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EAN : 9782930950006
374 pages
Esfera, Imaginons ensemble (10/04/2017)
4.21/5   124 notes
Résumé :
Résumé: « Ce coup-ci n'était qu'un "essai" afin de m'assurer que je n'avais pas tout à fait perdu la main, mais, pour ma prochaine victime, je lui réserve une véritable petite œuvre d'art. Mon vieux Corduno, il va falloir te préparer à en baver grave. » Après deux années d'interruption, le tueur en série qui donnait des cauchemars au célèbre Inspecteur Principal David Corduno et à son équipe décide de refaire surface afin de poursuivre sa danse macabrement perverse.... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (59) Voir plus Ajouter une critique
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Étant Bruxellois et, de surcroît, grand amateur de polars, je me devais de lire ce premier roman à quatre mains d'Yves Vandeberg et Laurent Vranjes.

L'action se déroulant dans ma ville, j'ai donc pris grand plaisir à reconnaître les différents endroits décrits au fil des pages (le French Kiss, le Royal Baudouin Tennis Club, etc), ainsi que certains personnages, dont la sympathique brésilienne Ivonne. Ajoutez à cela des dialogues bien de chez nous et des expressions belges absolument savoureuses (et reprises dans un petit lexique en fin d'ouvrage), et je me suis senti à la maison tout au long de cette lecture. de plus, l'ambiance bruxelloise pleine d'humour permet d'alléger quelque peu cette histoire de tueur en série riche en hémoglobine.

L'ambiance était donc là pour me séduire, mais l'intrigue, certes classique mais particulièrement prenante et pourvue d'un final imprévisible, n'est heureusement pas en reste. L'enquête menée par l'inspecteur bruxellois David Corduno et son équipe parvient en effet à entretenir le mystère jusqu'à la dernière page. L'identité du tueur en série sanguinaire qui multiplie les crimes horribles tout en narguant la police, s'avère en effet difficile à deviner et incite à tourner les pages… même si le manque d'indices n'est pas uniquement frustrant pour les enquêteurs.

La narration, qui privilégie l'efficacité, alterne habilement les points de vue des enquêteurs, des futures victimes et du meurtrier, avec une nette préférence pour les passages dédiés à ce dernier. À l'inverse des scènes où les auteurs ont plus tendance à simplement décrire les évènements, celles-ci invitent le lecteur à partager les pensées morbides du tueur et sont du coup beaucoup plus immersives.

Il serait dommage de passer à côté de ce polar au décor bruxellois séduisant, proposant une très bonne intrigue, surtout que la version on-line est disponible pour seulement 1,49 euro.

Personnellement, je serai de la partie pour la suite des aventures de l'inspecteur David Corduno et de son équipe.
Lien : https://brusselsboy.wordpres..
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Voir ma vidéo : https://youtu.be/g9iiI0_cHtw

Je viens de prendre une belle claque !
Je rencontre un des auteurs, au demeurant très sympathique, Laurent Vranjes, et je n'ai jamais entendu parler du livre qu'il a écrit avec Yves Vandeberg. Je me dis que je lui achèterais bien son livre pour soutenir cette première oeuvre...
Mais ce n'est pas une oeuvre, c'est un chef d'oeuvre !
L'inspecteur bruxellois, David Corduno, est attachant comme Franck Sharko, le héros de Franck THILLIEZ...
Il est sur la piste d'un tueur en série aussi sanguinaire que celui que l'on découvre dans "Train d'enfer pour ange rouge".
Mais ce n'est pas du Franck THILLIEZ. Cela se passe à Bruxelles. Il y a de belles expressions bruxelloises, heureusement traduites sur le marque-page qui accompagne le livre. Mais le récit reste fluide et lisible pour tous.
L'intrigue est haletante.
Une suite est en cours d'écriture. J'ai vraiment hâte de m'y plonger et de vibrer encore grâce à l'enquête menée par David Corduno et son équipe.
Ce thriller est un réel coup de coeur pour moi.
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Eh les schattekes, vous cherchez un thriller bien de chez nous où vous allez pouvoir retrouver des coins de notre chère Bruxelles? Ecrit dans le ton du braaf brusseleir, je vous l'ai tout trouvé et en plus, il est très réussi. Non, je ne suis pas klet ou zot et ne vous dis pas de carabistouille. Voilà une tof enquête criminelle bien atypique où les saveurs belges se retrouvent à chacune des pages.

Franchement, je me suis éclatée tout au long du récit. En plus d'être original par le fait qu'il se déroule dans mon cher et plat pays, plus particulièrement à Bruxelles, des spécificités bien de chez nous se retrouvent à chacune des pages. Quel plaisir de retrouver tout cela dans mes lectures avec un style d'écriture très plaisant et malgré tout, un suspens grandissant durant l'enquête.

Il s'agit avant tout d'un roman bien noir mais il n'en reste pas moins qu'une touche d'humour y figure également. Pour les non belgophiles, ne vous inquiétez pas, un index des expressions et mots bien de chez nous est présent dans les dernières pages.

Sachez que la suite de « Jeux de mains » est déjà disponible aux Editions Esfera. Non peut-être ! Je vous en parlerai. Là-dessus, je vous fais une bais' et vous dis à bientôt.
Lien : https://www.musemaniasbooks...
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(Critique du 14 juin 2021)
Vidéo : https://youtu.be/g9iiI0_cHtw

Je viens de prendre une belle claque !
Je rencontre un des auteurs, au demeurant très sympathique, Laurent Vranjes, et je n'ai jamais entendu parler du livre qu'il a écrit avec Yves Vandeberg. Je me dis que je lui achèterais bien son livre pour soutenir cette première oeuvre...
Mais ce n'est pas une oeuvre, c'est un chef d'oeuvre !
L'inspecteur bruxellois, David Corduno, est attachant comme Franck Sharko, le héros de Franck THILLIEZ...
Il est sur la piste d'un tueur en série aussi sanguinaire que celui que l'on découvre dans "Train d'enfer pour ange rouge".
Mais ce n'est pas du Franck THILLIEZ. Cela se passe à Bruxelles. Il y a de belles expressions bruxelloises, heureusement traduites sur le marque-page qui accompagne le livre. Mais le récit reste fluide et lisible pour tous.
L'intrigue est haletante.
Une suite est en cours d'écriture. J'ai vraiment hâte de m'y plonger et de vibrer encore grâce à l'enquête menée par David Corduno et son équipe.
Ce thriller est un réel coup de coeur pour moi.
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Une (bonne) enquête policière avec pas mal d'hémoglobine, et aussi quelques scènes de sexe explicites, le tout dans un ton belgo-bruxellois très accentué, ça vous tente ? Alors vous avez trouvé le bon livre ! On y croise un tueur en série réellement psychopathe, un policier très doué qui se retrouve ainsi face à sa première série d'échecs, et son équipe très humaine, très amie, très soudée qui l'entoure chacun avec ses spécificités. Bref, que du bonheur !

Évidemment, ce qui précède était la version courte, car je dois bien l'avouer : malgré un sentiment très positif qui persiste deux jours après avoir terminé ce bouquin (eh oui, pour une fois j'ai un peu tardé à rédiger mon avis), les quelques regrets qu'il a suscités sont toujours bien présents eux aussi – et je dis bien regrets, pas défauts, car il s'agit bien d'un ressenti tout à fait personnel, et ici il est exacerbé par le fait que l'essentiel de l'intrigue se déroule « chez moi », à Bruxelles, où je vis désormais depuis plus de 20 ans, où a toujours vécu mon mari, et où sont nés mes trois enfants.

D'abord, comme dans de nombreux livres très « localisés », je regrette que l'éditeur n'ait pas proposé de carte pour présenter ma ville ! Il est quand même question de plusieurs des communes de Bruxelles-Capitale, ainsi que de plusieurs communes de la périphérie (flamande) – pour moi qui vis ici, c'est du quotidien ; pour un Namurois (Namur étant la « capitale de la Wallonie », or je suis namuroise et y ai vécu plus de 25 ans, n'allant alors à Bruxelles que de façon très épisodique pour faire du shopping…) ou un Français ou un Québécois, qui, les uns comme les autres, ne connaîtraient Bruxelles que de très loin, mais qui se risqueraient à lire un tel livre ; bref, pour des non-initiés, tout cela ferait peut-être « couleur locale », mais ça génèrerait aussi pas mal d'incompréhensions, qui peuvent entraîner une certaine frustration – d'autant plus que la situation géo-linguistique de la Belgique, et de Bruxelles en particulier, est compliquée ! Je ne demande pas une introduction géo-politique à mon pays, juste une petite carte bien faite aurait été déjà bien utile.

En revanche, l'éditeur (en concertation avec les auteurs j'imagine) a fait le choix de proposer ce livre avec un double marque-page : l'un très sympathique qui rappelle la couverture, c'est toujours appréciable, et l'autre, double-face, qui reprend, je cite, les « expressions belges ». Si, au début, j'avais trouvé l'idée formidable, à l'usage je suis nettement plus dubitative. En effet, ces expressions belges sont un florilège certes alphabétique mais complètement aléatoire (et dès lors pas forcément opportun) d'expressions populaires issues du flamand, de mots typiquement bruxellois, ou parfois bruxello-wallons qui sont utilisés au jour le jour, mais aussi de mots d'usage courant qui ne sont même pas tout à fait des belgicismes ! J'ai notamment été bien étonnée de trouver dans cette liste des mots tels que « souper » - après tout, on soupe aussi dans certaines régions de France ! – ou « nonante » - que nos amis suisses ont également adopté, et qui soit dit en passant, est beaucoup plus logique (d'un point de vue mathématique) que l'imbuvable quatre-vingt-dix !

Mais surtout, ce que je veux dire avec tout cela, c'est que les auteurs usent et abusent de ces mots et expressions… donnant à Bruxelles (et à la Belgique) une teinte très particulière, qui est certes agréable et fait sourire tout le long du livre quand on connaît, mais qui a malgré tout un petit côté artificiel et peut faire penser aux non-initiés que les Belges ne savent décidément pas parler un « bon français » - ou, pire, pourrait leur faire penser que ce livre est truffé de « fautes ». Alors, je les rassure (mais ils liront moins mon avis qu'ils ne liront ce livre) : non, on ne parle pas comme ça, comme nos personnages, au quotidien à Bruxelles ! le langage que les auteurs mettent dans la bouche de nos personnages existe certes, mais se rencontre surtout dans certains quartiers plutôt populeux, et auprès d'une population d'un âge plus avancé que celui de nos héros. Ainsi, il paraît forcé et peu naturel, quand il apparaît de façon ainsi exagérée dans les dialogues de nos protagonistes.
En outre, je reconnais que j'utilise moi aussi un certain nombre de ces expressions (et, s'il en est que je n'utilise pas spontanément, aucune ne m'était inconnue), mais certainement pas au rythme soutenu de nos personnages, et encore moins dans un contexte professionnel quel qu'il soit ! Pour ne donner que quelques exemples : cette liste contient « -ke : (suffixe) petit » (vous avez pensé à Manneken Pis, non ?) – eh bien, tous les jours, spontanément, j'appelle mon petit, dont le prénom est Julien, « (mon) Juleke » ! C'est normal et c'est mignon (enfin, ça l'est pour nous). En revanche, cette liste cite aussi « smeirlap : saligaud, cochon, ordure », que pour ma part je n'utilise jamais, à moins d'être très, très, très, très (vous avez compris) en colère contre la personne que je désignerais ainsi ; d'ailleurs, la traduction vous donne déjà une idée – en réalité, c'est un mot 100% flamand (ce qui n'est pas signalé), et en flamand donc, c'est une grave insulte qu'il vaut mieux ne pas prononcer à haute voix… Oh ! et je fais régulièrement du « stoemp » pour ma famille… mais ce n'est pas exactement de la « purée de pommes de terre aux légumes », même si ça y ressemble, de loin! le mode de préparation est différent, et souvent très « familial » (comme tous les plats typiques, c'est aussi un moyen de cuisiner les restes, qui peuvent être très variés) et le degré d'écrasement est très grossier, laissant de gros morceaux bien visibles…

Tout cela étant dit, au risque de me répéter : je dis oui à une langue française qui n'a pas honte de ses racines propres, de ses spécificités régionales même empruntées à une autre langue, et qui les utilise sans faux-semblants… mais j'adhère plus difficilement à ce choix des auteurs d'accentuer ces traits-là, dès lors de façon trop artificielle, au risque de flirter avec une certaine caricature. Mais comme je disais : je pense que c'est un choix parfaitement assumé des auteurs, et je le respecte tout à fait ! même si ça me donne un petit sentiment de malaise en pensant à l'image que ça peut refléter de ma chère ville, auprès de ceux et celles qui ne connaissent pas, et qui feraient l'erreur de prendre ce livre et les expressions de ses personnages au pied de la lettre…

À part ces détails géo-linguistiques, auxquels je suis très sensible comme vous l'aurez compris, ce livre est vraiment un tout bon polar qui balade le lecteur comme il balade notre équipe de policiers. Les auteurs ont opté pour une histoire toujours très visuelle, et réellement je suivais la petite équipe tout au long de sa progression dans l'enquête à travers la ville (puisque les noms de rue sont cités clairement, puis on tourne à gauche ou à droite, on s'y croit vraiment !). Comme l'équipe de policiers, on a des doutes sur certains personnages… et si, pour ma part, je n'avais pas deviné qui était le tueur, je n'ai pas non plus été surprise, car tout à coup on se rappelle l'un ou l'autre détail qui avait frappé lors de la lecture, de ces détails parsemés çà et là l'air de rien, sans réelle mise en exergue, mais suffisamment interpellants sur le moment, pour revenir en force au moment de la révélation.

Les personnages ne sont pas ultra-travaillés, on n'est clairement pas dans un thriller psychologique (même si, dans certains passages, on n'en est pas loin), mais ils ne sont jamais lisses non plus et parviennent à susciter un réel attachement : on ressent véritablement la rage mêlée d'accablement d'un David Corduno humilié, confronté à ses premiers échecs dans une brillante carrière de policier ; on a envie d'accompagner son ami de toujours et collègue Michel, malgré ses propres failles dans sa vie privée et le fait qu'il soit moins présent qu'il ne voudrait dans un contexte difficile ; on rencontre avec plaisir les amies de Sascha ; et mention pour « le Fabe » et son esprit parfois décalé d'informaticien – à la limite du cliché, j'en ai connu de ces informaticiens au mode de pensée tellement « différent » du commun des mortels qu'on en reste parfois pantois, mais ici c'est exploité intelligemment.

Pour clôturer, il faut aussi révéler la petite histoire : je lis ce livre bien « tard » car je ne l'ai découvert qu'à la parution du second tome ! J'étais en pleine panne de lecture lors de la sortie de ce premier opus, et l'ai donc complètement manqué ; or, je reprenais peu à peu goût à la lecture lorsque j'ai découvert le second, lors d'une de mes désormais habituelles déambulations en librairie – librairie dans laquelle les nouveautés belges sont toujours mises en avant, et je n'en remercierai jamais assez mon libraire ! Moi qui ne lis presque jamais deux tomes d'une même série à la suite, je sens bien que je ne vais pas tarder à lire « … Jeux de vilains », j'ai hâte de retrouver cette bien sympathique équipe dans une nouvelle enquête !
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Citations et extraits (19) Voir plus Ajouter une citation
Décidément, il ne comprenait plus rien à cette affaire. Pourquoi le tueur se donnait-il tant de mal pour empêcher le rapprochement entre les victimes, changeant de modus operandi à chaque meurtre, si c'était pour finalement leur offrir des indices sur un plateau d'argent? Il était évident, aux yeux de Corduno, que, si le tueur avait sectionné et emporté un doigt de la première victime ainsi qu'un verre comportant les traces de la deuxième, c'était dans le but de les mettre sur sa piste. Le tueur était donc en train de jouer et de mettre la police au défi de le retrouver.
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A ce moment, un petit coup frappé à la porte lui apprit que le visiteur se trouvait déjà sur le palier. Il raccrocha le parlophone et commit l'erreur d'ouvrir la porte sans regarder par le judas.
La rapidité du mouvement fut telle qu'il ne vit pas venir le premier coup de poing qui lui fracassa le nez. Le deuxième qui atteignit le plexus, le plia en deux, l'empêchant de crier. Le dernier coup, porté à la nuque du tranchant de la main, fut si violent qu'il s'écroula sur le sol, inconscient.
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On put lire toute l’impuissance et le désarroi dans les yeux de chacun des membres de l’équipe. Le tueur les baladait à sa guise, sans jamais faire la moindre erreur. On commet toujours des erreurs, on connaît tous un moment d’égarement, de faiblesse, un jour ou l’autre. Mais là, rien ! Le tueur avait toujours une longueur d’avance, voire deux, sur eux. C’était statistiquement impossible
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J'adore le contact du latex sur mes mains, surtout lorsqu'il est maculé d'hémoglobine. Cela m'excite à un point tel, qu'aucun mot n'existe pour le décrire. Mon corps, sous ma combinaison en plastique, est trempé de sueur. Idéalement, je devrais également porter un masque, mais alors je perdrais le plus important: la bonne odeur de sang frais qui m'a tant manqué ces deux dernières années. Ce coup-ci n'était qu'un "essai" afin de m'assurer que je n'avais pas tout à fait perdu la main, mais, pour ma prochaine victime, je lui réserve une véritable petite oeuvre d'art. Mon vieux Corduno, il va falloir te préparer à en baver grave.
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- Comment avance l'enquête ? demanda-t-elle légèrement soucieuse.
- Tu vois ce que c'est "stagner"? Eh bien, pareil. Zéro sur toute la ligne, lâcha-t-il, complètement dépité. La seule chose qui avance dans cette affaire, c'est le nombre de victimes. Ils nous en a promis deux de plus d'ci demain soir au plus tard.
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