Ce n'est peut-être pas très judicieux de commencer la série par le tome 5 (il y en a 9), mais on me l'avait conseillé et je n'ai pas su attendre que les 4 premiers reviennent en rayon.
Daikichi, la quarantaine célibataire et un physique ingrat - il fait même franchement peur, non? - s'occupe de Rin, orpheline aujourd'hui adolescente, et qui n'est autre, en soi, que sa tante.
Sans avoir lu les tomes précédents, donc, on devine assez vite que cette paternité lui a donné une certaine stabilité et responsabilité qu'il n'aurait pas eu sinon, et il semble vraiment très bien veiller sur Rin, qu'il protège, conseille et console le cas échéant, tout en la soutenant, lui qui semble assez paumé dans sa propre vie.
Quant à Rin, elle se présente comme une jeune fille sérieuse, très sérieuse, douée en tout, jolie, admirée, et pourtant un peu fragile. C'est qu'apparemment elle a longtemps aimé et souffert d'aimer Koki, son ami d'enfance beaucoup moins discipliné qu'elle et qui est passé par une crise d'adolescence assez forte. Fils unique d'une mère divorcée, il a fait les quatre cents coups et s'assagit maintenant (du coup, j'ai vraiment envie de lire les tomes précédents pour en savoir plus).
Tous ces personnages sont franchement attachants et présentent une forme de mélancolie ou de solitude qui donne une profondeur à ce manga qui aurait pu beaucoup plus jouer sur l'humour de situation et la caricature. ce n'est pas le cas.
Ce n'est pas le coup de coeur -trop vieille pour ça peut-être? - mais j'aime suffisamment pour continuer avec les tomes suivants. Bien sûr, quand les précédents seront dispos, je m'y mettrai!
Commenter  J’apprécie         100
Dans ce tome, on fait un bon dans le temps de dix ans. Daikichi a quarante ans, il est toujours célibataire et il s'occupe toujours de Rin. Rin, elle, est devenue une magnifique jeune fille de seize ans, intelligente et toujours indépendante. La grande question qu'on se pose est qu'est-ce que sont devenus tous les autres ? Et surtout, que s'est-il passé pendant ces dix ans ? L'auteur distille les réponses avec intelligence. On apprend que Koki et Rin sont toujours amis mais leur relation a changé alors que leurs sentiments l'un pour l'autre ont grandi avec l'âge. La mère de Koki est toujours célibataire et on apprend qu'il s'est passé quelque chose entre elle et Daikichi. Reina, la fille de la cousine, a grandi et ses parents ont fini par divorcer. La soeur de Daikichi a attendu presque ses quarante ans pour avoir un enfant. Ils ont tous grandi (pas forcément mûri) et on les retrouve avec excitation, allant même jusqu'à vouloir les secouer quand on apprend qu'ils ont pris telle ou telle décision. Je me suis rendue compte que je m'étais beaucoup attaché à cet univers, à ces personnages et que je veux vraiment les voir s'épanouir et trouver le bonheur. Un manga qui vous attrape par les sentiments. Et quelle joie !
Commenter  J’apprécie         00
Petite déception dans ce tome... car 10 ans ont passés entre le tome 4 et 5. Dans ce dernier Rin est une adolescente de 16 ans. Il manque à mon sens un ou deux tome de transition pour cette histoire. Il y aurait encore eu tant de choses à développer sur l'évolution de la relation entre Rin et son tuteur Daikichi et sur l'apprentissage pour ce célibataire de 30 ans à devenir père du jour au lendemain.
Cela dit, ce tome 5 est plaisant et aborde le thème des relations amoureuses à l'adolescence et à l'âge adulte.
Commenter  J’apprécie         40
Comme beaucoup, j'ai été un peu déstabilisée et déçue au début de ce volume. Un saut dans le temps de 10 ans, pourquoi pas, mais pas aussi brusque. Un volume supplémentaire avec la petite Rin de 6 ans n'aurait pas été de trop, tellement cette histoire est touchante.
Commenter  J’apprécie         60
Une petite déception de voir déjà Rin si grande ! J'aimais tellement la voir évoluer, enfant, aux côtés de son père d'adoption que j'ai été surprise et décontenancée que l'auteur saute si vite dix années de leur vie...
Quoiqu'il en soit, il est aussi intéressant de les voir évoluer maintenant que Rin est adolescente, mais bon, ça n'aurait pas été mal qu'on s'attarde encore sur leurs débuts.
Commenter  J’apprécie         40
- La première fois qu'on t'a mesurée, c'était à la garderie, tu faisais à peine 1m20...
- Tu t'en souviens bien !
- Évidemment que je m'en souviens.
- Toi qui oublies toujours tout, d'habitude.
- C'est parce que c'était la première fois... [...] c'est le point de départ puisque c'est là que je t'ai connue. Je ne l'oublierai jamais !