XIII, Tome 3 : Toutes les Larmes de l'Enfer

Dans ce tome 3 une pause pour XIII qui végète en prison et fait des paniers en osier ; Quartier de haute sécurité, compagnie de gardien chef et médecin psychopathes et corrompus sans parler des bagnards très dangereux et à moitiés fous.
Allenby le juge, Amos services secrets, le général Ben Carrington en sont toujours a essayer de d'identifier XIII et de déjouer le complot. La Mangouste avec quelques mesures d'avance a déjà retrouvé XIII en prison. Jones l'agent se met en quatre pour retrouver XIII en mettant son intégrité physique en jeu et le sortir du mauvais pétrin dans lequel on l'a mis
Quelques balles par-ci par-là, un peu d'hémoglobine mais pas trop et un zeste d'action sans plus et un TAV8a avion à décollage et atterrissage vertical anglo-américain pour la petit touche high-tech et des hélicos qui semblent être des Eurocopters aux Etats-Unis bizarre. On n'a pas les FLAPFLAPFLAP du tome 2 pour les identifier au bruit de rotor mais toutefois une magnifique onomatopée de sirène VUIVUIVUI sur fond de halos jaunes de projecteurs et des TTTRRRAAA de pistolets mitrailleurs pour compenser.
Jolies vues de nuit de la prison, bleutée sur noir, dans un désert rocheux qui ressemble à plus ou moins à un observatoire astronomique et de la petite ville à proximité mais somme toute des dessins assez communs rien d'exceptionnel pour le reste.
Nouveaux portraits de XIII avec la coupe à zéro en prison et avec la moustache, style latino, sur un dossier qui lui changent la trombine.
Ce tome est surtout consacré au scénario et la complexification de l'intrigue avec quelques broderies sur les personnages secondaires codétenus, personnel pénitentiaire, flicaille du coin. On apprend quand même que XIII s'appelle Tanner. Non ? « Vous plaisantez, monsieur Tanner » ?*
Rien de bien sensationnel, Vance W et Jean van Hamme on fait le minimum syndical mais suffisamment pour nous inciter à poursuivre la série. Espérons qu'il y aura quelques actions bien senties pas que des cogitations de barbouzes.
Donc les larmes nous sont venues à nous aussi mais d'ennui sans être quand même l'enfer.

*«Vous plaisantez, monsieur Tanner» de Jean-Paul Dubois un navet entre nous soi dit