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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
J'avais beaucoup entendu parler de Zoé Valdès, invitée lors de l'une de nos Foires du Livre à Bruxelles, alors je l'ai acheté quand je l'ai vu chez le bouquiniste.

Ce roman est en 6 parties : les 5 sens, et « à mon seul désir », la dernière. Malgré que ce soit un format sympathique, ce livre n'est pas très facile à lire. Mais je ne l'ai pas lâché, car le personnage principal me plaisait. Je pense que c'est la raison pour laquelle cette lecture m'a accueillie sans problème. Une écriture fluide, baroque, mais parfois étouffante.

C'est une logorrhée totale du début à la fin. Peu de respiration, un amalgame entre le passé où elle parle d'une vie à La Havane, et le présent à Paris. C'est trop prolifique, ça va dans tous les sens.

Et pourtant, ce livre réussit à maintenir notre intérêt, et nous parle de la misère, et du désir de s'exiler que tous les enfants partagent là-bas. La narratrice, nous raconte comment elle a échappé à son destin grâce à un mariage arrangé pour sortir de l'île. Elle parle aussi très joliment de Paris. Marcela, cette artiste photographe, nous raconte sa vie, son parcours, ses petits boulots, les luttes de tous ses amis, avec dynamisme et énergie.

Cette écriture me laisse donc une impression ambigue. Elle est un monde extraordinaire, bariolé, mais difficile à atteindre, ou qui se laisse lire à petites doses. Drôle, pleine d'humanisme.
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J'ai du mal avec Zoé Valdes . J'avais déjà lu d'elle la douleur du dollard et il me semblait bien dans mon souvenir que j'avais déjà eu du mal ....et bien ça se confirme.
Pourtant il y a qq chose d'attachant mais trop c'est trop .ça me saoule. Elle m'a noyé sous les mots. le rythme est sans relache, ça n'arrête pas et justement on voudrait pouvoir souffler un peu et ben non .
J'aurais bien voulu pourtant rentrer dans cet univers si intense et parfois je me suis dit que j'en étais pas loin mais non,je suis fatiguée avant d'être arrivée en haut de la côte et hop je roule à nouveau jusqu'en bas.
Tout est intense dans ce livre. C'est une quête de l'intensité. le personnage n'aime pas un peu mais bcp, tout de suite et jusqu'à la mort et cette mort va le ou plutôt la suivre partout jusqu'à presque ruiner sa vie.
A la fin du livre,je me suis rendue compte à quel point la construction était belle et pas du tout aléatoire ou bordélique comme le texte semble le laisser paraitre mais je suis passée à côté, je me suis égarée.
C'est un fleuve, un très beau fleuve sur lequel tout le monde ne peut pas naviguer et moi je n'y suis qu'à moitié arrivée mais peut être que vous, vous y arriverez.
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Et bien un avis en dents de scie : des descriptions parfois trop longues, des passages un peu ennuyeux, des retours dans le passé incessants, des flash backs qui nous font parfois perdre le fil du temps. Et puis on atteint la 2ème partie du livre, qui pour moi a été plus agréable : la rencontre de Marcela et Samuel y est certainement pour quelque chose. Au travers de cette oeuvre, on découvre aussi la vie dure que mène le peuple cubain sur place, les difficultés auxquelles ils sont confrontés, au quotidien. Même si ce n'est pas un coup de coeur, cela reste une découverte intéressante.
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Marcela est Cubaine, photographe par accident, & exilée à Paris. Suite au départ de Samuel, son voisin qui, on s'en doute, est beaucoup plus que son voisin, elle retombe dans ses souvenirs & tente, pendant plus de trois cents pages, de s'y arracher.

Je me suis souvenue que j'avais déjà lu ce livre aux alentours de la quarantième page, je pense. & je me rappelais de certaines choses – la narratrice qui joue à la roulette russe dans une ruelle, ses amis qui l'accueillent à Tenerife, la toute toute toute dernière scène – mais pas des choses importantes, pas de la grande trame qui mêle la tragédie & la coïncidence & le DESTIN, lettres majuscules pour plus d'emphase. & c'est probablement mieux comme ça, parce que sinon je l'aurais jamais relu. Ce qui aurait été dommage, parce que j'ai aimé les longues circonvolutions de la narratrice, sa façon très jolie de tout disséquer & de tout analyser, de creuser ses souvenirs pour tenter d'y découvrir du nouveau – même si à la fin faut dire qu'elle me tapait sur les nerfs, parce qu'il y a des limites à ce que je peux endurer en termes de culpabilité mal placée & d'auto-flagellation, même avec des personnages de fiction. Donc roman contemplatif, qui recrée La Havane par touches subtiles & odorantes, mais qui s'essouffle un peu & m'étouffe encore un peu, chaque fois que j'y repense.
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