Un polar très agréable et reposant qui se déroule à Bruxelles.
Van Istendael est connu pour son travail sur Bruxelles. Dans ce roman, Bruxelles n'est pas imposée au lecteur, mais les environs et surtout l'atmosphère de la ville sont toujours présents. Rien que cela en fait un roman très agréable, car la véritable atmosphère bruxelloise est avant tout celle de la convivialité et d'un humour sympathique. C'est à cet aspect de Bruxelles que van Istendael revient principalement, c'est l'atmosphère qui est mise en avant. Mais avec Bruxelles (et avec les humains) viennent les problèmes, bien sûr. Il y a donc aussi un peu de tristesse dans le roman, de temps en temps.
Je ne qualifierais pas l'humour de satirique, plutôt de vraiment relaxant et reconnaissable. J'ai beaucoup apprécié les expressions belges ou bruxelloises ainsi que l'humour plaisant et les blagues linguistiques qui expriment cette mentalité typiquement bruxelloise.
Il s'agit d'un roman dont le concept est simple : un meurtre et une enquête policière. Si on est amateur de ce genre, on reçoit tout ce qu'on aime. Un concept simple, bien travaillé, magnifiquement écrit, avec une atmosphère typique, de l'humour, des expressions bruxelloises et belges.
Ce livre incite à lire d'autres fictions écrites par van Istendael, je n'avais pas encore lu de romans écrits par lui et je le ferai certainement. Et il y a une bonne nouvelle, car c'est le premier roman du commissaire Kluft, le deuxième a été publié en 2020. (Celui-ci a été publié en 2017). Etant néerlandophone d'origine, j'ai donc quelque chose de plus à lire et j'en suis heureuse !
Commenter  J’apprécie         10
On aurait dit qu'il pleuviotait des voitures, aussi. Dans les rues, des hallebardes de voitures étaient tombées, du début à la fin, d'un trottoir à l'autre, souvent même sur le trottoir.
(traduction du néerlandais dans la mesure du possible...)
"Oui patron, si, si, si, si notre chat était une vache, on pourrait la traire derrière le poêle."
(ma traduction du texte néerlandais)
8 février 2010 :
Mot de l'éditeur :
Premier volet d'un diptyque, La Jeune Fille et le nègre est une histoire d'amour entre Sophie, une jeune belge, étudiante en économie, et Abou, un demandeur d'asile togolais. Mais, pour une fois, c'est à travers les yeux d'un père et d'une mère que cet amour-là nous est conté.
Le sujet sensible des sans-papiers est abordé ici par le biais d'une chronique familiale. Judith Vanistendael montre comment la méfiance, voire l'hostilité initiale, s'estompe peu à peu pour faire place à d'autres sentiments.
La longue marche d'un demandeur d'asile
Sophie, une jeune femme bruxelloise, tombe amoureuse d'Abou, un demandeur d'asile togolais. le couple aménage dans la maison des parents de la demoiselle, qui réagissent à cette idylle avec une certaine circonspection. Mais quand Abou se trouve menacé d'expulsion, le mariage apparaît comme l'unique moyen légal qui lui permettra de rester en Belgique...
Premier volet d'un diptyque, cet album passionnant, largement autobiographique, relate les événements du point de vue du père de Sophie, un journaliste spécialisé dans les affaires internationales. le deuxième tome, à paraître, reviendra sur les mêmes faits du point de vue de Sophie elle-même.
Un ouvrage qui traite, avec humour et sans complaisance, du drame des sans-papiers et des réfugiés politiques.
Un talent héréditaire
Judith Vanistendael est la fille du célèbre écrivain, poète, essayiste bruxellois Geert van Istendael. Née à Louvain, elle a déménagé à Bruxelles à l'âge de cinq ans.
Après des études à Sint-Lukas dans la classe de Johan de Moor et Nix, elle a fait un début remarqué dans la bande dessinée avec de maagd en de neger (titre original de la Jeune fille et le nègre), paru chez Oog & Blik en 2006. Geert van Istendael s'est, pour sa part, libéré de ses sentiments à l'égard de cette expérience familiale dans la nouvelle Bericht uit de burcht.
+ Lire la suite