Eh bien, j'explique et j'excuse, je comprends le sionisme (bien sûr en collusion avec le nationalisme), mais je le rejette. Justement parce que moi, comme Anny Schermann l'a dit si justement aujourd'hui, je ressens en permanence les conséquences du nationalisme dans ma chair. Oui, pour le moment, je suis persuadée que rien ne m'est plus éloigné que la conscience nationale, etc. Et malgré tout, n'est ce pas une chose absolument négative et malsaine que de désirer « l'assimilation » ? Renoncer à soi même, à ses particularités... Bon, j'oscille ainsi entre le socialisme et – je tremble à l'idée de l'écrire – le nationalisme.