En janvier1993, les relations entre l’Eurocorps et l’OTAN sont précisées : en cas de crise, l’Eurocorps – y compris les unités françaises – peut être placé sous le commandement opérationnel de l’OTAN, alors que jusqu’alors Paris n’avait accepté que le principe d’un « contrôle opérationnel » ; le 11 janvier 1994, le sommet de l’OTAN à Bruxelles approuve la mise à disposition de l’UEO [Union de l’Europe occidentale, organisation de défense et de sûreté] de moyens de l’OTAN, quand les États-Unis ne seront pas activement impliqués et pour des missions ne découlant pas de l’article 5 du Traité. Et la France se rallie finalement au concept de Groupes de forces interarmées multinationales (GFIM), et accepte les nouvelles missions de l’OTAN au service du maintien de la paix.
Quai d'Orsay: Mémoire vive de la diplomatie française avec Maurice Vaïsse et Hervé Magro