus en plus son rôle de père. Même si Rin très mature par son âge, prend tout autant soin de lui.
Il devient protecteur avec elle et se révèle à la hauteur, au contraire de la mère de Rin qu'on découvre un peu plus ici. Mangaka, sa carrière passe tout. J'ai du mal à adhérer à ce personnage, certes pas du tout prête à être mère, mais je la trouve trop distante.
J'espère que Rin va devenir un peu plus petite fille, profiter plus de son enfance.

Petit à petit, la magie a opéré. J'adore les interactions Rin/Daikichi. La manière dont leur vie a changé, volontairement ou non, les sacrifices qu'ils ont dû faire sont impressionnants. On aurait pu croire que Daikichi regretterait, mais c'est comme si Rin lui apportait quelque chose qui lui avait manqué jusque là, avait donné un sens à sa vie alors qu'il n'avait même pas eu conscience que ça lui avait manqué. L'amitié Koki/Rin est excellente aussi. le petit garçon me fait toujours rire par son caractère franc et un peu bête, un vrai garçon ! Quant à Masako, la mère de Rin, alors que je l'avais trouvé assez peu sympathique de prime abord, les rares apparitions qu'elle fait m'ont fait changé d'avis. Elle n'était juste pas prête à être mère et je ne suis pas sûre qu'elle ne regrette pas son choix. En tout cas, elle semble penser à sa fille bien plus souvent que ce qu'on laisse croire au tout début. Une très bonne série, qui vous prend petit à petit par les sentiments.

Lorsque Daikichi adopte Rin, on les voit évoluer ensemble, s'apprivoiser, apprendre à devenir une famille, à prendre des responsabilités, à vivre avec quelqu'un dont ils ignoraient jusqu'à l'existence à peine quelques jours auparavant.
Rin apporte énormément à Daikichi et sort peu à peu de son mutisme. Leur quotidien est des plus touchants. Une histoire émouvante sur la découverte de la parentalité et dans des conditions difficiles qui plus est. Daikichi adopte Rin, la fille de son grand-père, lorsqu'elle a déjà 6 ans.
Pourtant, tout au long de l'histoire, je trouve que Rin est trop responsable, trop mature, trop en contrôle. Elle ne vit pas son enfance, ne fait pas de bêtises, n'a pas de crise d'adolescence, ne se rebelle jamais… Une vie un peu trop simple et parfaite vu la situation complexe qui entoure le quotidien de la jeune fille.
Koki, son ami d'enfance, est bien plus en phase avec l'idée que l'on se fait des enfants et des adolescents. Rin et Koki, deux personnages qui, pour moi, sont créés et écrits pour être ensemble.

Pourtant, malgré tous les éloges dont je ne saurais tarir sur ce manga, je suis absolument dubitative quant à l'issue du scénario. Les dessins sont très beaux, l'histoire est géniale, mais la fin me reste tout de même en travers de la gorge…

Je recommande chaudement ce manga dès 9 ans! C'est vraiment adorable! Mais à ce compte-là, je conseille l'arrêt de la lecture au tome 7 maximum. C'est une très belle fin comme ça et je regrette presque d'avoir continué. Si, comme moi, la fin vous tente tout de même, je ne la conseille pas avant 16 ou 17 ans.
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En ce moment, il n'y a pas beaucoup de livres qui trouvent grâce à mes yeux a part les livres graphiques.
Du coup, je me suis lancée dans cette saga qui "trainait" à la maison.
Hey bien, c'était super bien parti. J'ai beaucoup aimé Daikichi qui prendra en tutelle Rin, une jeune fille de 6 ans. Il changera unpeu de mode de vie pour elle et sacrifiera beaucoup pour elle, surtout dans la société nipponne.
Heureusement, à un certain moment il y a une ellipse qui nous projettera quelques années plus tard pour voir l'évolution de ces deux personnages.
J'étais vraiment tout près du coup de coeur!
Mais, vous l'avez vu venir, j'ai vraiment été déçue de la fin. Je ne veux pas trop en dire de peur de gâcher, mais si vous voulez lire cette saga, arrêtez-vous au tome 8.

J'ai lu dans la foulée les tomes 2 et 3, mais j'avoue que si j'ai pris un tout petit peu moins de plaisir dans ce troisième volet, c'est peut-être lié à la fatigue car ma lecture s'est faite fort tard dans la nuit (ou tôt le matin sin on veut être précis).

J'ai trouvé que l'on était un peu moins dans l'émotion dans ces épisodes là, plus dans un tourbillon du quotidien avec ses tracas, ses déconvenues et ses petits bonheurs.
Les dessins restent toujours aussi bons et les aventures de Rin chez Daikichi sont plaisantes à suivre.

Il évident qu'il faut connaître les différences qui peuvent exister entre le mode de vie japonais et celui que nous connaissons ici en France ou ailleurs en plus généralement en europe pour apprécier pleinement cette saga, mais de nos jours et avec l'essors qu'à connu les publications des manga chez nous, je ne doute pas que tout le monde est au parfum.

J'attends de retrouver tous les protagonistes dans le tome 4 pour refaire le plein d'émotions qui je l'espère seront plus intenses que dans cet opus.
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